Commentaires sur Jan Karski de Yannick Haenel

Dans « Shoah » de Lanzmann, vers la fin du film, un homme essaie de parler mais n’y arrive pas. (…) Le premier mot qu’il prononce est « Now ». Il dit : « Je retourne 35 ans en arrière », puis tout de suite il panique, reprend son souffle, ses mains s’agitent : « Non, je ne retourne pas … non, non … ». Il sanglote, se cache le visage, brusquement se lève et sort du champ. La place est vide, on ne voit que des rayonnages de livres, un divan, des plantes. L’homme a disparu.
Cet homme, c’est Jan Karski. Un ancien messager du gouvernement polonais durant la seconde guerre mondiale. Sa mission était de porter un message aux Alliés : être LE détenteur de la Vérité, dire aux autres quelles horreurs les Nazis  étaient en train de commettre en Pologne. Le dire pour que cesse l’ignominie.
La caméra filme un homme qui ne souhaite plus parler aux autres de ce qu’il a vu. Ce message, qu’il a répété des milliers de fois, ce témoignage, il veut maintenant le laisser derrière lui. Le dire est le revivre.
Malgré tout, cet homme qui vient de sortir du champ de la caméra revient, s’assoie, puis commence son témoignage. Une dernière fois, là, dans les années soixante-dix, raconter l’horreur, fût-ce au prix d’une grande souffrance.
En 1942, lorsque Karski alerta les anglais et même Roosevelt par la suite, il pensait que son message alerterait la conscience du monde, que les Alliés établiraient un plan pour bombarder l’Allemagne et les camps de concentration pour que cesse l’horreur.  Malheureusement pour Karski, son message est resté vain.
Alors, pour le film de Lanzmann, il reprend ce message appris par cœur, et une dernière  fois, comme un dernier hommage à tous ces Juifs morts durant la deuxième guerre mondiale, la voix du messager s’élève.

Avec la publication de son livre, Yannick Haenel va pour une fois témoigner pour le témoin. Ce sera l’enjeu de ce livre comme le montre la citation de Paul Célan placée en exergue : Qui témoigne pour le témoin ?
Il est assez difficile de définir le genre du livre car il s’articule en trois parties bien distinctes : des paroles prononcées lors du film de Lanzmann dans le premier chapitre, pour le deuxième un résumé du livre de Jan Karski Histoire d’un État secret. Les deux premiers chapitres se basent donc sur des sources vérifiables, ce qui n’est plus le cas pour le troisième chapitre, puisqu’il s’agit d’une fiction. Bien-sûr, appuyée par des éléments de la vie de Karski, mais la trame est bien fictive : le narrateur a choisi de raconter le parcours de Karski en focalisation interne. Pari risqué tout de même.
C’est donc un livre hybride, que les éditeurs ont tout de même choisi de glisser ans la catégorie roman, comme le montre la couverture.
Il ne s’agit donc pas de lire ce roman comme un documentaire historique, malgré tout la position de témoin de Karski oriente les deux tiers du livre vers un témoignage historique. S’il pose la question de la position des Alliés durant cette deuxième guerre mondiale (ont-ils vraiment tout fait pour secourir les Juifs de cette extermination ?), le livre s’intéresse aussi à la place de la Pologne durant cette guerre. Pays souvent vu comme antisémite dans les documentaires. Dans ce livre, il s’agit alors, via Jan Karski, de redorer le blason de ce pays. Et c’est là que Yannick Haenel a réussi sa mission. Si Karski n’a pas été entendu en 1942, peut-être que la publication de ce livre montrera une autre facette de la Pologne aux Occidentaux ?
Karski l’explique très bien dans ce livre. La Pologne, pays pris en étau entre deux grandes puissances : l’Allemagne et l’URSS. La Pologne, pays qui semble destiné à subir de nombreux morcellements. Combien de fois ce pays a-t-il été écartelé par la Prusse, la Russie et  l’Autriche ? Ainsi quand commence la guerre, la position de ce pays n’est guère facile.
C’est aussi ce message que ce livre apporte : reconsidérer la position de la Pologne en termes géopolitiques.

Mais c’est loin d’être l’unique message du livre. D’ailleurs, il passe même au second plan. Comment ne rien ressentir quand Karski témoigne de ce qu’il a vécu  ?
Tout d’abord dans un camp soviétique : « Pour la première fois, écrit-il, je rencontrai la brutalité et l’inhumanité. » Ce qu’il voit au camp de Radom lui semble « hors de proportion » avec tout ce qu’il a pu vivre jusqu’ici. Sa conception du monde est bouleversée. Pas de soins médicaux, presque rien à manger. Brutalité des gardes, cruauté permanente. Pas une seule journée sans qu’on reçoive un coup de pied dans le ventre ou un coup de poing dans la figure. Pas une seule journée sans qu’un homme soit criblé de balles pour avoir soi-disant essayé de franchir les barbelés. Jan Karski découvre que la mort n’a rien d’exceptionnel. Et même qu’elle est peu de chose.
Mais Karski pense encore que l’armée polonaise est encore debout, qu’il faut dès à présent organiser la résistance. Il décide donc de s’échapper de ce camp.
Plus tard, c’est le ghetto de Varsovie qu’il découvre, en tant que « visiteur » : Les hommes et les femmes que Jan Karski rencontrent à l’intérieur du ghetto sont encore vivants, mais, dit-il, « il n’y avait plus rien d’humain dans ces formes palpitantes. » Est-il possible, pour un homme, d’être vivant sans plus avoir rien d’humain ? »
Quelques jours plus tard, son entrée clandestine dans un camp de concentration lui retournera les entrailles.

On ne peut qu’être chamboulé par ces phrases, par ce témoignage. Jan Karski est ce qu’on appelle un Juste, et pour cette raison lui donner encore une fois la parole est un devoir de mémoire.
Malgré tout, mon petit bémol viendrait de la forme de ce livre. Entre le premier et le deuxième chapitre, des répétitions ont lieu. Qu’a voulu faire Haenel ? A-t-il voulu montrer que malgré les différents genres utilisés dans ces chapitres, seul le témoignage de Karski est le plus fort ? Pourquoi avoir choisi par exemple de raconter deux fois mais de façon différente l’épisode du ghetto ?
Malgré ce bémol concernant la forme, c’est un livre fort. A lire pour ne pas oublier ce qu’il s’est passé il y a plus de soixante ans.
Pour terminer, je comprends parfaitement la position de Karski quand il parle de la Pologne. Pour avoir entendu ma grand-mère m’en parler. Témoignage bien plus discret, mais tout aussi fort et légitime. Une partie de ce récit se passe à Ternopil, ville polonaise durant la 2ème guerre mondiale, mais ukrainienne de cœur, et surtout ville des mes grands-parents.
Voilà peut-être aussi pourquoi j’ai été sensible aux deux messages de ce livre.

L’infini pour Gallimard, 187 pages, 16€50

D’autres avis :
Télérama : Mais ce que l’on retient de ce Jan Karski, c’est le portrait intérieur
d’un homme qui finit par s’enfermer dans le silence, pour mieux s’«
enfermer dans ce tombeau où Dieu et l’extermination sont face à face,
où l’extermination regarde si­lencieusement l’absence de Dieu »
. Et aussi cette question, posée à l’homme du XXIe siècle, à la littérature : qui témoigne lorsque le témoin est mort ? 
La Croix :  Yannick Haenel joue sur la mauvaise conscience de son lecteur, qui
cette fois ne peut abandonner en route Jan Karski, comme le fit, à la
Maison Blanche, le président Roosevelt, saisi par un bâillement
post-pandrial. Cette scène accablante nous renvoie à la passivité
passée de nos semblables, en dépit des alarmes sur le sort des juifs
d’Europe. Le roman va très loin : «Chaque fois qu’un collaborateur
de Roosevelt ou de Churchill se demandait quoi faire des juifs, il se
posait la même question que Hitler – il se posait une question
hitlérienne.»

Par-delà un style hallucinant à force de méticulosité, Jan Karski éclaire une morale possible : «Que
vous soyez à trois mètres du poteau d’exécution, ou à des milliers de
kilomètres, la distance est la même. Car à partir du moment où un
vivant éprouve sa distance avec un homme qu’on met à mort, il fait
l’expérience de l’infamie.»

   
Chiffonnette : C’est un roman difficile, exigeant, qui interroge sur l’humain et sur la fiction avec force.   
Esmeraldae dit que ce livre a été une lecture distante.
Aurore : On assiste, pudiquement, comme du bout des lèvres, au combat de cet homme pour une reconnaissance, celle de la Shoah, et celle de la résistance des polonais, reconnue enfin…

Livre lu dans le cadre du prix Goncourt des lycéens.    

Rappel sur ce prix (prix que je regarde toujours attentivement car on a beau dire, mais les lycéens savent à chaque fois dénicher des perles rares.) : Le Goncourt des lycéens, ce sont cinquante
deux classes de lycéens âgés de 15 à 18 ans,
issus de seconde,  première, terminale ou BTS,
généralistes, scientifiques ou techniques, qui
lisent et  étudient en deux mois, avec l’aide de
leurs professeurs, la douzaine de romans de
la sélection de rentrée de l’Académie Goncourt.
Le Site Internet
Le blog du prix animé par Alphonse Boudabard

Et je commence le 2% littéraire. 8/14


41 comments

  1. LVE says:

    Rhaoumpf’, je n’ai même pas encore commencé son précédent livre qui s’use sur mon étagère… Va bien falloir que…

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  2. Brize says:

    Un livre que j’ai prévu de lire : je reviendrai donc lire ton billet attentivement lorsque ce sera chose faite.

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  3. Lael says:

    J’aurais certainement du mal!! même si ton billet est convaincant, très bien écrit!! passionné… je réfléchis

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  4. Neph says:

    Ca a l’air difficile… Mais je le lirais peut-être si je le trouve au lycée : tu sais comment me convaincre…

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  5. Leiloona says:

    @ Keisha :
    Ma touche perso ?
    Un livre pas forcément évident, puisque le sujet ne l’est pas. Mais il vaut vraiment le coup qu’on s’y attarde.

    @ LVE :
    Avec ce livre je découvre un nouvel auteur. A vrai dire, je ne sais même pas de quoi parlaient ses autres livres.

    @ Brize :
    Je lirai ton billet attentivement alors.

    @ Lael :
    Passionné, oui. Quand j’ai abordé ce livre, la première partie m’a subjuguée.

    @ Neph :
    Le style n’est pas difficile car l’écriture est fluide. Mais le contenu l’est …
    Je ne sais pas encore si les lycéens seront sensibles à la forme du livre.

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  6. Aifelle says:

    J’ai prévu de le lire, quand je serai bien prête. Le sujet ne s’aborde pas à la légère ; je trouve très intéressant que les jeunes romanciers se penchent sur ces thèmes-là à leur tour, à leur manière.

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  7. sylvie says:

    Je l’ai dans mes projets de lecture aussi. Ton billet est encore une fois très intéressant et donne envie d’ouvrir le livre.

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  8. Isa says:

    Je suis dans les starting block pour le lire. Il fait l’unanimité autour de moi.
    Et je vois qu’il a eu le même effet sur toi !

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  9. Canel says:

    Rien à voir avec ce livre… C’est pas moi qui le dis, c’est Lasardine (lrdpi) sur mon blog, elle te répond (ouh la cafteuse !! moi !) : il faut que tu lises « Rafael, derniers jours »… je te fais signe dès que Lasardine m’aura rendu le dvd, si tu veux que je t’envoie ‘The brave’.

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  10. Dominique says:

    Je n’ai pas aimé son livre précédent mais là le sujet m’attire et malgré les petits bémols de ton billet je prévois sa lecture
    Comme Aifelle je pense qu’un jeune romancier choisisse ce thème est une bonne chose, j’ai aimé la saison dernière  » l’origine de la violence » qui traitait un sujet proche, je suis contente que ce livre soit sur la liste du goncourt des lycéens

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  11. gambadou says:

    je suis étonnée de le voir dans le prix Goncourt des Lycéens, il n’a pas l’air facile à lire. Et en même temps, c’est un témoignage très fort

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  12. Nanne says:

    Je suis de plus en plus dubitative face à ce « Jan Karski » de Yannick Haenel … Ton billet est excellent et on ressent bien l’intensité de ton émotion à la lecture de ce roman. Mais je lis tant d’avis contradictoires que je commence à douter de ma volonté de le lire dans l’immédiat ! Surtout que je viens de me procurer « Les sentinelles » de Bruno Tesssarech qui reprend le thème du « Qui savait quoi » chez les Alliés et de ces hommes, inconnus, qui ont tout fait pour faire éclater la vérité et éviter la catastrophe qui est arrivée. Pour la perception de la Pologne, on la voit généralement comme un pays antisémite parce que c’est là que les principaux ghettos se situaient, ainsi que les camps de la Mort. Mais c’est aussi le pays où la résistance a été la plus importante et où on trouve le plus grand nombre de Justes parmi les Nations. Ceci compense cela !

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  13. Florinette says:

    Difficile de résister après tout ce que tu en dis, même si, en ce moment, je repousse un peu ce genre de sujet…

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  14. elou says:

    C’est vrai qu’on entend beaucoup parler de ce livre, le sujet me « passionne »si l’on peut dire pour un tel événement et la forme est tellement commentée, par toi et par d’autres que j’ai envie de me faire mon opinion. SI tu ne l’a pas lu et si le sujet t’intéresse, je te conseille vivement les Disparus de Daniel Mendelsohn.

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  15. Ys says:

    J’ai vu l’auteur à La Grande Librairie et après l’avoir entendu, j’ai l’impression qu’il a tout dit de ce qu’il y avait à savoir de cette histoire et de cet homme, pour ne pas oublier, effectivement….

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  16. levraoueg says:

    Dis donc miss mutine, tu sais que tu vas être la 6e à challenger ce titre et à se le voir compter en roman ??? Non mais vraiment !

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  17. Leiloona says:

    @ Aifelle :
    Le sujet n’est pas des plus gais, mais le tout est fait sans pathos. Cette distance (tout de même relative) est importante.

    @ Sylvie :
    Merci ! Je lirai attentivement ton billet.

    @ Sylire :
    C’est vrai que ce n’est pas un livre qu’on lit comme d’autres.

    @ Isa :
    Seule la forme m’a dérangée. Mais pas assez pour que je le laisse de côté.

    @ Canel :
    Ah, ah ! Je ne sais pas encore si j’aurai le temps de le lire avant de voir le film. :/ Disons que je croule un peu (un peu, hein ! ) sous les bouquins.

    @ Dominique :
    J’avais noté « L’origine de la violence », et je le lirai aussi. Je ne savais pas que les sujets de ces 2 livres étaient proches.

    @ Moka :
    Oui. Mais il faut aussi faire attention à la forme et ne pas se laisser envahir par le fond.

    @ Béné :
    Mince, j’ai oublié de t’ajouter ! :/

    @ Gambadou :
    Étonnamment les lycéens n’élisent pas souvent des sujets faciles. Par exemple « Un Secret » traitait lui aussi à sa façon d’une période bien difficile.

    @ Nanne :
    On m’a conseillé aussi de lire « Les Sentinelles », et je suis curieuse de connaître ton avis. Pour ce livre, oui, l’émotion qui s’en dégage est énorme, mais la forme (documentaire / fiction) est assez étonnante …
    Quant à la Pologne, oui c’est un pays qui a très tôt pris les armes de la Résistance.

    @ Gio :
    C’es toujours le même problème.

    @ Ori :
    Chouette ! Succombe alors !

    @ Choco :
    Merci !

    Répondre
  18. Leiloona says:

    @ Florinette :
    Peut-être dans quelques semaines ?

    @ Elou :
    Je ne connais pas encore ce roman, mais je l’avais vu sur les rayons de la librairie !

    @ Mariel :
    Alors j’espère que tu aimeras !

    @ Ys :
    Mais son écriture est vraiment très plaisante à lire, malgré ce sujet difficile. J’ai aimé être portée par ses paroles.

    @ Levraoueg :

    Comment ça Miss Mutine ? Mais pas du tout !

    @ Esmeraldae :
    Oui, « Shoah » doit être vu ! (Il faut s’accrocher en revanche.)

    @ Lounima :
    Merci !
    Tu verras, peut-être voudras-tu le découvrir d’ici peu de temps.

    @ Cynthia :
    Je peux le comprendre.

    @ Stéphie :
    Heyyyyyyyy, mais je ne suis pas un casino, tu peux toujours entrer ici !

    Répondre
  19. canel says:

    Bah on est toutes pareilles, on croule… Mais celui-là mérite direct de prendre la place d’honneur en haut de la PAL ;-D (pas lourde, la fille !!) ;-D

    Répondre
  20. Leiloona says:

    @ Alex :
    Je comprends.

    @ Ceanothe :
    Oui, mais il n’est pas abordé sous un angle
    impersonnel.

    @ Canel :
    Mais là c’est différent : j’ai une contrainte de temps. Une petite quinzaine de livres à lire pour le 5 novembre.

    @ Isa :
    Chouette !

    Répondre
  21. Antoine says:

    J’ai moi aussi beaucoup aimé ce livre. On a tendance à mettre trop souvent de côté cet aspect de l’Histoire, que les alliés étaient au courant de tout très tôt.
    En plus de cela le livre est superbement bien écrit, Haenel a fait un très bon travail.

    Répondre
  22. Lapinoursinette says:

    Le sujet du livre est absolument passionnant et faire connaître une figure telle que Karski est important. Seulement, comme toi, la forme ne m’a pas convaincue et je dirai même que je suis allée bien plus loin que toi dans mon attaque puisque la troisième partie « fictionnel » m’a gênée, de par son traitement, son style…Je pense que sur un tel sujet et avec une même approche documentaire, l’auteur aurait pu faire un roman moins bancal et plus fort. M’enfin, c’est juste mon avis…

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  23. Lorraine says:

    Je dois avouer que j’ai ouvert ce livre avec une certaine réticence, le sujet trop historique à mon goût ne m’interpellant pas spécialement. Sauté quelques pages, bâillé ici et là… Et puis d’un coup on plonge littéralement dans l’histoire, au point de lire d’une traite les 200 et quelques pages. C’est véritablement poignant, bouleversant, très émouvant, une très, très grande leçon d’histoire, magistrale comme on n’en trouvera jamais dans les manuels. C’est ce genre de roman que l’on referme avec une boule dans le ventre, et qui reste gravé au couteau suisse dans votre esprit. J’ai la certitude que Jan Karski reviendra me hanter de temps à autres. Lisez-le, je ne peux mieux vous conseiller…

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  24. Isa says:

    Bon je l’ai enfin lu et c’est une lecture puissante. J’ai été particulièrement touchée par l’écriture de Haenel dans la première partie.

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  25. Bénédicte says:

    j’ai beaucoup aimé ce livre que j’ai trouvé très émouvant et sa construction en trois parties est une réussite même si elle débouche sur de nombreuses répétitions Je trouve ton article sur ce livre intéressant M’autorises tu à le faire figurer en bas de l’article que j’ai moi-même rédigé sur ce livre ? Au plaisir de te lire

    Répondre
  26. Bénédicte says:

    J’ai bien aimé ce livre que j’ai trouvé très émouvant et sa construction en trois parties est percutante même si cela entraine de nombreuses répétitions J’ai trouvé que ton article était intéressant m’autorises tu à le faire figurer au bas de l’article que j’ai moi-même écrit sur ce livre ?

    Répondre

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