Le ciel crèvera son abcès, inaltérable, impalpable, un torrent coulera alors sur les pentes et charriera sa boue salvatrice trop longtemps contenu sur la route des hommes.
Rien ne subsistera.
De ces fleurs sorties au printemps, de ces arbres parfois centenaires, de ces maisons bâties par des hommes irrespectueux.
Rien.
Juste avant, le silence.
Les oiseaux ont déjà senti le danger. Ils ne seront pas les premiers touchés. Leurs ailes leur permettront de ne pas tout de suite crever. Les chiens attachés à leur niche connaissent eux aussi leur sort. Une mort lente et affreuse. La boue destructrice cassera leurs pattes, elle les fera plier et gémir à terre. Elle déferlera alors sur eux, et s’infiltrera dans leurs bronches. Ils se sentiront remplir de cette terre qu’ils ont autrefois foulée. Elle sera en eux et ils ne formeront plus qu’un.
Les hommes, si sûrs d’eux, si hautains, ne sentent rien. Au mieux voient-ils le ciel s’assombrir. Un orage, sans doute ? Leur belle assurance les perdra. Ils seront surpris, penseront gagner. Mais eux aussi plieront sous la force de la nature.
Cette terre, une fois lavée de cette dégénérescence, fleurira de nouveau. Loin de toute vie animale, la flore reprendra ses droits. Un nouvel âge d’or terrestre.
Ce ciel zébré est le doigt de la colère de dieu.
© Leiloona, le 14 avril 2013
Crédits photo © Romaric Cazaux
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Le texte de Jacou :
A tous les Nonos.
Les lézards sont rentrés chez eux.
Les lézards, c’est le nom des habitants de ce village, connaissant le plus grand nombre d’heures d’ensoleillement du pays.
Aujourd’hui le soleil a perdu la partie.
Délaissant les travaux du jardin, les papotages sur le pas de la porte, les disputes au bistrot, les habitants se sont réfugiés dans leurs maisons.
Sur la place, une partie de boules inachevée ; un chat guette, puis renonce, entendant l’appel anxieux de sa maîtresse.
Les chiens, se prélassant d’habitude à l’ombre des platanes, quémandant les caresses, ont déserté ; préférant l’abri chez leurs maîtres.
Le chant des oiseaux s’est tu. On perçoit encore quelques froissements d’ailes, un couinement faible, ici et là. Dans les arbres, dont les feuilles commencent à s’agiter, la vie s’est repliée sur elle-même, observatrice inquiète.
Un volet claque ; la cloche de l’église sonne les heures.
Le silence s’est refermé sur le village.
Seul, est resté dehors, Nono, l’idiot du village. Nono rit, la morve lui coule du nez : « A pas peur de l’orage, moi. »
« Nono, rentre. » lui crie sa mère.
Nono rigole de plus belle : « A pas peur de l’orage, moi. »
Le garde-champêtre intervient : « Nono, rentre chez toi. »
Nono hésite, se balance d’avant en arrière ; part à toute vitesse et rentre enfin chez lui.
Dans la maison, la mère, rassurée, lui tend un mouchoir : « Nono mouche-toi, et va te laver la figure et les mains. Après, je vais te faire un bon quatre heures. »
Vingt ans, cela fait vingt années que Antoine, ce joli petit garçon, est devenu Nono, victime de la méningite. Cela fait vingt ans, que son père est parti ; parti sur un coup de colère et de désespoir. Vingt ans que Suzanne, sa mère, travaille chez les uns et les autres, pas plus riches qu’elle ; mais qui ont compris sa détresse, et veillent à lui assurer ce qu’ils peuvent de bien-être.
Dans sa chambre, Nono aligne les étoiles de sa collection. Déjà, tout petit, cela l’intéressait, depuis qu’il en avait trouvé une sur la plage.
Il continue aujourd’hui cette passion. Etoiles de mer, étoiles de shérif, étoiles d’arbres de noël, étoile des vents. Il découpe des étoiles, dans les journaux, celles qu’il dessine.
Il a recopié à sa façon « La nuit étoilée » de Van Gogh. Le mot étoile est le seul qu’il a appris à écrire.
Le soir, il reste des heures, le nez dans les étoiles. Un jour, une étoile filante est passée dans le ciel. Depuis, il espère la revoir, et qu’elle va se poser dans son village.
Dehors, l’orage tonne, accompagné de lueurs qui éclairent le plafond de sa chambre. Nono observe ces phénomènes, intrigué et ravi.
Il s’approche de la fenêtre qu’il ouvre ; les éclairs sont de plus en plus fréquents. C’est comme s’il était dans ces nuages, pense-t-il ; comme si c’était lui qui commandait cet orchestre. Braoum, claque la foudre. Des zébrures lumineuses déchirent le ciel furieux. Nono applaudit ; seul à profiter de ce spectacle grandiose.
Il se souvient de ce que lui racontait sa mère, lorsqu’il était petit, chaque fois que l’orage grondait.
Une toute petite étoile avait été tellement secouée par la tornade, qu’elle s’était détachée du firmament. Elle avait atterri dans un buisson d’épineux. Sa belle robe s’était déchirée.
Mille fragments avaient été éparpillés. Aujourd’hui, certains soirs d’été, des petites lumières brillent dans les buissons. Ce sont les éclats de la petite étoile.
Nono est sûr qu’une étoile est tombée ce soir.
Il doit partir à sa recherche.
De grosses gouttes de pluie s’écrasent au sol, faisant monter un parfum de terre chaude.
Les arbres retrouvent leur sérénité peu à peu.
Une pluie fine a succédé, que la nature boit à pleine goulée. Les rus asséchés chantent ce ruissellement inespéré.
Nono ne sent pas la pluie. Il connaît toutes les haies du village, tous les petits arbustes mal taillés, rabougris. La nuit, il sort souvent pour admirer les lueurs, rêver avec les étoiles.
La pluie s’est calmée. Nono rit, les escargots déploient leurs cornes et partent vers leurs repas. Il les observe essayant d’imaginer sa vie sous une coquille. « Oui mais, réfléchit-il, et si une poule me mange ? »
Nono revient à sa précédente préoccupation. Trouver une étoile.
Il a un peu froid, maintenant. Cela le fait tousser. Son nez ne coule pas ; c’est déjà ça.
Là-bas, près du château en ruines, une lumière clignote. Il dévale la pente. Glisse sur les marches de la ruelle. Se cogne la tête ; se relève. Il repart claudiquant vers cette lueur.
Il lui faut monter le raidillon. Il a mal aux jambes. Sa tête lui envoie de drôles de signaux.
Il est près du but. Il la voit son étoile, posée sur une grosse pierre, qui interdit l’entrée du château.
Il se sent de plus en plus fatigué. Mais il est heureux. Il a enfin son étoile.
Il est pressé de la montrer à sa mère. Mais que lui arrive-t-il ? Il ne peut plus avancer.
Tant bien que mal il s’assoit, contemple sa merveille aux mille feux ; sourit, puis s’endort.
Le ciel a réussi à effacer toute trace de mauvais temps. Les ampoules célestes sont rallumées.
Le lendemain, Suzanne n’a pas trouvé Nono dans le lit.
Inquiète, elle interroge les villageois. Tout le monde se met à le chercher.
Vers midi, quelqu’un redescend de la colline du château ; entoure Suzanne de ses bras. Il a retrouvé Nono.
Elle court ; elle court comme une folle vers l’endroit qu’on lui a indiqué. S’arrête, le souffle coupé et contemple son enfant.
Nono est assis là, sur le banc aux Lucioles. Un sourire bienheureux, posé sur son visage, dessine les traits d’Antoine, le joli petit garçon. Il serre dans sa main une étoile d’or.
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Le texte de Ludovic :
8 ans.
Il n’avait pas vraiment décidé de partir ; après son harassante journée de travail, sans y réfléchir, il avait roulé et lorsqu’il s’était rendu compte de la direction qu’il avait prise, alors il avait décidé de continuer… Il avait roulé une bonne partie de la nuit, puis s’était arrêté dans une de ces stations d’autoroutes à la lumière criarde, avait bu un café qui n’avait pas suffi à vaincre le sommeil. Il avait dormi quelques heures inconfortables sur le siège arrière de sa vieille voiture. Au matin, le froid l’avait réveillé et il avait repris sa route.
Elle avait planifié sa visite à ses parents depuis plusieurs semaines, avait organisé son emploi du temps en conséquence, déposé le chat chez la voisine de palier, préparé minutieusement son sac, ses vêtements de pluie qui lui permettraient de déambuler dans les rues du village malgré l’orage annoncé et de respirer cet air humide qui sent la terre dont elle avait tant besoin et qui lui avait tant manqué.
Elle avait roulé de jour, fait plusieurs pauses le long de la route, dans des petits troquets où elle avait ses habitudes à chaque voyage, l’un pour un simple chocolat chaud, le suivant pour le repas, et le troisième pour un repos avant l’arrivée. Si tout se passait comme prévu elle serait chez eux vers 17h.
Il avait monté le chauffage de sa vieille voiture , son mal de dos chronique de ces dernières semaines s’était réveillé. Il avait roulé sans réfléchir, la radio diffusant des airs de blues usés, qui lui évitaient de trop penser. Après de longues heures pénibles, il voyait enfin le village, ou plutôt, il l’imaginait ; le village se trouvait encore à une bonne heure de route, mais ce petit chemin sinueux ne pouvait mener nulle part ailleurs que chez lui, une sorte de chemin sans autre issue que son village. Lorsqu’il l’empruntait, c’était pour rentrer à la maison. Alors, même sinueuse et dangereuse, cette route avait le goût de la nostalgie de l’enfance. Le sourire lui revint alors. Il monta la volume de la radio, alluma une cigarette, et emprunta cette route.
Elle arriva avec un peu d’avance. L’orage qui s’annonçait rendait ce village accroché à son caillou à la fois beau et inquiétant, charmant et lugubre, rassurant et mystérieux. Elle pris le temps de sortir son vieil appareil pour le photographier. Puisqu’elle avait un peu de temps, elle gara la voiture à l’entrée du village, en descendit, et décida, non sans avoir pris son parapluie de marcher un peu, d’arriver en douceur, de profiter de ce moment secret pendant lequel personne ne savait encore qu’elle était là.
Il arriva enfin devant la maison de ses parents. Chaque fois qu’il y revenait il avait un pincement… Il savait qu’il retrouverait tout ce qui avait fait son enfance ; la toile cirée avec ses cerises, son bol de môme à l’effigie des supers héros, ses livres de poésie d’adolescent, ses boites à trésors… Ses parents ne s’étaient séparés de rien, ils avaient quitté le monde il y a 10 ans, sans jamais n’avoir rien changé dans cette maison. Tout était à sa place comme si il était seulement sorti 10 minutes plus tôt pour acheter des cigarettes chez le vieux Léon au bout du village.
Il poussa le vieux portail qui grinça, entra, et commença par ouvrir grandes les fenêtres, pour faire respirer cette maison qui sommeillait en apnée depuis si longtemps…
Elle remonta la grande rue ; drôle de nom pour ce petit passage, mais c’était en fait la rue principale. Arrivée au 10 de la rue, ses jambes se figèrent, son cœur se glaça… Elle s’approcha et le vit ouvrant les volets de la maison… 8 ans… Ils avaient divorcé 8 ans auparavant, un de ces divorces faciles, sans enfant, sans rien à partager… Une séparation simple, mais officielle. Ils s’étaient quittés comme ils avaient vécu, sans concession, pleinement. Alors ils ne s’étaient jamais revus… Depuis 8 ans, chaque fois qu’elle était revenue ici, elle n’avait trouvé que des volets clos.
Elle ne sut pas si elle devait approcher, lui parler, prendre le risque que tout s’embrase, que son cœur ne tienne… C’était son premier amour, de ceux qu’on n’oublie pas et qu’on ne remplace jamais.
Il l’avait vue lui aussi… Il n’avait pas du tout pensé à elle en venant… Et pourtant maintenant qu’elle était là devant lui, cela lui paraissait évident. Il avait été guidé ici.
Il la regarda longuement, elle ne bougeait pas :
« Tu entres? Je t’offre un truc vieux de 10 ans qui doit traîner dans un placard? Un alcool fort? »
Pour toute réponse, il entendit le grincement du vieux portail.
Ce soir là l’orage gronda très fort sur le petit village, mais eux enlacés et heureux n’en entendirent rien…
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Le texte de Morgane :
BOUILLIR
Cela fait à peine 20 minutes que nous roulons sur ces routes sinueuses que déjà Agathe s’impatiente et que l’éternelle question pointe le bout de son nez :
« Quand est-ce qu’on arrive ? »
Jeanne lui répond que ça ne va pas tarder, une pointe d’agacement dans la voix.
Je pousse sur le son de la radio et je me concentre un peu plus sur les virages. Nous la connaissons par cœur cette route : chaque premier dimanche de chaque mois, nous l’empruntons pour aller déjeuner chez les parents de Jeanne. Routine mensuelle … Le même trajet, le même gigot d’agneau, la même charlotte au chocolat … … Nous qui rêvions de voyages au bout du monde lorsque nous nous sommes rencontrés : Pour moi du surf au Cap Vert, pour elle des reportages photos au Viêt-Nam. On en est bien loin … Agathe est arrivée à peine nos études terminées et il a bien fallu assumer.
« Ronan ! Regarde ce qu’elle fait !! Dis quelque chose enfin !!! »
Un coup d’œil dans le rétroviseur me fait comprendre l’énervement soudain de mon épouse.
Je tente de répondre le plus sereinement possible :
« Je conduis Jeanne, je ne peux pas être partout. »
En réalité je meurs d’envie de lui répondre :
« Si tu pouvais fermer ta gueule ça me ferait des vacances !!! Si elle aime bouffer ses crottes de nez ça la regarde non ? Ça lui passera !!! »
Combien de temps vais-je pouvoir me contenir ? Combien de fois ma langue va-t-elle faire 7 tours dans ma bouche de peur de cracher mon venin, de balancer toutes les rancœurs que j’ai au fond de moi ?
Nous apercevons maintenant le village : dans 10 minutes, nous arriverons à destination et il faudra évidemment jouer le rôle du gendre modèle et écouter les idées politico-correctes de mon beau père …
Le ciel est bien plus nuageux que lorsque nous sommes partis. Le soleil tente de reprendre ses droits mais sera-t-il vainqueur ? Ce ciel est comme moi finalement : d’une calme apparence mais finalement menaçant.
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Et voici vos liens :
Awa 74 / Madame Bouquine : La dernière âme
K Mill : Ma Babylone
Stéphanie : Sur le chemin
Yosha : Le rideau de pluie
Cardamome : L’endroit parfait
Mamido : Le village perché
Ahem, désolée pour le contretemps, les textes n’ont pas pu éclore avant … Quelques petits soucis de timing …
Je saurai me faire pardonner ! 😛
@leiloona: quelle prophétie! voici un texte bien violent la terre c’est sure finira bien par reprendre ses droits.
@morgane: triste rancoeur, rancune, ça pourrait pourtant etre sympa un bon gigot et une charlotte au chocolat, il est des habitudes qu’on aime d’autres qui nous pesent.
@ludovic: jolie retrouvaille, meme sans enfant, cette separation ne devait pas etre aussi simple que l’administratif le laisser penser…
Oui, je le pense aussi, malheureusement … Bon, cela fait très « new age », mais bon …
@leiloona: quelle prophétie! voici un texte bien violent la terre c’est sure finira bien par reprendre ses droits.
@morgane: triste rancoeur, rancune, ça pourrait pourtant etre sympa un bon gigot et une charlotte au chocolat, il est des habitudes qu’on aime d’autres qui nous pesent.
@ludovic: jolie retrouvaille, meme sans enfant, cette separation ne devait pas etre aussi simple que l’administratif le laisser penser…
@jacou: très joli texte, poetique, lumineux,doux j’aime vraiment beaucoup!
Oui, je pense aussi, même si cela fait un peu « new age » à la mode … C’est aussi ce qui se passera.
Que de noirceur encore cette semaine…
Oui, j’ai trouvé aussi ! 😉 Heureusement que tu es là ! 😀
@ Leiloona : tu es une prophétesse terrible !
@ Jacou : ton personnage m’a rappelée Lennie dans « Des souris et des hommes » et Benjy dans « Le bruit et la fureur »… des « hommes enfants » touchants. Une petite question : que représente l’étoile que Nono tient dans sa fin à la fin ?
@ Ludovic : j’aime ces points de vue alternés, on attend une rencontre mais on ignore de quelle sorte elle va être… ces retrouvailles m’ont bien plu !
@ Morgane : un petit moment qui révèle émotions cachées et insatisfactions, j’adore la justesse de la psychologie de tes personnages et la façon dont tu utilises ce ciel orageux… j’aimerais bien savoir la façon dont le déjeuner va se dérouler !
Ah, ah, gare à vous ! 😛
euh… dans sa main à la fin !
Je suis bouleversée par ton texte, Jacou.
Pas les mots pour dire l’émotion que je ressens …
Les hasards de la vie, Ludovic. J’aime beaucoup ton texte, et, peut-être parce que je viens de lire le texte de Jacou, je pensais à une fin plus sombre et grave.
Ouf, voilà, tu es notre rayon de soleil !
Morgane : terrible cette relation qui ne ressemble plus à rien.
Plutôt partir que de rester ainsi …
Brrr… quel souffle prophétique cette semaine Leiloona! Je vais faire d’horribles cauchemars cette nuit moi!!!
😆
Oui, aujourd’hui il ne fallait pas lire les textes avant d’aller dormir ! 😛
Un texte magnifique Jacou,qui vibre d’une très belle sensibilité. Merci.
J’aime beaucoup Ludovic, très prenant, belle construction du texte, très agréable à lire.
Ah l’amour! Pour le meilleur et pour le pire…
Merci Jonas. Bonne semaine.
Argh! Il est temps que j’aille me coucher!!! Désolée Leiloona j’ai bugger!! Voilà ce que c’est de vouloir faire 2 choses à la fois quand l’esprit n’est plus très clair!!!
Y a pas de soucis, voyons ! Ici c’est open blog ! 😀
Leïloona: Les derniers jours de Pompeï version déluge! J’aime beaucoup.
Jacou: C’est beau, c’est lumineux et triste … comme la vie. J’ai pleuré et souri sur Nono.
Ludovic: Belles retrouvailles. On voudrait que tous les divorces se terminent ainsi!
Morgane: Un regard bien amer sur le temps qui passe, les illusions perdues et le regret de ne pas avoir vécu ses rêves.
Ah oui, tiens, je n’avais pas pensé à Pompéi ! 😀
@ Leiloona
J’aime cette pluie qui déboule, qui coule et qui dévaste la terre non respectée par les hommes sur son passage – Nous ne sommes rien face à la nature toute puissante !!
@ Ludovic
Je ne pensais pas que tes deux personnages se connaissaient de longue date ; J’ai aimé leurs retrouvailles et j’ai imaginé des baisers fougueux dans la vieille battisse où enfin la vie revient …
@ Jacou
Ce « Nono » est très attachant – Il est parti cette nuit de mauvais temps retrouver SES étoiles …
(Antoine m’a fait penser à mon petit loup de 4 ans qui contemple émerveillé le ciel étoilé les soirs d’été : « Regarde toutes les nétoiles maman »)
Oh que non, de pauvres hommes, en effet ! 😉
Je n’ai pas eu le temps d’écrire cette semaine encore.
En tout cas, j’ai bien aimé vos textes !
A la semaine prochaine, alors, j’espère ! 😉