Commentaires sur L’imposteur de Cooper = Mauvaise pioche

Il est des livres qu’on devrait soupeser plus longtemps avant de les acheter. L’Imposteur de Louise Cooper fait partie de ces livres que je ne finirai jamais.
Pourtant la quatrième de couverture était alléchante :
Intarissable nourricière de l’imaginaire et du mystère indispensables à toute bonne littérature fantastique. Louise Cooper nous enveloppe de l’ambiance mystique des fables antiques.
Ou encore :
Passionnée de folklore et de mythologie, elle vit en Cornouailles.
Le Maître du temps est sûrement l’un des cycles les plus fascinants jamais écrits.

Huum fable, antique, mythologie, fascinant : je prends !
Bien j’en suis revenue.
L’histoire regorge de poncifs et j’ai trouvé l’écriture bien fade.
Certains me diront peut-être que j’aurais dû commencer par la trilogie « le Maître du temps ». Peut-être, oui. Pourtant dans le but de ne pas dérouter le néophyte, Louise Cooper  ne cesse de tisser des liens entre ce livre et la trilogie. Après tout, sur la couverture, j’ai bien lu « La porte du Chaos, tome 1 ». J’avais donc supposé, à tort peut-être, que j’avais là le début d’une histoire.
Je recopie ici la quatrième de couv’ intégralement. Qui sait, certains seront peut-être tentés de commencer ce livre.

Soixante ans ont passé depuis la trilogie du Maître du Temps… Les
forces de l’Ordre et du Chaos sont en paix, et Keridil Toln, Haut
Initié du Cercle, pensait achever sa longue vie dans la sérénité.
Pourtant, au moment de rendre son dernier souffle, il émet une sinistre
prédiction : les créatures du Chaos vont tenter à nouveau de rompre
l’équilibre et de s’emparer de notre réalité. Peut-on croire aux
ultimes paroles d’un vieillard mourant ? Après tout, les dieux
n’interfèrent plus dans la vie des hommes et leurs conflits
dévastateurs ne sont plus qu’un mauvais souvenir… Seule Karuth, la
sœur du Haut Initié qui succède à Toln, saisit la nature du danger,
mais sera-t-elle entendue ? Alors que les présages se succèdent, les
plans des forces occultes progressent rapidement, incarnés par une
jeune fille formée aux arts maléfiques, dont le père inconnu n’est pas
de ce monde…

M’enfin, je ne retiendrai rien de ce livre, si ce n’est que -pour moi- il porte bien son nom.

Ed. Bragelonne, 324p, 20 €

Sur le troquet du nain, la critique est bien meilleure.

Laver les ombres de Jeanne Benameur

Il est des secrets qu’on devrait dire, plutôt que de les cacher. Un secret ça transpire à travers les pores de la peau … et ça remonte toujours à la surface.

Léa est une femme qui a la quarantaine. Elle a choisi d’être danseuse pour survivre car la danse la sauve.
Mais de quoi ?
En sus de la danse, Léa a un autre amour : Bruno. Mais c’est compliqué car comme toujours elle a peur de s’attacher.
Ils forment un drôle de couple. Elle la danseuse -toujours en mouvement- et lui le peintre -qui fixe le temps.
Toute sa vie elle a décliné l’art de la fugue. Fuir, fuir et encore fuir. C’est peut-être pour cette raison qu’elle a choisi de ne pas devenir mère.
D’ailleurs sa mère à elle souhaite lui dire quelque chose. Sa voix au téléphone était dissonante … que cherche-t-elle à lui avouer ?
Alors qu’une tempête se prépare, Léa décide alors d’aller voir sa mère …

Encore une fois le récit de Jeanne Benameur est un condensé d’émotions. J’ai retrouvé le style haché des Demeurées. Ses phrases relèvent presque de la poésie tant chaque mot est pesé, tant chaque mot ouvre une brèche un peu plus profonde.

« Laver les ombres » est une expression utilisée en photographie qui permet de mettre en lumière un visage pour en faire le portrait. Ce n’est pas un portrait que nous avons dans ce livre, mais trois. Léa, Romilda (la mère de Léa) et Bruno. Tous les trois mis en lumière grâce au point de vue interne. Récit de la Vie, de ses secrets. Une splendide catharsis lors de cette lecture.
Ce livre, c’est à la fois il terremoto e il marremoto.

Ed.Actes Sud, 15 €, 159p

Julie est moins enthousiaste que BelleSahi.

Commentaires sur Histoires pressées de Bernard Friot

Un incontournable de la littérature jeunesse que je ne connaissais pas. Histoires pressées est un recueil d’histoires très courtes qui revisitent les contes et les récits.
La présentation de l’éditeur donne le ton de ce livre :
Histoires pressées, ce sont des histoires courtes à déguster à table
entre deux bouchées, à l’école dans la cour de récré, ou ailleurs si ça
nous chante.
Histoires à terminer, à raccommoder, à détruire en
mille morceaux. Juste le temps d’un sourire, d’un frisson ou d’une
émotion. Il arrive tant de choses bizarres dans la vie quand on sait
comment la regarder !

Des histoires à picorer pas du tout acidulées.
Au détour, vous croiserez un enfant qui ne croit pas du tout aux histoires, un dictionnaire plein de mépris pour un roman :
-Crétin de espèce tiens, dit-il, capables d’des dictionnaires inventer les prouvera que qui sont te voilà !
Ben oui, le dictionnaire parle par ordre alphabétique !
Un peu plus loin dans le livre, un petit garçon est transformé en fer à repasser par une fée débutante ; une sorcière se concocte une potion pour faire du gringue à un jeune et beau prince … mais est-il vraiment celui qu’il prétend être ?
Ces histoires jouent avec les mots et les situations. A l’enfant de retrouver la logique de certains récits. Friot est le Queneau des enfants !
Pour les enfants de 9 à 11 ans, ou pour les adultes ayant gardé une âme d’enfant.

Commentaires sur L’intérieur de la nuit de Léonora Miano

Parce que la vie c’était ça. Un serpent qui se mord la queue.
L’Afrique que nous peint la narratrice de L’Intérieur de la nuit est ainsi. Tournée vers son passé. Le futur est un temps qu’on ne connaît pas. Aussi quand un homme prend pour seule épouse une étrangère, puis souhaite, malgré les nombreuses fausses-couches de sa femme, avoir tout de même un enfant puis aller dans un hôpital au moment de l’accouchement, les villageois d’Eku sont bouleversés. Pourquoi cet homme ne se plie-t-il pas aux lois ancestrales ?
Cet homme, c’est le père d’Ayané. Le personnage principal de ce roman.
En plus d’être née loin de son village, Ayané a un prénom imprononçable par les siens.
Ces parents, qui s’étaient crus tellement plus intelligents que tout le monde, avaient crée de toutes pièces un nom qui ne correspondait à rien. Ce faisant, ils avaient décrété que leur enfant serait seule à jamais.
Le parcours scolaire d’Ayané, puis ses études en France ne font qu’entériner cette exclusion.

Au moment où Ayané revient à Eku, sa mère est mourante et le pays est meurtri par la guerre civile.
La mort de sa mère est inéluctable : cela fait 15 ans que son esprit a quitté son corps. Ayané ne peut se battre contre les puissances supérieures et elle accepte cette mort.
Mais quand peu après des hommes sanguinaires sacrifient un enfant, Ayané ne peut qu’être révoltée.
Quel est ce pays ? Comment peut-on accepter de vivre en ayant commis ces atrocités ?

Cette histoire est encore plus perturbante que Contours du jour qui vient , plus sombre aussi.
J’ai tenu bon lors de la lecture de certains passages, mais que c’était dur ! Si je devais comparer ce roman à un film, je citerais « le Pianiste ». Lors de la projection du film, j’en ai pris plein la figure et je ne pense pas revoir ce film un jour. Mais je me devais de le voir. Pour ce livre, c’est la même chose.   

L’action se déroule dans un pays imaginaire, mais comment ne pas prendre ce livre pour « un miroir qu’on promène le long d’un chemin » ? (Stendhal)
De son point de vue, la vie entière des Africains se passait à échapper la mort. Ils ne semblaient même pas se rendre compte qu’elle les environnait. Elle était dans les cours d’eau au fond desquels proliféraient des vers. Ces derniers causaient des ulcères qui rongeaient la chair des enfants. Elle était dans l’eau des boissons, dans les mares qui stagnaient aux abords des habitations (…) La mort était partout dans l’ignorance des populations. Et la mort était dans les traditions.
Mais ce roman ne contient pas qu’un seul point de vue (Ayané pourrait représenter le point de vue de l’européen). Sa richesse est d’en proposer deux autres qui laissent le lecteur en pleine interrogation à la fin de ce livre.

Ed. Plon et Pocket, 214 p, 6€

L’avis de Gangoueus

Commentaires sur Seul sur la mer immense de Michaël Morpurgo

Le Roi de la forêt des brumes et Le Royaume de Kensuké m’avaient littéralement transportée. Aussi je ne pouvais passer à côté du nouveau roman de Morpurgo.

1947.
Dans ce contexte fort troublé, le petit Arthur âgé de 5 ans quitte l’Angleterre. Il fait partie de ces orphelins qu’on envoyait en Australie, à l’instar des délinquants.
Seul, il fait la traversée vers ce nouveau continent. Le seul lien qui le rattache à sa famille désormais détruite : une petite clé que sa sœur Kitty lui a remise.
Cette clé et un air : London Bridge is falling down.
Très vite, il se lie d’amitié avec Marty. Cet enfant, de quelques années son aîné lui sert de guide sur le bateau. Et une fois arrivés sur la terre ferme, ils ne se séparent plus.
Heureusement d’ailleurs. Qui sait ce qui serait arrivé au petit Arthur si Marty n’avait pas été là pour le défendre de la cruauté de Piggy Bacon.
Cet homme est un bourreau incarné. Alors oui ! Il récupère chez lui de nombreux orphelins, mais pour lui ces enfants ne lui servent qu’à défricher ses terres.
Un enfant naît dans la péché, et doit se plier à la volonté de Dieu. Telle est notre tâche à présent, que de vous apprendre à le faire.
Pas de câlins au ranch Cooper ! Juste de la soupe, du pain et des coups de fouet.
C’est dans cet univers hostile que grandissent Marty et Arthur.

La première partie du livre raconte donc l’enfance d’Arthur. Difficile de grandir quand on ne possède pas de racines. Malgré tout ce petit bonhomme arrivera à tirer son épingle du jeu.
Ce début n’est pas très gai, mais l’amitié entre les deux jeunes garçons et leurs rencontres avec d’autres personnages donnent à ce livre une teinte sépia.
La seconde partie m’a moins plu. Le changement de narrateur (mais je ne vous en dis pas plus) et le style différent m’ont ennuyée. Oh, pas beaucoup, mais assez pour que le livre perde de son piquant.
Si je devais lire de nouveau ce roman, je ne regarderai pas la quatrième de couverture car elle dévoile pas mal de péripéties …
Le Times a écrit que c’était le meilleur roman de Morpurgo. Je le trouve inégal … une superbe première partie gâchée par la seconde.

Ed.Gallimard Jeunesse, 15€, 295p

L’avis de Clarabel , et celui de Belle Sahi

Commentaires sur Siffler sur la colline

J’ai attendu, attendu, ils ne sont jamais venus.
Zaï, zaï, zaï, zaï
Zaï, zaï, zaï, zaï
Zaï, zaï, zaï, zaï
Zaï, zaï, zaï, zaï

* Mais qu’est-ce qu’elle raconte ? *

Aujourd’hui, je devais voir pour la première fois les morpions de 6ème. Fébrilement, j’avoue, car  je ne sais pas si je vais pouvoir gérer les dix mille questions :
-Madame, on écrit en rouge ?
-Madame, on la colle où la feuille ?
-Madame, on saute une ligne ?
-Madame, j’ai envie de faire pipi !
-Madame, j’ai déjà fait pipi sous ma chaise !

Il faut croire que le fonctionnement de l’établissement est encore bien obscur car ils ont oublié, oui, oui, oublié le cours de français.
A 15 heures, ils ont pris la tangente, à défaut de l’orthographe.
J’vous jure …
Ils sont forts tout de même !  Même absents, ils m’en font déjà voir.
Second round demain.

Commentaires sur Ma rentrée en smileys

Si je savais dessiner, je vous ferais de jolis dessins. Mais comme je dessine comme un enfant de 5 ans, je vous la fais en smileys.

Lundi :
Angoisse quand je découvre mon emploi du temps. Les heures supp’ cumulées au latin, ça donne un emploi du temps qui n’est pas du tout conforme à mes vœux. Je fais plus de la moitié de mon service sur deux jours. Le seul avantage : j’ai une journée de libre. Espérons qu’elle ne serve pas à rattraper mes autres journées de foliiiie.

Mardi :
Chaque année c’est le même rituel.
Préparation de la tenue de la rentrée, mise en beauté avec un détour chez le coiffeur , petits soins des ongles ,petit masque à l’argile pour être pimpante le jour du débarquement des morpions.
Et la veille de la rentrée, je fais toujours le même cauchemar. Les morpions hurlent, grimpent sur la table … Cela dit, j’évite le rêve où j’oublie de m’habiller. C’est déjà ça !
Le jour J  : petit tremblement imperceptible mais vite dissipé.

Mercredi :
La reprise se fait déjà sentir … n’oubliez pas, je suis une fainéante de fonctionnaire !

Du coup, le blog est laissé de côté. Pour l’instant, je dois reprendre le rythme. Dès que j’ouvre un livre, mon esprit ne veut pas se brancher sur radio-bouquin. Non, lui il reste branché sur radio-école, le mufle ! Du coup au bout d’une page, je n’ai fait que penser aux élèves, à la brillante idée de cours que je pourrais avoir.

Ma bonne résolution de l’année ? Eviter de ne penser qu’aux élèves et m’occuper de moi. Cétypabo ?
D’ailleurs je retourne lire le dernier Morpurgo.

Qui es-tu Alaska ? John Green

Une couverture noire, une écriture enfantine, des paroles obscures et un labyrinthe ont attiré mon œil.
Que signifient ces phrases juste en dessous du titre ?
Premier ami
Première fille
Dernières paroles
Le petit détour vers la quatrième de couverture m’a définitivement conquise :
« Qui es-tu Alaska est LE roman de l’adolescence : les amitiés fortes, l’amour, la transgression, la soif de connaissance et la fondamentale quête de sens. »

***

C’est décidé ! Miles Halter souhaite partir loin de des parents pour pouvoir vivre de nouvelles expériences. Ici, en Floride, rien ne le retient. Hormis ses parents … mais à 16 ans, il a davantage envie d’être avec ses copains. Le problème est qu’il n’en a pas. Même lors de sa fête d’adieu, seuls deux élèves – à qui il n’a rien à dire- font acte de présence. Mais Miles s’en fiche. Ce qui l’intéresse ? Les dernières paroles des gens célèbres.
Lors de cette dernière soirée si insipide, Miles ne se doute pas encore qu’il vivra des moments inoubliables en Alabama …

Dès son arrivée au pensionnat de Culver Creek, son voisin de chambre, Chip, donne le ton.
– Ce ne sera pas avec moi que tu connaîtras les weekendeurs (* les branchés du lycée) !
Et d’entrée, il affuble Miles d’un sobriquet étonnant : Le Gros. Ce sobriquet le fait sourire … lui le maigrichon.
Dans l’heure qui suit, Miles fait la connaissance des deux meilleurs amis de Chip, alias Le Colonel : Takumi, un japonais qui a la manie de parler la bouche pleine, et Alaska. Coup de foudre de Miles quand il la voit. Mais comme le dit le Colonel, c’est chasse gardée car elle sort avec un étudiant depuis plus de 6 mois.

Cette fille est un réel mystère ! De souriante, elle peut passer à méchante … mais tout le monde semble avoir accepté le caractère lunatique de la demoiselle…

Les journées du petit groupe se déroulent sans anicroche et la vie de Miles est à un tournant. Il a enfin des amis ! Bien-sûr, ils ne sont pas conformes à l’idéal amical de papa-maman, mais avec eux il s’amuse ! Première cuite, première cigarette. Le tout sans se faire voir par l’Aigle (le proviseur). Alors ils planquent leur vodka dans du lait ou fument dans la salle de bain en faisant couler la douche. Le petit groupe aime aussi faire des blagues. Et les weekendeurs sont les premiers visés…

Cette première partie est celle qui m’a le moins plu. Les péripéties que je lisais étaient celles d’adolescents. C’était bien écrit, mais je n’arrivais pas à trouver cette fameuse emprise qu’on attend tous d’un roman.
Sauf que ce récit chronologique était curieusement daté. A chaque début de chapitre, il y avait un décompte.
Cent trente six jours avant …. Cent dix-huit avant… Hum … Mais avant quoi ? Comme je suis curieuse, je voulais au moins lire jusqu’au jour J.
Et je ne fus pas déçue, car c’est à ce moment-là que le livre prend tout son sens, à ce moment-là que je n’ai pas pu lâcher le livre.
Déclic.
Dans cette seconde partie, après ce fameux événement, le récit prend une autre ampleur. Le ton si léger de la première partie se fait moins présent.
Finalement, je suis contente d’être arrivée à ce fameux jour J. Contente de ne pas avoir lâché un livre qui est plein de surprises. Et je comprends mieux la quatrième de couverture.
La vie explose dans ce livre qui fait rire et fondre en larmes l’instant d’après et qu’on voudrait ne jamais finir.

Premier roman de John Green. Jeune homme à l’écriture prometteuse. Le roman est classé dans la littérature jeunesse : il vaut mieux le réserver à un public mature ( 15 /16 ans) car certaines scènes pourraient choquer les plus jeunes et la résolution du livre pourrait ne pas être comprise.

Ed. Gallimard Jeunesse (Scripto), 365p, 13€

Commentaires sur Découvrir Paris est un jeu d’enfant !

A la libraire du musée du quai Branly, j’ai acheté ce petit guide qui, ma foi, me convient bien. Il y a tellement de balades à faire dans Paris que, finalement, je ne sais jamais par quel bout commencer, et ce guide est assez complet pour satisfaire ma curiosité. Les thèmes du sommaire sont complets et peuvent plaire aux garçons comme aux filles.
« Animaux domestiques », « Art contemporain », Guerres mondiales »…
Plus de cinquante entrées !
Si je prends au hasard (oui, oui au hasard !) l’entrée : « Gaulois et Romains », je me rends compte que je peux aller dans 5 musées différents.
Au Louvre, forcément.
Le guide m’invite alors à accéder à la salle 30 du Louvre,  la galerie des mosaïques. Un petit résumé rapide et ludique m’indique ce que je trouverai dans cette salle.
En bas de page, le guide me conseille de me procurer le livre Le Carnet d’Ulysse, si je souhaite approfondir ma visite. 
Si je tourne les pages, on me recommande aussi le Musée Carnavalet (où je pourrai trouver une maquette de Lutèce, des stèles funéraires, des jouets d’époque gauloise), la crypte archéologique du parvis de Notre-Dame, les arènes de Lutèce, les thermes de Cluny.
Chaque visite est accompagnée d’une suggestion utile ; et les nombreux encadrés violets permettent de faire des points historiques.

Le plus de ce guide ? Toutes les visites conseillées sont faites « à hauteur d’enfant » et un pictogramme signale les visites accessibles aux moins de cinq ans.
Mais me direz-vous .. pourquoi acheter ce guide alors que je suis une adulte ?
Tout simplement car je les trouve plus attrayants.

Découvrir Paris est un jeu d’enfant d’Isabelle Calabre – Ed. Parigramme

Commentaires sur Les voisins

Les voisins, on ne peut y échapper … surtout en région parisienne où le moiiiiiiindre espace libre est tout de suite acheté par un grand opérateur mobile.
Du coup, j’ai des voisins. Comme tout le monde. Et comme tout le monde, je dois faire avec.
Même si je ne les connais pas beaucoup, j’ai déjà déjà repéré certains profils (j’ai toujours rêvé d’être profiler …)

Y a les voisins sympas, chez qui on peut refaire le monde autour de plusieurs quelques  bouteilles de rosé. Vu que nous avons les mêmes centres d’intérêt (pfffffff non je ne parlais pas du rosé), on peut rester longtemps à discutailler devant le portail ou dans le jardin.
Y a le voisin un brin casse-pieds qui vient sans avoir été convié et qui se tape l’incruste dès le premier soir, à 23 h, quand je suis toute seule …
Puis y a les voisins bizarres.
Alors oui, je suis une trouillarde. Mais ce qui suit est tout de même étrange.
Mes voisins germains (les plus proches) sont des êtres tout à fait normaux que je classerais parmi les gens sympas.
Sauf …
Sauf qu’ils vivent les volets fermés. Alors l’été, rien de plus normal.
Mais l’hiver !
On cherche tous le moindre rayon de soleil et on se plaint de devoir allumer la lumière dès 17 h (raaahhh et dire qu’on retourne bientôt en hiver) et eux, ils se la jouent volet fermés.
Du coup, mon côté détective privé (je regarde la série Véronica Mars en ce moment, ça accentue mon penchant) a pris le dessus.
Mais du coup je ne sais plus ce que je dois penser de cette découverte.
Alors que je lisais tranquillement dans le jardin, j’entendis un bruit chez les voisins. Zioup, à travers mes lunettes mouche, je regarde discrètos du côté du bruit et là … et là !!!! Le volet s’ouvre !
Miracle ?
Non. Car le volet était ouvert par une main munie d’un gant chirurgical.
*musique de psycho*

Pour moi l’équation est simple. Gant en latex = scalpel dans l’autre main.
L’horreur s’incarnait.
Et là mon cerveau travaille vite.
La voisine découpe des chats en guise de repas …
La voisine torture son mari
Ce sont des vampires et ils doivent vivre les volets fermés …

Bon, depuis j’en ai parlé à l’Homme qui a ri. Sa mère aussi. Ça doit être héréditaire.

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