En ouvrant ce livre, attendez-vous à une explosion de scènes érotiques et très crues !
Sorti après la seconde guerre mondiale, ce roman s’est d’abord fait passer pour un journal intime authentique …
Mais venons-en à l’histoire !
Hilda est encore mineure quand son oncle parfait son éducation sexuelle. Avec l’assentiment de sa mère, voici cette jeune fille initiée aux plaisirs de la chair.
Dès la première fois, Hilda prend son pied. Il faut dire que son oncle y met toute son ardeur. Non content de lui donner du plaisir manuellement, puis de la prendre une première fois de la façon la plus ordinaire, le voici ouvrant un autre chemin.
Une porte étroite, aurait dit Gide …
Hilda est donc, vous l’aurez compris, un roman érotique, voire même pornographique. Très vite, la jeune fille, honteuse souhaite se repentir en épousant un vieux notaire, mais que voulez-vous, elle a le vice en elle, et c’est vers le fils de son mari qu’elle déverse tout d’abord ses charmes.
Elle ne s’arrêtera pas là.
Une fois par page environ, ses charmes feront tourner la tête des hommes et des femmes. Tout le monde y passe.
C’est un véritable feu d’artifice.
Je n’ai pas vraiment l’habitude de lire de la littérature pornographique. Aussi je ne pourrai pas vraiment comparer les différents égarements de Miss Hilda avec d’autres grands crus. Néanmoins, j’ai trouvé qu’il y avait là de nombreux fantasmes masculins.
Dépucelage, voyeurisme, adultère, triolisme, pratiques lesbiennes … En somme, ce roman pourrait être un catalogue des pratiques amoureuses.
Si je ne peux pas vraiment juger ces différentes anecdotes sensuelles, je peux tout de même dire que c’est un récit élégamment écrit. Les années 20 sont bien retranscrites, avec tous les débordements inhérents. Je mettrais même ma main au feu que derrière l’anonymat de cet auteur se cache un grand nom. Les paris sont lancés : qui se cache derrière cette plume de soie ?
Pour finir, je conseillerais plutôt de lire ce roman par petites touches : je l’ai littéralement englouti (si je puis me permettre), sans m’arrêter, et j’ai frôlé l’overdose sexuelle. Quand, à chaque page, l’héroïne trouve le moyen de se faire plaisir, à la fin, vous, de votre côté, vous n’en prenez plus, de plaisir.
Après tout, le sexe c’est comme le foie gras. Inutile d’en abuser, sinon il perd de sa saveur.
Auteur : Anonyme
Editeur : La Musardine
Collection : Lectures Amoureuses
Date de parution : 21/01/2011
EAN13 : 9782842714604
Genre : romans et fiction romanesque
Nombre de page(s) : 200
8€70
Amusant, la notice BNF reste anonyme sur le nom, mais pas sur le reste : on a sa date de naissance et sa profession….!
Anonyme (1956-….) pseudonyme forme internationale
Nationalité(s) : France
Langue(s) : français
Responsabilité(s) exercée(s) sur les documents : Auteur
Naissance : 1956-12-26
Directeur de camping. – Éducateur. – Auteur d’ouvrages à caractère érotique
Ah, ah ! On pourrait même se lancer dans une enquête !
Avec son oncle ? Bon, ben, voilà ce n’est déjà plus pour moi.
Dès les premières pages. Le tout avec l’accord de môman …
Ah et bien ton billet a su me faire sourire, pour ce qui est de ton ressenti et de l’ « engloutissement » ^^
Par contre, comme Stephie, le point de départ est trop choquant pour moi!
En cherchant de quoi il s’agissait pour « Masse critique » j’ai pu lire les premières pages… la femme qui est avec son beau-frère oui ça va mais après ça dérape me semble-t-il…
Oui, ça dérape … Les premières pages donnent le ton …. si tu as lu les premières pages, tu as dû lire le coup avec l’âne …
J’aime bien ta conclusion…
Pas pour moi, j’ai lu un livre dernièrement sur le sujet qui était me semble-t-il beaucoup plus soft…et j’aime mieux ça. Tu as raison pour le foie gras etc…
Dans le même genre, j’ai lu il y a fort longtemps « Josefine Mutzenbacher ». Le problème avec ce genre « d’ouvrage »… c’est que cela devient très très vite répétitif. Comme tu l’as dit, on se laaaaasssse
Mouhahaha ! Bon, je passe, ça n’a pas l’air terrible quand même…
Très amusante ta dernière phrase ! Bon, si ce livre croise mon chemin, peut-être l’ouvrirai-je… je suis curieuse.
Ton billet m’a fait sourire plus d’une fois.
Jamais tenté ce genre d’ouvrages, enfin si, une fois mais beaucoup plus soft, c’était : Dix nouvelles à lire les soirs de match de foot, d’Emmanuelle Poinger (Ah Ah Ah!). Malgré mon peu d’expérience avec ce genre de livres, je pense comme toi, qu’il faut les lire par petites touches, d’ailleurs je crois n’avoir jamais fini ce recueil de nouvelles. Il faudrait que je m’y remette.
c’est celui-là qui t’avait fait rougir j’imagine ????
Oui, j’ai lu le tableau à l’âne o_o
Hihihihihi j’adore ta comparaison entre le sexe et le foie gras !
Ce livre pourrait m’intéresser :-O mais comme tu dis l’écriture masculine change sans doute la donne.
Dans les littérature érotique Régine Desforges est pas mal, je trouve.
J’espère que tu modères tes commentaires car la couverture va attirer les perverses …
Quant à l’auteur anonyme oui pkoi pas une enquête.
Sinon mon adresse mail est plume de soi … sans E mais ce n’est pas moi qui est écrit ce livre !
Bon WE ! J’adore trop ton blog Leiloona !
Comme Stéphie, l’histoire avec l’oncle…bof. Cela dit, si elle se trouve au début, je peux sauter ces pages ? La couverture manque de discrétion, je ne me vois pas l’emmener dans le train par exemple (oui, je sais je n’ai pas le goût du risque…). Enfin, par contre elle annonce bien ce qu’il y a à l’intérieur du roman…
Hi, amusant ton article. Je passe mon chemin, en général je m’ennuie avec ce genre de roman au bout de 10 pages alors…
Bises!
Hum, évidemment, en toutes choses, l’excès amoindrit le plaisir …hihihi !
J’ai déjà lu quelques livres érotiques, mais c’était des nouvelles, alors, sans doute moins lassant …
Mais par contre, les « emplois » de l’auteur me laissent rêveuse : directeur de camping, ça passe encore, mais éducateur … brrr, j’en ai froid dans le dos …
Bises !
Les scènes érotiques dans les romans ne me dérangent pas mais ce titre-ci est un peu trop con-centré à mon goût ^^
Pas pour moi mais j’admire le fait que le contenu tres cru de ce livre ne te fasse pas perdre la tete (et ton sens de l’humour) !
Comme Stephie, l’histoire avec l’oncle ne m’amuse pas et quand tu parles d’effet catalogue, là, je n’ai plus du tout envie de lire ce livre. Pourtant, je serais curieuse de savoir comment un auteur masculin traite certains sujets dont a priori il ne peut savoir grand chose, comme ce que tu appelles les pratiques lesbiennes. Mais, je ne sais pourquoi, j’ai un peu peur que ça ne m’énerve !!!
Je te félicite pour ce billet. Je pense que je n’aurais pas pu l’écrire.
J’ai vu qu’il était proposé dans la masse critique de Babelio. Il y a de plus en plus de romans érotici-pornographiques présentés dans les critiques. Le genre perd de son côté sulfureux, j’ai l’impression, mais devient-il plus inventif ou n’est-il comme tu le montres qu’un répertoire des fantasmes masculins. J’avais lu un livre très intéressant « Le nouveau désordre amoureux » qui essayait de proposer d’autres voies à l’érotisme, moins génitalisées, et j’avais trouvé cela intéressant. il est dommage de retrouver les poncifs éculés (si je puis dire) du genre !
Je préfère quand c’est plus soft et plus distillé. Et juste l’idée de l’oncle.. .je pense que je vais passer!
Pas sûre d’aimer ce genre de prose mais je suis étonnée que personne ne parle de la couverture …
je n’aime pas le foie gras !!!!
mais la comparaison est particulièrement judicieuse !
Je n’avais pas vu, sur la couverture, que derrière la chaise, il y avait quelqu’un. Parce que ce que l’on remarque de prime abord, ce sont ces fesses.
j’aimerais bien lire pour voir mais sans chroniquer de préférence )))
Le souci avec ce genre de livres, c’est qu’on a du mal à trouver un juste milieu.
La photo donne envie… de déposer le livre et de faire autre chose.
@ Noann :