Le Gruffalo

« Le Gruffalo » est l’adaptation d’un succès de librairie britannique (10 millions d’exemplaires vendus, rien que ça) : ce film d’animation de 25 minutes ravira, j’en suis sûre, les petits cascadeurs en herbe ! 
Pour tout vous dire, en mère indigne, Tro’Gnon a regardé avec moi ce film, et il est resté scotché devant l’écran, subjugué par le graphisme et l’histoire (enfin, ça c’est moi qui le dis. Mais en tout cas, il est resté les yeux rivés sur l’écran.)

« Le Gruffalo » est une histoire inventée par une maman écureuil pour ses deux petits monstres. Tout commence par une souris qui se balade dans une forêt bien sombre. Brrrr. Attention petite souris, tu  pourrais rencontrer de vilains monstres tapis dans les recoins.
Et c’est le cas. Un vilain renard sort le bout de son museau et vient chercher des noises à notre vaillante et mignonne souris. Et manque de bol, le plat préféré du renard est la souris …
Mais cette dernière a plus d’un tour dans son sac, et la voici qui rétorque qu’elle a rendez-vous avec un de ses amis, le gruffalo. Le renard est bien embêté, il ne sait pas quel est cet animal. La souris lui apprend alors que le gruffalo a de graaaandes griffes, une verrue sur le nez, une machoire d’acier, et pour couronner le tout, son plat préféré est le renard. 
Le renard part la queue basse, tout apeuré …
La souris rit sous ses moustaches. Le renard est bien sot pour ne pas savoir que le Gruffalo n’existe pas !
Sur son chemin, la petite souris fera d’autres rencontres terrifiantes, mais toujours avec le même aplomb, parlera de ce fameux Gruffalo … Jusqu’à ce qu’il en rencontre un en vrai.
Là, les choses se corsent.

Un graphisme intéressant car il mélange de la 3 D avec du volume (regardez la bande annonce ci-dessous, vous vous rendrez mieux compte), un zeste de monstres, une bonne touche d’humour, une petite souris qui n’a pas la langue dans sa poche : voici un petit film d’animation comme je les aime. Et la morale de cette fable dans tout ça ? Il semblerait que le pouvoir des mots soit au centre de l’intrigue. Vouc comprendrez alors pourquoi j’ai moi aussi eu les yeux rivés sur l’écran, me délectant autant que Tro’Gnon de cette histoire.
Ah la joie d’avoir des enfants pour retomber en enfance !

 

Primé à Annecy, nommé aux Oscars, ce Gruffalo fera aussi parler de lui dans les chaumières. 

Film d’animation réalisé en 2009 par Max Lang, Jakob Schuh, avec la voix de Helena Bonham Carter en VO.

Dès deux ans.

En bonus, un livret d’activités et même des fiches destinées aux enseignants. 

Commentaires sur Résultats du concours « la couleur des sentiments »

J’ai un peu tardé, puisque le concours se terminait le 4. Mais que voulez-vous, il me fallait du temps pour entrer avec mes 4 doigts (oui, mon cerveau ne va pas au-delà de 4) tous vos noms dans le chapeau. 

Avant de donner le nom du gagnant ou de la gagnante, je tenais tout de même à pousser une gueulante. Certes, le concours est ouvert à tous (il ne manquerait plus que seules certaines personnes puissent y participer …) Mais qui dit ouvert à tout le monde ne dit pas non plus ouvert à tous ceux qui auraient oublié d’être polis. 

Quand on ne m’envoie que la réponse (au passage, Rosa Parks) et SEULEMENT la réponse, sans bonjour, ou au revoir (le niveau 2 consistera à dire « merci ». Mais je dois beaucoup demander), je trouve cela très limite. 
Alors je vous passerai sous silence que certains m’ont quasiment insultée par mail (c’est toujours facile et petit) quand je leur ai demandé de dire bonjour …

Ça donne vraiment envie de faire gagner ces gens-là

Alors certes, j’ai eu 187 bonnes réponses. Mais aucune gloire à en tirer…

Mais passons au gagnant ! 

 

 Aifelle !!!

Bravo à toi ! J’attends tes coordonnées pour l’envoi du DVD ! 

 

[Concours] Gagner deux DVD de « La Couleur des sentiments ?

Le 29 février prochain sort en DVD le film « La Couleur des sentiments ». J’avais adoré le livre (mais pas chroniqué ici), et j’attendais justement sa sortie en DVD pour le voir. 

Ce matin, vous avez la possibilité de gagner deux DVD du film. Deux gagnants, donc

Pour vous départager, il vous suffit de répondre à l’unique question suivante :

Quelle femme a refusé, dans les années 50 de laisser sa place à un homme blanc, alors que la loi l’obligeait à lui céder sa place ? 

Envoyez votre réponse à bric.book[at]orange.fr, pourtant l’objet [concours - DVD - CouleurSentiments]

Le concours se terminera le 4 mars, à minuit. 

Vous avez la possibilité d’augmenter votre chance au tirage :

* parler de ce concours sur votre blog

* tweeter cet article 
 © 2012 DREAMWORKS II
DISTRIBUTION CO., LLC *

Merci de me le dire dans votre mail ou en commentaire ci-dessous ! 
 

Bonne chance à vous ! 

 

« Découvrez ci-dessous un extrait des bonus du DVD – L’histoire d’un succès – VOST »


Commentaires sur « Le tour du monde en 80 jours » au café de la Gare

En ces temps moroses, pourquoi ne pas aller voir une pièce de théâtre qui muscle nos zygomatiques ?

Tout le monde connaît ce classique : Phileas, suite à un défi, se lance dans un voyage fabuleux, celui de faire le tour du monde en 80 jours. Défi presque irréalisable, mais avec son fidèle compagnon Passepartout, il fera de jolies rencontres … 

Sébastien Azzopardi a fait le pari fou de mettre en scène un roman d’aventures : comment gérer la multitude lieux et de personnages ?
Eh bien, en détournant ce roman d’aventures en pièce comique ! Et la mayonnaise prend, et bien en plus.

Farce, théâtre de boulevard, comique de répétition, anachronismes en cascade : des ingrédients qui ont fait leurs preuves et qui fonctionnent une fois de plus ! 
Bien-sûr, si je vous dis que les personnages prononcent les noms de Carla Bruni, de Zidane, vous allez me regarder bizarrement. Mais les anachronismes permettent de jolis clins d’oeil et de francs sourires. 

Les différents lieux sont symbolisés par quelques accessoires bien typiques et les nombreux personnages (près de 40 ?) sont tous joués par la troupe composée de 5 acteurs, ce qui donne d’ailleurs lieu à quelques répliques comiques. 

Bien-sûr, si vous souhaitez voir une pièce à l’humour fin et délicat, je ne suis pas certaine que ce soit la pièce à voir (l’humour n’est pas non plus gras ou grossier, mais nous sommes ici plus près du théâtre de boulevard que d’une comédie classique.)

Ajoutons à cela quelques scènes chantées ou dansées, une autre en accéléré et vous comprendrez que le rythme de cette pièce ne retombe jamais.
D’ailleurs les comédiens – même après plus de 1000 représentations – prennent toujours autant de plaisir à jouer, risquant parfois des fous rires incontrôlés. Mais c’est aussi ça la magie du théâtre.  

 

Au Café de la Gare, 41 rue du Temple, 75004 Paris, jusqu’en 2011. Tarif Normal 24€, Réduit 20€, Jeunes et étudiants 15€, et pour les moins de 26 ans, du dimanche au jeudi 10€ au guichet.
Ou en DVD si jamais le froid vous fait hiberner.

 

 

Du coup, ça me permet de relancer un challenge que j’ai laissé de côté. Me pudet …  
Cela dit, je ne vous oublie et je mets régulièrement tous vos liens dans le billet récapitulatif, colonne de droite ! :)

Commentaires sur Résultat du jeu concours « le tour du monde en 80 jours »

Tadaaaaaaaaaaaa ! Qui voyagera très bientôt en compagnie de Phileas Fogg ? Mon chapeau a tiré au sort 5 noms.

Mais avant tout, les bonnes réponses :

1. Jules Verne
2. Le Morning Chronicle

Bravo à vous !

Pour ceux qui ne m’auraient pas donné leur adresse, envoyez-la moi par mail.

Merci à tous d’avoir participé, merci aussi à ceux qui ont relayé l’information. 

Bonne journée sous cette neige qui semble tenir bon, même en région parisienne … brrrrr

Commentaires sur Mother fucker de Florence Foresti

Dans son dernier spectacle, Florence Foresti revient avec humour sur les joies de la maternité.
La grossesse ? Une gastro de neuf mois. Le seul avantage : on a de beaux cheveux et de beaux ongles, mais personne n’a encore dragué avec ses cuticules.
L’accouchement ? Toutes les mères ont signé une clause de confidentialité et elles sont contraintes au silence. Au mieux elles ne peuvent dire que deux ou trois phrases sur leur accouchement (mais soft !), histoire que ça ne fasse pas trop louche.

Vous l’aurez compris, Foresti fait valser les clichés et donne une autre image de la maternité. Bien sûr, son spectacle n’est pas uniquement centré sur ce thème.
Dans la « mother » réside une « fucker » qui aime sortir le soir, boire jusqu’à plus soif, ce qui donne un être hybride : la mother fucker, être scindé en deux qui devient gâteuse devant les babillements de sa petite fille mais qui trouve que la nourrice est la meilleure invention. Et ce, même si elle est gothique.

Les situations sont drôles mais pas hilarantes non plus. Un peu faciles et trop décousues, puisque Foresti ne parle pas seulement de la joie d’être mère.
D’ailleurs pour moi, le meilleur sketch est celui du rappel …

Un spectacle en demi-teinte. Je devais aller le voir en décembre dernier, mais mon énorme bidon avait eu raison de moi. Finalement je ne regrette pas d’avoir attendu la sortie DVD de ce spectacle. Cela reste tout de même un bon divertissement, mais je m’attendais à rire davantage. Je ne pense pas que ce soit uniquement un avis féminin (on pourrait se dire que je ne partage pas sa vision de la mère.), puisque mon homme a eu la même impression que moi.

Commentaires sur DVD « le tour du monde en 80 jours » à gagner

Hop, hop, c’est reparti pour un concours ! C’est Noël avant l’heure.

* chant de Noël en fond sonore* (ne me remerciez pas)

« Le Tour du monde en 80 jours », un classique que Sébastien Azzopardi a mis en scène sous forme d’une comédie. Il s’agit d’un road-movie déjanté où se côtoient une princesse Indienne, un chinois fumeur d’opium, Jack le plus grand looser de l’Ouest ou encore l’inspecteur de police le plus nul de toutes les séries allemandes…
Spectacle vu par plus de 80 000 personnes, à votre tour de succomber à ce divertissement ! (D’ailleurs vous pouvez aussi retrouver ce spectacle au Café de la Gare à Paris.)

C’est ce DVD que Bric à Book avec les Studios Canal vous proposent de gagner. 5 DVD au total.

Pour avoir une chance de gagner, il faudra répondre aux 2 questions suivantes :

1. Qui a écrit Le Tour du monde en 80 jours ?

2. Au début du roman, dans quel journal Phileas Fogg apprend qu’on peut faire le tour du monde en 80 jours ?

Envoyez vos réponses à bric.book@orange.fr

Vous avez jusqu’à samedi 27 novembre minuit (heure du crime).

Les réponses qui ne prendront pas la peine de dire « bonjour » ne seront pas prises en compte.

Si vous souhaitez avoir deux chances supplémentaires d’être tiré au sort, vous pouvez 1) en parler sur votre blog (en me mentionnant le lien dans votre mail), 2) en parler sur facebook (et me l’écrire aussi dans votre mail.)

A vous de jouer !

Le Tour du Monde en 80 Jours, spectacle en DVD

Une comédie de Sébastien Azzopardi et Sacha Danino
Mise en scène: Sébastien Azzopardi
Avec Yan Mercoeur, Nicolas Tarrin, Alexandre Guilbaud, Romain Canard, Réjane Lefoul

©Studio Canal

Commentaires sur Mamma Mia !

Il existe des films qui nous filent la banane durant près de deux heures ! C’est le cas de Mamma Mia !
J’ai mis du temps avant de le voir, punaise, quelle erreur ! Je devais au départ le voir au cinéma, puis j’ai dû être occupée ailleurs. Lors de sa sortie en DVD, même chose … j’ai tardé. Jusqu’à ce que je prenne le temps durant les fêtes de Noël de le regarder.
Bon, si je vous fais un résumé de cette histoire, cela va vous sembler bien convenu et un brin guimauve sur les bords … d’ailleurs, ça l’est, mais ce film possède quelque chose en plus qui fait oublier le petit côté kitsch qu’a vu la presse lors de sa sortie au ciné.

L’histoire, la voici :
Sophie, la fille de  Donna (jouée par Meryl Streep), s’apprête à se marier et elle voudrait bien avoir à son bras son père qu’elle ne connaît pas. Elle a donc chipé le journal intime de sa mère et a découvert qu’elle avait trois pères potentiels. Elle les a donc invités à son mariage en espérant avoir une révélation en voyant son père.
Débarquent alors sur l’île les anciens amoureux de sa mère : Pierce Brosnan, Colin Firth et Stellan Skarsgard !
Pour le moment, Donna n’est pas au courant des manœuvres de sa fille. Et on se doute, vu le tempérament très entier et sauvage de cette femme, que cela ne va pas lui faire plaisir ! Donna gère en effet seule mais avec maestria un hôtel sur les hauteurs de l’île grecque Kalokairi et voir débarquer d’anciens flirts risque de la surprendre !

C’est dans ce décor paradisiaque que va avoir lieu ce vaudeville : ni drame ni pleurs, la recherche de ce père se fait dans la joie et la bonne humeur. Le tout est ponctué par des chansons d’ABBA interprétées par les acteurs eux-mêmes.

Ce film est en fait un grand bol de vitamines ! Comment pouvait-il en être autrement avec le soleil de la Grèce, l’entrain des acteurs qui ont pris plaisir à jouer cette comédie (et ça crève l’écran) et les chansons d’ABBA !
Et puis, certaines répliques font mouche. Quand par exemple Meryl Streep dit ne pas vouloir d’homme de 45 ans bedonnant et dégarni, on se dit qu’elle n’a pas dû bien regarder Pierce Brosnan ou Colin Firth !

Bref, un film à voir pour chanter, sourire, taper du pied, se dandiner ! De quoi se réchauffer en cette période hivernale !
Et puis, j’avoue avoir été bluffée par Meryl Streep ! Mince, à 60 ans, elle a l’énergie d’une fille de 20 ans ! Superbe !
Oui, parce que ce film donne en plus une éblouissante image de l’amour à 45 ans. Ça fait du bien de voir des histoires d’amour qui ne se cantonnent pas à l’âge pubère …

Un film à voir d’urgence ! (De Belle-Môman à Chairi-Chairi, tout le monde a aimé !)

La Bande-annonce :

Commentaires sur Les Enfants de Timpelbach – le livre et le film

Quand on est petit, on rêve souvent  d’un monde sans parents ! Un monde où les réveils ne seraient pas ponctués par les appels incessants de mère-chairie mais par la douceur du soleil sur notre visage, où les repas consisteraient à ne manger que des chips et du nutella (les deux ensemble, je n’ai jamais essayé), où l’école ne serait pas obligatoire ! Avouez que c’est tentant pour les enfants !
Eh bien, voici ce qui arrive à Timpelbach !
Lassés de réparer les bêtises de leurs chères têtes blondes, les parents décident un jour de partir du village et de laisser les enfants seuls.
Ainsi un matin, personne n’est là pour préparer un bon petit déjeuner équilibré et l’eau est coupée …
Mais très vite les enfants s’organisent : il faut élire un chef et répartir les fonctions !
De plus, il faut faire attention à la bande d’Oscar : les pirates, comme ils se nomment eux-mêmes, n’ont rien d’angelots, et, eux, ils sont bien contents que les parents soient partis pour continuer leurs bêtises !
Les enfants de Timpelbach vont-ils réussir à se débrouiller sans les adultes ? Et ces derniers, comptent-ils revenir un jour ?

J’ai d’abord vu le film avant de vouloir découvrir le livre. Chose étonnante, puisque d’habitude je préfère faire l’inverse. Mais là, ça faisait un an que ce livre était dans ma PAL, et malgré l’envie de découvrir ce récit, je n’avais jamais sauté le pas. Et puis, puisque le DVD était en promo (oui, parfois la découverte d’une histoire est bassement matérielle …), j’ai eu envie de le voir.
Finalement j’ai été agréablement surprise de la facture de ce film ! C’est surtout le traitement de la lumière que je saluerai tout d’abord. Souvent quand on regarde un film français (voire même européen), on sait d’après les couleurs que ce n’est pas une production américaine. Les pays ont souvent une façon bien caractéristique de filmer … Eh bien, là, ce traitement de la lumière est bluffant !
Il en va de même pour les costumes atemporels qui ne font qu’accentuer l’univers merveilleux déjà présent grâce à la lumière.
Si on s’attarde maintenant sur les personnages, ce sont bien-sûr les enfants qui ont la part belle. Les adultes dans le film ne sont là que pour décorer l’ensemble, et ce malgré une grande distribution (Carole Bouquet et Gérard Depardieu par exemple). Eh bien ces enfants incarnent vraiment bien leur personnage.

Lorsque j’ai lu le livre, cet aspect féerique s’est moins fait sentir. L’univers du conte n’est plus aussi présent. Bien-sûr, cela reste un roman d ‘apprentissage, mais le film possède une petite touche en plus.
Le film est finalement assez fidèle à l’histoire de Winterfeld, hormis quelques petits changements qui n’enlèvent rien à l’histoire. Par exemple, dans le livre, c’est un facteur qui raconte après coup l’épopée des parents ; et toujours dans le livre, le narrateur est Michel Manfred … Finalement ces changements n’entachent pas l’histoire originale.

Le film joue en fait sur deux tableaux : celui du conte et celui de la comédie. Et du coup, on passe un bon moment. D’ailleurs, j’ai souvent pensé à « La Guerre des boutons ». Finalement, étonnamment, je préfère le film au livre. En somme, c’est un premier film réussi pour Nicolas Bary !

La bande-annonce :

 

Ed. Livre de poche jeunesse, 218 pages, 5 €
Adaptation cinématographique de Nicolas Bary,1h35

Objectif PAL : 3/36

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Commentaires sur Orgueil et Préjugés ( Version de la BBC)

Après avoir vu l’adaptation de Joe Wright et lu le livre d’Austen, il fallait bien que je complète ma collection avec cette série. Le film ne m’avait pas du tout convaincue, aussi je ne devais pas rester sur « cet échec ».
Je ne reviendrai pas sur les différents faits de l’intrigue : elle reste toujours la même. : les préjugés et l’orgueil ouvrent toujours le bal de cette histoire avant de laisser  place à l’amour …
L’intérêt de cette série réside surtout dans sa longueur : les six épisodes permettent au réalisateur de ne pas faire trop de coupes. Du coup, il n’a pas été obligé de passer sous silence certains faits essentiels au déploiement du ton de l’histoire. En effet, dans le film de Wright, j’avais trouvé l’ensemble un peu trop porté sur la guimauve, laissant peu de place à l’ironie sous-jacente du narrateur. Dans cette série, ce ton est bien rendu car on retrouve vraiment la verve du livre. Cette longueur qui pourrait effrayer celui qui se lance dans cette aventure est en fait un réel avantage !
D’autant plus que les acteurs sont vraiment crédibles. Jennifer Ehle joue souvent de ses regards et de son sourire narquois, ce qui rend son jeu parfait. Quant à Colin Firth que je ne connais que peu (je crois ne l’avoir vu que dans Bridget Jones), il a su incarner parfaitement les deux versants de Darcy : sa froideur et son petit côté hautain au début de l’histoire sont vite oubliés par ses regards de braise dans la suite de l’histoire …
D’ailleurs, le casting est dans l’ensemble très bien réussi. Même si le choix de Jane m’a étonnée (dans cette série, Elisabeth est presque plus jolie que sa sœur), le reste m’a bien plu. Une mention spéciale pour Alison Steadman qui joue Mrs Bennet. Elle m’était tellement insupportable que j’ai été soulagée de moins la voir dans les trois derniers épisodes. Brrrr quelle voix stridente !
Si on se tourne du côté des décors ou des costumes, là encore ils reflètent vraiment l’idée que j’ai de cette époque. Bon, je ne suis pas non une spécialiste, mais dans cette série, Elisabeth n’a jamais les cheveux détachés (alors que dans l’adaptation de Wright, elle arrivait chez Mr Bingley les cheveux défaits.) Le réalisateur a donc trouvé un autre moyen de montrer aux spectateurs l’esprit libre de Lizzy. Quant aux domaines, je ne serais pas contre un petit séjour à Pemberley  ! (surtout si Colin sort de nouveau avec sa chemise trempée)
D’ailleurs à ce propos, l’ajout de cette scène ne me choque pas du tout. Je trouve qu’elle montre à quel point Darcy est désemparé face à ses sentiments. Dans cette série, le bouillon de sentiments contradictoires se voit vraiment bien, montrant ainsi les affres de l’amour.
Alors bien-sûr, il n’y a pas vraiment de recherches de plan particulier, d’effet de zoom ou de travelling, les jeux de lumière sont absents, mais en contrepartie cette série est très fidèle au roman. Les six heures passent donc très vite.

BBC : 6 épisodes de 50 min. Série récompensée par 15 prix internationaux dont quatre nominations aux Emmy  awards.

Lou et Isil ont aimé elles aussi.

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