1916
Etienne est un jeune poilu déjà vieilli par la guerre. La vie dans les tranchées est à la limite du supportable. Comment garder son innocence alors que les visions d’horreur s’enchaînent ?
C’est la mort qui rythme son quotidien.
Quelle est cette odeur nauséabonde ? Seraient-ce des gaz envoyés par l’ennemi ?
Fausse alerte, cette odeur ne vient pas des gaz.
Ce n’est qu’un mort qui refait surface…
Quand on en arrive à être soulagé de ne voir que la mort, c’est que tout espoir est parti.
Tout espoir ? Non.
Étienne a une chose qui le maintient en vie : sa marraine de guerre. L’arrivée d’une de ses lettres lui redonne le sourire. Les quelques cadeaux qu’elle glisse dans son colis et surtout ses mots sont pour lui un don précieux. Il ne l’a jamais vue, mais un lien s’est tissé entre eux, au fil des lettres envoyées.
Ses camarades du Front le charient.
– Alors, et ta dulcinée, quand la vois-tu ?
Mais Étienne tient bon. Il ne la considère pas comme sa dulcinée. Mais un jour, peut-être il se décidera à rencontrer Marie-Pierre, sa marraine de guerre. Pour l’instant, il pense surtout aux assauts allemands. La permission est loin d’arriver.
De la terreur des tranchées à l’émoi de la première rencontre entre Etienne et Marie-Pierre, ce court roman historique permet d’avoir une vision réaliste de la première guerre mondiale.
Le récit entrecoupé des lettres échangées entre le soldat et sa marraine de guerre est très facile d’accès. Les combats plairont aux garçons et les filles devraient aimer la relation amicale voire amoureuse entre Etienne et sa marraine de guerre.

Et merci pour ce joli moment que tu nous offres avec cette vidéo !
Je note !
@Florinette :
C’est une belle histoire humaine malgré le contexte fort peu plaisant. (Doux euphémisme)
De rien pour la vidéo.
Je t’en ai parlé ?
Sinon je lis « Sur la tête de la chèvre » en ce moment !