Commentaires sur Le hérisson (film)

Voir l’adaptation d’un roman qui m’a émue m’a toujours posé de nombreux problèmes (böh, rien de vital grave, cependant …) Quand j’ai appris que le roman de Barbery sortait au ciné, j’étais à la fois contente de voir quels seraient les choix opérés par le réalisateur, mais aussi sceptique (erff, ne vont-ils pas dénaturer cette histoire ?)
Quand Stéphie (cette grande chanceuse avait gagné deux places pour « Le Hérisson » …. d’ailleurs elle devrait jouer au loto !  ) m’a proposé d’aller voir le film avec elle, je n’ai pas hésité. C’était un signe du destin qui me poussait gentiment par derrière ! Ça ne pouvait être que ça ! Puis, c’est toujours l’occasion de s’échanger des livres, d’aller regarder de jolis livres sans en acheter et en acheter très raisonnablement.

L’intrigue de base est toujours la même : dans un immeuble cossu de Paris, une jeune fille, en avance sur son âge et tellement dubitative sur ce que peut apporter la vie qu’elle compare l’existence à un poisson rouge dans un bocal, s’apprête à faire la connaissance de deux personnes (Renée la concierge et Ozu un nouvel arrivant dans l’immeuble) qui pourront peut-être lui apporter les clés qui ouvrent  la porte de la sérénité. En gros, des repères qui lui feront aimer la vie.
Enfin, pour le moment, cette jeune fille du doux nom de Paloma est encore en pleine crise, et elle souhaite se suicider le jour de ses treize ans. Mais avant d’en finir, elle filme son entourage. Son film sera la preuve de la fatuité de l’existence.

Me replonger dans cette histoire, c’est faire un bond de trois ans en arrière. Pour moi, les livres marquants sont toujours associés à un lieu, à une époque. J’ai aussi en tête des passages clés du livre, des passages sans lesquels le roman serait moins porteur … des passages chouchous qui doivent apparaître aussi dans l’adaptation.

Le casting des personnages est vraiment réussi : Garance Le Guillermic (Paloma) a un visage qui respire à la fois son intelligence supérieure mais aussi sa candeur, Togo Igawa (Ozu) possède cette élégance folle d’Ozu, du moins c’est ainsi que je l’imaginais en lisant le roman, quant à Josiane Balasko, elle est parfaite.

Les grandes lignes de la narration sont respectées, et le lecteur retrouve les passages clés du roman. Rien de bien novateur à ce niveau pour cette adaptation qui se dit « libre ». Cependant, en regardant plus en détail, il me semble que dans le film, la relation entre la petite et Ozu est bien moins marquée car ils ne font que se croiser. Dans mon souvenir, l’amitié entre Paloma et Renée était elle aussi plus rapide à se mettre en place, dans le film le lien entre elles est aussi fort que dans le livre, il apparaît cependant plus tardivement. La vraisemblance est davantage respectée dans le roman. Après tout, rien de plus normal, Paloma et Renée sont deux hérissons, et c’est un animal très long à apprivoiser. Mais il faut bien faire des coupes dans l’intrigue, sinon le film durerait des heures et des heures.
La réalisatrice a choisi d’adopter le point de vue de Paloma par le truchement de la caméra  de la jeune fille : grâce à cet outil, il devient possible de faire entendre les pensées de Paloma au sujet de ses proches, puisqu’en voix-off elle commente ce qu’elle filme. Malheureusement, choisir le point de vue de cette jeune fille est certes plus attendrissant pour le spectateur, mais tout un pan du livre se trouve supprimé : exit les phrase ampoulées de Renée qui montraient à quel point elle était à mille lieues de ressembler à l’image que les autres ont d’elle ! Aussi l’originalité de cette concierge est longue à arriver.
Néanmoins, ce ne sont que des points de détail, et l’essentiel est là : les émotions ressenties lors de la lecture du livre sont bien présentes, et peu à peu j’ai été bercée par l’intrigue et les acteurs.
Malheureusement la fin de film est un véritable gâchis ! Pour un peu, j’aurais l’impression que le tournage devait se terminer au plus vite ! Comment peut-on à ce point négliger la fin alors qu’elle constitue le point d’orgue du film ? C’est la fin qui donne la morale si émouvante de cette histoire !
De la fin, je me souvenais de camélias, et surtout d’une phrase : Car, pour vous, je traquerai désormais le toujours dans le jamais. La beauté de ce monde.
Que reste-t-il de cette phrase dans l’adaptation ? Rien. C’est dommage car sans cette fin, le film devient bancal et amputé d’une grande richesse.

Mon avis rejoint celui du journaliste de Ouest-France : Il manque forcément à cette transposition la magie des mots dans
lesquels les deux protagonistes exprimaient leur tempérament, leur
culture, leur quotidien. L’image est ici très réductrice par rapport au
pouvoir imaginaire et émotionnel du verbe pour installer des
personnages. Mais il reste dans ce propos sagement illustré dans ses
décors sobres la consistance d’une belle leçon d’ouverture à l’autre et
de méfiance contre les préjugés 

37 comments

  1. Paloma le chat says:

    Coucou,

    J’ai lu ce livre avec beaucoup d’intérêt moi aussi. Lorsque j’ai appris qu’il ferait l’argument d’un film, je m’attendais à ce que le personnage phare soit plutôt Renée et Balasko me semblait bien trop vulgaire pour ce rôle à mon sens difficile. Car comme tu le dis, c’est l’expression de cette double personnalité qui fait en grande partie le sel de ce livre. Donc je n’aurais pas été le voir. Mais en te lisant, ma curiosité est à nouveau piquée…
    Paloma

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  2. Stephie says:

    Ton billet arrive donc avant le mien. C’est un très beau billet, bravo ! La journée passée avec toi le fut tout autant

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  3. Leiloona says:

    @ Paloma le chat :
    (Hey, justement une Paloma sur c blog ! Joli pseudo !)
    Je pensais moi aussi que le réalisateur prendrait le point de vue de Renée, mais finalement ça doit être plus vendeur de passer par un enfant.
    Cela dit, je trouve que ce point de vue est très bien réussi.
    A bientôt !

    @ Stéphie :
    En fait, je n’ai toujours pas fini « L’Affaire Jane Eyre » : je suis lennnnnnnnte (et je fais souvent dodo aussi). Du coup, comme le film était encore bien frais dans ma tête, je me suis replongée dedans !
    Merci aussi pour cette journée placée sous le signe de la joie, et de l’étonnement aussi (m’en suis toujours pas remise, je crois !)

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  4. Roudoudou/Anne says:

    J’ai toujours hésité à aller des films tirés de livres que j’ai aimé, cette peur d’être déçue. Bon, là, j en’ai toujours pas lu L’élégance du hérisson (shame on me) mais je ne pense pas aller voir le film pour garder ma candeur quand je le lirai (enfin , surtout quand tu dis que la fin est dénaturée…

    (des achats raisonnables de livres ? c’est possible ça ?

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  5. Ankya says:

    J’ai beaucoup aimé voir le film, même si le livre est mieux (comme c’est pratiquement toujours le cas). Ca a été un petit moment de bonheur, et c’est sûr que comme toi je regrette que l’intrigue se soit moins tournée vers Renée.

    Par contre la mère de Paloma a l’air totalement possédée dans le film… plus que dans le livre, et on ne voit pas la copine de Paloma.

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  6. Mango says:

    Je vais d’abord lire le livre, après quoi j’espère voir le film à la télé! Beau billet en tout cas!

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  7. Aelys says:

    J’ai abandonné, sans raison particulière si ce n’est une petite lassitude, la lecture en cours de route (ce qui n’est pas dans mes habitudes !). Je me demandais si le film me donnerait l’envie de m’y replonger…

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  8. Karine :) says:

    Le livre me fait peur… je sais, c’est terrible mais j’ai peur d’être énervée par des stéréotypes « inversés »… Mais bon, si je veux réussir à le lire sans tout savoir, il va falloir que je me décide bientôt!!

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  9. Leiloona says:

    @ Roudoudou :
    Oui, je n’ai pas du tout aimé la fin : ça gâche même le reste du film, c’est dommage.
    Quant aux achats raisonnables : seulement 5 livres achetés, et certains d’occasion ! Si, si, j’ai été raisonnable !

    @ Aifelle :
    Je te comprends car j’avais la même peur.

    @ Mango :
    Il est sorti en poche il y a peu (ils devaient attendre la sortie du film, les petits malins)…
    Merci !

    @ Aelys :
    Oh, cela arrive … quand je l’ai lu, je crois que je n’ai pas pu le lâcher avant la fin.

    @ Amanda :
    Tu es la voix de la sagesse ! Moi, ma curiosité m’a perdue. Bon, cela dit, hormis la fin, l’adaptation n’est pas mauvaise non plus.

    @ Karine
    Comme on a fait tout un foin de ce livre, c’est difficile de l’ouvrir sans appréhension, c’est vrai.

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  10. Theoma says:

    C’est toujours un challenge d’adapter un livre au cinéma. Un challenge impossible ? J’irais le voir car ton billet et la BA m’ont donné l’envie.

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  11. despair says:

    je ne comprends pas pourquoi ce livre plait autant. je n’ai rien trouvé de’émouvant dans ce bouquin, peut etre serais passé à coté de quelque chose….

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  12. Leiloona says:

    @ Theoma :
    J’avais tellement aimé le livre que le risque de me déplaire était grand … finalement il s’en sort pas mal !

    @ Despair :
    D’après les commentaires que tu laisses ici, tu aimes davantage les univers « parallèles » : fantasy, merveilleux and co. Je me trompe peut-être …
    Tu n’iras pas le voir ?

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  13. Melmelie says:

    Moi non plus je ne suis pas une fan du livre même si j’en avais globalement apprécié la lecture jusqu’à quelques pages avant la fin. Je me serais attendue à une catastrophe pour l’adaptation mais ton billet est rassurant.

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  14. despair says:

    j’aime les univers parrallèles et le merveilleux anglais, c’est vrai mais j’aime aussi toutes sortes de romans (Le clézio par exemple pour citer un classique contemporain) ; j’ai une passion inavouable pour la poésie épique (j’ai lu la jérusalem délivrée par exemple) et j’adore la littérature américaine (capote ; faulkner; lewis; harrisson…) mais ce livre m’avait laissé froid alors je pense que je vais passer le film.

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  15. george sand et m says:

    Je viens ce matin de m’acheter ce roman en poche… oui je sais je suis impardonnable de ne pas l’avoir lu avant mais j’attendais la sortie en poche ! POur le film… je vais attendre de le voir sur Canal… mais j’ai lu plusieurs critiques pas très bonne… ils se sont peut-être un peu trop précipités!!!!

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  16. Didi says:

    Le roman de Muriel Barbery a été ma meilleure lecture de l’année 2008 !
    Et son adaptation devait être difficile dans le sens ou en effet les mots avaient toutes leur importance dans cette histoire.
    J’attendrais la sortie en DVD ou le passage à la TV !

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  17. Eloah says:

    Comme Stephie, tu me donnes envie d’aller au cinéma, malgré (ou à cause de ?) ton billet en demi-teinte.

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  18. Leiloona says:

    @ Melmelie :
    A quelle catastrophe t’attendais-tu ? A un film trop mièvre englué dans de bons sentiments ?

    @ Despair :
    Mais peu d’auteurs français tout de même. A moins que je ne me trompe.

    @ George Sand :
    Alors j’attends avec impatience ton avis sur ce livre ! )

    @ Didi :
    Entièrement de ton avis ! Comment réaliser un film à partir d’un livre dont le principal atout était le langage de deux personnages ?

    @ Eloah :
    C’est bien qu’une « critique » mitigée donne envie d’aller le voir tout de même !

    @ Alex :
    Ah oui ? C’est marrant ! )

    @ Celsmoon :
    Et feras-tu un billet ?

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  19. Ori says:

    Ah la la rien que de relire la phrase que tu cites, je suis tout émue!
    J’ai tellement adoré le livre que j’hésite, j’hésite…

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  20. Leiloona says:

    @ Ori :
    Elle te fait donc le même effet qu’à moi ! Quand je l’ai lu la première fois, j’avais un kleenex à la main. ^^

    @ Sourifleur :
    Oh, merci ! Je file voir ça ! )

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  21. Restling says:

    J’ai vu le film la semaine dernière et j’avais acheté le livre juste la veille. Par contre, le film ne m’a pas enchanté, il m’a semblé qu’il y avait beaucoup de raccourcis et maintenant, je n’ai plus envie de lire le livre…
    Me vla ben avancée…

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  22. Leiloona says:

    Erff mince ! Le livre est bien meilleur à mon goût, mais si j’étais toi, je laisserais passer un petit peu de temps, histoire que l’intrigue ne soit pas trop fraîche dans ta mémoire.

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  23. Violaine says:

    Pour ma part, le film a été une excellente surprise. J’ai trouvé l’adaptation réussie, avec de bonnes idées de transposition (comme la caméra qui remplace le journal intime). Après, forcément, il y a tout un côté du livre qui ne peut être transposé à l’écran, notamment en ce qui concerne les réflexions existentielles des deux protagonistes.
    Les acteurs choisis m’ont conquise, même émue (notamment dans la scène où Balasko pleure et que la petite vient dans ses bras).
    C’est marrant Leiloona que la fin t’ait tant déçue ; moi comme elle m’avait déçue dans le livre, ça ne m’a donc pas plus gênée que ça (mais c’est vrai que la dernière phrase du film constitue un peu le paroxysme du cul-cul).
    Un film que je conseille néanmoins, même si j’ai du mal à imaginer ce qu’on peut en penser quand on n’a pas lu le livre (peut-être l’accentuation du côté trop elliptique et peu vraisemblable ?)

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  24. liliba says:

    Pas vu… je me tâte… j’ai peur d’être déçue, et en même temps je suis curieuse… c’est compliqué les bonnes femmes, dit mon homme !

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  25. Leiloona says:

    @ Violaine :
    (Mince, j’avais loupé ton commentaire, désolée)
    C’est un film que je conseille aussi : malgré la fin qui m’a vraiment déçue, certaines trouvailles sont très bonnes : la caméra, les dessins …
    En fait, pour moi tout repose sur la fin. D’après mes souvenirs, Renée voit tout au ralenti, ce qui est loin d’être le cas ici, et j’ai aussi été déçue par l’absence de certaines phrases qui m’avaient touchée dans le roman.
    Mais le reste tient la route. )

    @ Liliba :
    Alors je te conseille de le voir tout de même car j’étais aussi sceptique que toi en y allant, mais finalement ce film réserve de bonnes surprises. (Hormis cette fin gâchée.)

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  26. dasola says:

    Bonjour, moi aussi, j’ai bien apprécié cette adaptation du roman que j’ai aussi lu il y a 3 ans. Je trouve que la réalisatrice s’en est bien sorti et ce n’était pas gagné. Je trouve la jeune Garance remarquable. Bonne soirée.

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  27. lael says:

    j’ai un peu le même sentiment que toi sur la fin du film, j’ai été un peu déçue. et ce que tu dis dans ton billet est très juste, toute une partie sur Renée est occultée et je ne me rappelais pas de la caméra de paloma, il me semblait qu’elle notait ses pensées profondes sur son journal. le roman pour ma part m’a également émue!

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  28. Leiloona says:

    @ Dasola :
    Ah oui, la petite joue à merveille ! ) Beau casting !

    @ Lael :
    Je ne crois pas que Paloma avait une caméra, c’était un journal intime avec ses pensées plutôt.
    Je vois que nous partageons le même avis sur le roman.

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  29. Thomas MyBOOX says:

    J’avais beaucoup aimé le livre, et avais hésité à l’époque à aller voir le film, étant trop souvent déçu par les adaptations d’oeuvres que j’aime…

    Je pense que je vais garder mes excellents souvenirs du livre intact !

    Merci pour votre article !

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  30. paris sportif says:

    Bravo et merci pour cet article, ça fait toujours plaisir de voir des choses comme celles-ci. On voit tellement de bêtises à droite et à gauche sur le web que quand on trouve un billet comme le votre on se doit de le dire. C’est pourquoi je me suis permis de déposer un commentaire, chose qui n’est pas des mes habitudes, mais là ça valait le coup. Merci.

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