Doria, 28 ans, vient de quitter son homme un brin volage, et elle court se réfugier dans les jupons de son père, un fêtard joueur de poker qui habite sur les grands boulevards. Chez lui, c’est la vraie vie de bohème : les joueurs de poker et leur fumée peuplent les nuits, tandis que le neveu de Doria aime fumer ses pétards en regardant la jolie voisine d’en-face.
Les journées de Doria se suivent mais ne se ressemblent pas : comédienne, elle peine à trouver un véritable rôle au théâtre. Elle désespérerait presque d’enchaîner des tournages de publicité bidons …
Le soir de son arrivée, elle est tout de même tombée raide dingue d’un beau gosse prénommé Sacha : ce musicien a tout pour lui. Belle gueule, pas bête, ce garçon fait tout de même l’anguille, ce qui a le don d’énerver Doria qui aimerait bien ne pas être aussi accro à cet homme, mais que voulez-vous, le coeur est souvent faible…
Cette joyeuse bande pourrait mener une vie paisible si la société générale n’avait pas décidé de revendre l’immeuble. Bientôt ils seront tous à la rue. Une révolte s’organise : Doria ouvre une page facebook et cherche un moyen d’arranger les choses. La vie sur les grands boulevards est tellement sympathique qu’elle ne voudrait les quitter pour rien au monde, et que dire de son père qui habite cet immeuble depuis 40 ans ? Toute sa vie est là.
Grands boulevards est un de ces livres qui se lisent tout seuls : on s’attache irrémédiablement à ses personnages, on aime suivre leur histoire, et c’est avec regrets qu’on ferme le roman … On aurait tant aimer suivre encore un peu plus Doria, Sacha, Léo, Max, Manuela…
Et puis, pour l’amoureuse de Paris que je suis, quelle joie de retrouver les trottoirs des grands boulevards, leur évolution aussi … Je ne m’en lasse pas.
En fait, cette comédie romantique est addictive : une lecture parfaite sur les pavés parisiens. A Paris Plages, pourquoi pas !
Auteur Tonie Behar
Éditeur Lattes
Date de parution 05/06/2013
Collection Romans Contemporains
ISBN 2709643944
EAN 978-2709643948
18 €
404 pages
D’autres conquises ?
Lucie : A mi chemin entre Bridget Jones et Clara Sheller, je l’ai lu comme je regarde une série addictive.
Stephie : J’ai trouvé à cette lecture un petit arrière-goût fort sympathique des Chroniques de San Francisco.
Clara : Aucun temps mort, le ton est frais mais je le rappele sans guimauve, l’écriture est entraînante, ce roman est une jolie découverte rien que pour le style de Tonie Behar (qui jongle très habilement avec les enchaînements ) !
Des bulles pétillantes à lire pour passer un agréable moment !
Et comment ne pas terminer sur la chanson d’Yves Montand, chanson que j’ai eue en tête durant toute ma lecture … Et hasard des choses, chanson que j’ai chantée il y a peu de temps dans un karaoké délirico-hystérico-fantastique.