Soleil trompeur
Miroir aux alouettes
Prise dans tes rayons d’or
Tu m’aveuglais
L’ombre sur moi
En moi
Je suis devenue une autre
Que tu as façonnée
Par ta chaleur artificielle
Pygmalion de pacotille
Seul ton amour propre
Me serrait de ses tenailles
M’étouffait et me rendait exsangue
Mais toujours ton souffle chaud
Me faisait revenir.
Esclave des ténèbres
Tes radiations ont achevé de me brûler.
© Leiloona, le 27 août 2013
Voici vos liens :
Stéphanie : Incertitude
K Mill : Freight Train
Jak : Jusqu’où mènent les détours d’une route ?
Cardamone : Le soir où ça éclate.
Yosha : Derrière le tournant.
Jean-Charles : Le départ en vacances.
Gaëlle : Revoir son éclat.
Le carré jaune : 4 heures … road.
C’est drôle Gaëlle a fait une métaphore de la mer en femme et toi du soleil en homme. Comme toujours j’aime l’ouverture de ton texte à de multiples interprétations ! Contente de retrouver ce rdv 🙂 une des bonnes choses de la rentrée 🙂
Oui, c’est rigolo, cela fait un joli couple ! 😉
On peut interpréter ce texte comme on veut mais j’ai comme l’impression qu’il y a pas mal de vécu qui ressort de tes ateliers d’écriture depuis quelques temps….
Cela m’arrive, mais pour ce texte-là, non, je n’ai pas du tout pensé à moi. 😉
J’aime beaucoup 🙂
Merci ! 😀
très beau… vraiment très beau… rares rayons qui réchauffent une soirée pluvieuse… Clap clap
Merci, miss, pour tes commentaires qui réchauffent toujours aussi. 😉
Qui s’y frotte s’y brule ! Pas tout a fait ça mais presque 🙂