De Buzzati, je connaissais Le K ; après le conseil de collègues, j’ai choisi de découvrir un livre de Buzzati pour les petits. J’aurai une 6ème l’an prochain, et c’est avec plaisir que je me replonge dans le littérature-jeunesse.
Cet hiver-là s’annonce terrible. Le froid est si intense que les ours ne trouvent plus rien à manger.
« Descendons dans la plaine avec les hommes ! » proposent les plus courageux. Comme le roi Léonce ne connaît pas la cruauté des hommes, il trouve l’idée bonne.
Commence alors un long périple pour les ours.
Ils sont à peine partis qu’ils doivent déjà combattre la terrible armée du Grand-Duc, qui comme tous les dictateurs qui se respectent- est un homme cruel. Mais les ours, malgré leur air naïf, ont plus d’un tour dans leur sac ! Et c’est ainsi que d’énormes boules de neige mettent l’armée des hommes en déroute.
Face à la victoire des ours, le professeur De Ambrosiis -un peu magicien sur les bords- sort des bois pour apporter de l’aide aux ours.
Tiens, tiens, en voilà un qui semble bien opportuniste …
Le Roi Léonce écoute le vieil homme et se dit qu’il a en face de lui l’homme qui pourra retrouver son fils Tonin, autrefois enlevé par des chasseurs …
Le récit sera semé d’embûches et les ours arriveront même jusqu’à la Capitale. Mais gare à ceux qui au contact des hommes s’approprieraient leurs vices !
Comme le dit le narrateur :
« Ceci se passait il y a bien longtemps
Les bêtes étaient bonnes, les hommes barbares en ce temps. »
Quand on ouvre le livre, on s’attend à lire une pièce de théâtre. En effet, Buzzati présente tout d’abord les personnages et le décor à la manière d’une pièce. Mais c’est un véritable récit épique qui commence.
Buzzati respecte donc les caractéristiques de l’épopée, allant même jusqu’à insérer des vers.
Le conte se mêle aussi au récit épique et le lecteur croisera un troll, un croquemitaine, un serpent venu de la mer et des fantômes…
L’histoire devrait plaire aux plus jeunes car les scènes d’actions ne manquent pas dans ce livre, et le narrateur prend souvent le lecteur à partie en l’interpellant. Les illustrations de Buzzati lui-même et les jeux situés en fin de livre achèveront de conquérir le cœur des petits.
Un de ces jours, essaie-toi au « Désert des tartares » de Buzzati, un de ces livres qui laissent cois les lecteurs, un livre dans lequel il ne se passe pratiquement rien et pourtant, un de ces livres qui marquent la mémoire de façon indélébile.
Et après on se demande à quoi tient le génie ?
je crois que ce livre est déjà dans ma bibliothèque.
J’ai fait découvrir ce livre à mes 6e. Si la couverture les effraie parfois (si, si), ils se plongent le plus souvent avec délice dans cette histoire.
Passionné de Buzzati j’arrive ici par hasard comme souvent sur la Toile.Je reviendrai.Quant au désert des Tartares c’est le livre qui m’a le plus impressionné de toute ma vie.
trop nul