Une guirlande de prix, des noms plus ou moins exotiques, des odeurs d’épices et le cri des maraîchers, des poussettes qui barrent le passage et font de notre chemin un parcours de légionnaire, des enfants qui nous bousculent aussi … La balade au marché n’a rien de reposant.
On choisit, on soupèse, on fait la moue, on brade aussi … Faire son marché est un microcosme de la vie.
On arrive aux halles, la bouche en coeur, pas trop tard, avec une liste prédéfinie. Un peu comme lorsqu’adolescente on avait encore nos listes pré-établies de l’homme parfait. Grand, beau, fort, intelligent. Les mélioratifs ne manquaient pas. Là aussi, la même liste, idéale. On l’a ruminée toute la matinée, on l’a peaufinée, tout en sachant qu’on ne s’y tiendrait pas.
Fruits périmés, prix trop chers, pas de saison, pas le bon calibre, plus de choix … la liste est reléguée aux oubliettes …
On tâte alors d’autres produits, on se dit « pourquoi pas, après tout », on innove, on change notre fusil d’épaules, on consomme différemment, sans réel appétit. Parfois, c’est aussi l’occasion de tomber sur un produit de choix, inestimable, on se félicite alors d’avoir bravé le froid, d’avoir mis de côté les a priori, et là on savoure.
Souvent, toutefois, on se dit qu’on aurait mieux fait de rester au chaud et de réchauffer un surgelé.
© Leiloona, le 27 septembre
Le texte de Bénédicte :
Il y a des photographies qui supportent bien le noir et blanc avec toutes ses nuances de gris:les portraits par exemple, et on pense aux célèbres photos des studios Harcourt,les animaux dont les tonalités naturelles sont respectées ou proches,les paysages de neige ou de glace,les personnages dont l’attitude est le sujet principal,comme »le baiser de l’Hôtel de Ville »,et puis toutes celles d’une époque ou l’on ne pouvait pas faire autrement puisque la pellicule couleur n’existait pas….
Je suis beaucoup moins convaincue par l’opportunité du NB pour celle-ci….Elle représente visiblement un marché couvert,étroit et sombre,avec des lumières basses qui le rendraient presque oppressant,pas de place pour les caddies,les enfants qui courent avec un moulin à vent,les chiens en laisse affolés par les odeurs,les couples qui se tiennent par la main et les vieilles dames fragiles appuyées sur leur canne….
Tous les merveilleux clichés des marchés,odeurs,couleurs,
Acheteriez-vous un livre de cuisine en noir et blanc?…Est-ce que le spectacle d’un magma grisâtre dans une assiette déclencherait votre appétit?…A quoi servirait le fait qu’il existe trois couleurs de poivron et plus encore de tomates?….
Non,décidément cela ne me tente pas,je vais revenir sur mes pas et aller faire mes courses ailleurs…..
Le texte de Yuna :
Un regard triste
Elle frissonna, elle avait froid. Sous le toit de tôles, la température avait pourtant augmenté, mais elle ne parvenait pas à se réchauffer. Elle savait bien que ses frissons n’avaient rien à voir avec une météo capricieuse. Depuis plusieurs jours, le soleil était au rendez-vous et le printemps, tant espéré, avait chassé l’hiver, qui s’était prolongé bien au-delà de la date sur le calendrier.
Ce matin, ses premiers clients étaient détendus, gais, ils semblaient différents, moins pressés, moins stressés. Ils s’étaient levés plus tôt pour savourer cette journée qui s’annonçait très ensoleillée.
Elle répondait aux clients, leur demandait ce qu’ils désiraient, parlait du beau temps, mais elle était absente. Ses réponses étaient automatiques. Elle n’avait aucun souvenir de ce qu’elle avait dit depuis le matin.
Quand elle posa pour la seconde fois la même question à un de ses clients habituels, il s’étonna:
-Vous êtes préoccupée aujourd’hui, Samia.
Elle éluda une quelconque réponse en plaisantant.
Préoccupée! Elle ne parvenait pas à se concentrer! Depuis des heures, elle attendait, l’estomac noué.
Allait-il venir comme les autres dimanches? Il était en retard et s’il ne venait pas?
Elle était distraite, fatiguée, une insomnie l’avait tenue en éveil une grande partie de la nuit et elle s’était levée aux aurores pour tout installer.
Sa voisine de marché, Camille, lui apporta un grand café noir, bien serré, sans sucre. Une habitude qu’elles avaient. Il leur fallait bien deux grands cafés pour conserver leur énergie et se réchauffer l’hiver. Parfois, pourtant il refroidissait sans qu’elles aient le temps de l’avaler.
Une clientèle fidèle, régulière venait chaque dimanche matin. Elles avaient peu de temps pour bavarder, elles étaient, cependant, devenues très proches au fil du temps.
Quand l’avait-elle remarqué pour la première fois?
Quelques mois déjà. Il était revenu souvent, presque chaque dimanche. Elle ne lui avait jamais arraché un mot de plus que la fois précédente.
Il avait un regard triste, blessé. Elle avait envie de voler à son secours. Elle était comme ça, elle rendait service à tous. Un besoin de venir en aide.
Elle allait lui parler, aujourd’hui, elle ne pouvait plus remettre.
Cette fois, elle prit le temps de boire son café. Elle laissa Florent, le jeune homme qu’elle avait embauché pour l’aider, continuer seul la vente et elle fit quelques pas dans les allées du marché.
C’est alors qu’elle le vit.
Il poussait un fauteuil roulant. Dans ce fauteuil, une femme, une jeune femme, handicapée. Il installa le fauteuil dans un coin du marché couvert, caressa tendrement les cheveux bruns de la femme, sourit d’un regard lumineux, lui adressa quelques mots, que Samia n’entendit pas, prit son panier et s’en alla.
Samia rejoignit son stand et reprit son travail.
Le texte de Claude :
Ah, il fait bien de se cacher derrière la pancarte, le vendeur ! 1,98 euros le kilo d’oranges noir et blanc ! On se moque du monde ! Peut-être plus loin, comme les fruits sont flous, ils doivent coûter moins cher, mais quand même ! Ma compagne déteste les marchés et le noir et blanc. Je me vois au petit déjeuner : « Tiens, chérie, donne ton verre. » : du jus gris ! J’en serais rouge de honte. De quoi me plomber le moral pour la journée. Gris, gris, le monde devient gris et souvent flou. Chez Monsieur Martinho (de la Martinho Lda, frutas comme marqué sur les cagettes), au Portugal, les agrumes sont encore colorés, baignés de soleil, le ciel est bleu, les femmes rarement habillées en noir, et même le vinho y est verde.
Arrivé ici, comme par malédiction, tout se décolore. Regardez les clients sur le cliché : la nana a la couleur de l’ananas et le type semble se livrer à un marché noir. Le tout dans un décor de néons blafards, aussi chatoyant qu’une image de génome humain.
Où est donc passée chez nous la polychromie d’ailleurs ? Celle des marchés africains, des temples hindous, des robes péruviennes, des mosquées d’Ispahan, des églises moldaves,… Certes pas dans nos voitures, les conseils d’administration ou même les mariages ! Quant au mobilier urbain, n’en parlons pas… Et maintenant on en rajoute en grisant ce qui nous reste de couleurs ?
Finalement, je n’achète rien. Tant pis, demain matin, ce sera fromage blanc et café noir.
Le texte d’Adèle :
« Ma morUUUE, elle est toute fraiAIAIche, veNNez en profiTEEER !!! »
-Anaïs, jeudi on fait comme d’hab, on va au Pimm’s ?
-Nan, y a une soirée étudiante, j’aime pas ça. On peut aller au Blue Moon, le barman est sympa, il donne des cacahouètes gratos, et y a des mecs trop stylés.
« Mesdames, le BLEU DE BRESSE est en PROMOTION, c’est le moment d’en acheter ! »
-D’acc. Je passe te chercher à 21H, on descend en ville, on prend un kébab et on va à pied à la boite. Comme ça on aura besoin que d’un ticket de tram pour rentrer.
-OK mais on revient moins tard que la semaine dernière. Mon père a gueulé, le lendemain, parce que j’arrivais pas à me lever pour l’aider à préparer le camion.
-C’est relou, ce boulot, moi aussi j’en ai marre d’avoir les mains gelées, de servir des trucs qui puent, et toujours ma mère dans mon dos à me surveiller. Oui maman, j’arrive, je finis de causer avec Lily !
« Les crevEETTes sont à SIX euros, je dis bien SIX euros, à ce prix-là, tOUt le monde en veut !!! »
-Tu mets quoi pour sortir, ta mini noire et ton p’tit haut en dentelle ?
-Nan, je préfère mon skinny, ça me fait un beau cul. Et sur l’étal de Fanfan, j’ai trouvé pour 5 euros un top rose bien moulant. Avec ça, je vais allumer un max de mecs.
« Le premier MONT D’OOORR de l’année, il est CRRéémeux et PARRfumé ! »
-Arrête, moi je flippe, j’ai pris 3 kg, chui un vrai thon, j’ai plus rien qui me va. Tu pourrais pas venir un peu plus tôt et me faire un brush, t’as le coup de main, toi !
-Ouais mais tu me feras les ongles. J’apporte mon vernis bleu cendré et les paillettes argent. Tu me prêteras ton top-coat ? J’en ai pu et il me reste pas de sous ce mois-ci.
-T’as pas besoin d’en mettre, tu sais bien que ton père te fera tout retirer le lendemain.
«EEXceptionnel, MEEssieurs, DEEUX camenbEERTS pour le prix d’UUN ! »
-T’as vu à quoi on ressemble ici, moi avec mes bottes en caoutchouc, ma blouse et ma casquette bleue, toi avec ton tablier à carreaux et ta queue de cheval ?
-Moi, dès que j’ai 18 ans, j’me tire. J’ai vu dans le Télérama qu’on peut faire un CAP d’esthéticienne par correspondance, y faut juste acheter le matériel.
-Si j’osais, je partirais avec toi. Tu crois que je pourrais bosser dans un salon de coiffure ? Mais ma mère, elle va me tuer quand elle me retrouvera !
-T’es bête ! Si on monte à Paris, elle te retrouvera pas, pi là-bas y a du boulot fastoche à trouver. C’est mon cousin Mathéo qui m’la dit. Avec un peu de chance, tu pourras p’têtre même faire mannequin dans les magazines. Ça te plairait ?
« Fillets de MEERRlan sans arEEETTes pour les enFAANTS, ils z’aDOOORRent ça ! »
-Hé les deux pipelettes ! Faudrait voir à nous aider, parce que les camions, ils ne vont pas se ranger tout seuls. A seize ans, c’est quand même normal d’aider ses parents pendant les vacances. Et puis, si ça pouvait vous donner envie de travailler à l’école pour décrocher votre brevet.
Lily et Anaïs se regardent :
-Ah oui, l’école ! Pff ! On l’avait oubliée !
-Tu pourras passer dimanche aprèm, chui coincée dans le devoir de maths ?
-D’acc. Tu me corrigeras les fautes dans ma rédac. La prof, elle a demandé d’écrire un portrait chinois de l’amitié. C’est n’imp !
-Enfin dans 2 ans, on a 18 ans …
Le texte de Nady :
ALLER AU MARCHE, UN ACTE CITOYEN ?
Comme ils son bons ces moments en vacances où l’on prend son temps à flâner dans les allées du marché du dimanche de nos charmants villages français !
Les différents étals remplis de plein de fruits et légumes aux couleurs de l’arc en ciel, souvent fraîchement cueillis de la veille ou l’avant-veille, attirent nos regards, qui, tout de suite transmettent au cerveau l’idée de concocter pour ce soir une bonne ratatouille maison. On ne risque pas de quitter ce lieu sans en prendre quelques kilos de ces belles aubergines, poivrons, tomates car l’ouïe est aussi sollicitée par les appels des bazardiers qui ont vu scintiller nos yeux à notre passage. Ils ont deviné qu’on songeait déjà à la recette de ce soir et nous tendent quelques fruits ou beaux melons pour que nous puissions constater par nous-mêmes de la qualité de leurs produits.
Devant l’étal du fromager c’est notre goût qui est séduit à travers les dégustations qui nous sont proposées. Quel bonheur pour l’odorat quand, aux alentours de midi, on tombe nez à nez sur la rôtissoire où de magnifiques poulets tournent en broche. Nos estomacs nous font signe qu’ils sont prêts à les accueillir.
Mais on n’a pas encore envie de partir. Alors on réserve son poulet au charmant monsieur, jamais avare d’un compliment sur les petiots qui ont bien grandi depuis l’an dernier. « Et belle-maman, comment va-t-elle ? Et le travail, ça va pour vous ? ça ne devient pas trop dur dans la capitale avec tout ce que l’on entend en ce moment avec la crise, le terrorisme ? et votre voyage en Thaïlande l’an dernier, il s’est bien passé ?» Il y a du monde qui attend, mais personne ne se plaint car chacun aura droit à ces quelques petites minutes d’échanges de nouvelles, moment précieux où la sincérité est reine. On est tellement heureux d’avoir un vrai contact humain qui semble s’intéresser aux banalités de nos vies, qu’on se plait de l’instant présent et on répond aux questions.
La marmaille s’impatiente et veut rentrer à la maison pour retrouver les tablettes et la télé mais on parvient à leur faire oublier pour encore un moment cette envie en les dirigeant vers les étals de bonbons qui arrivent à décrocher un sourire au petit qui s’en retrouve plus que craquant avec sa fossette qui ressort. Pendant qu’on s’occupe de la plus grande qui a repéré une bien belle robe d’été et qui veut l’essayer derrière le camion entre deux paréos pendus qui servent de cabine d’essayage, Trésor s’empresse d’aller m’acheter un bouquet de ces belles roses bien généreuses en pétales que j’adore et qui proviennent de l’horticultrice du village voisin ; sur son chemin il repère un démonstrateur qui vante les qualités de cette substance miracle qui promet de faire briller les jantes de la décapotable et y succombe en prenant un bidon pour tester. Bon, il faut rentrer maintenant… mais avant de repartir, je craque sur ce merveilleux outil en plastique qui épluche l’ail en un tour de main, à la force du poignet quand même mais la démonstratrice avait l’air de le faire si aisément que cuisiner en deviendrait ludique avec ce gadget !
Ça c’est vraiment les vacances ! Cette ambiance, ces moments sereins et conviviaux que la vie nous offre sur ces semaines d’été. On aimerait souvent qu’ils soient éternels…
Parfois, sur le chemin du retour, on se met à penser au courage et à la force de ces hommes et ces femmes qui ont fait notre bonheur le temps d’une visite au marché. Levés à l’aube, empaquetage des produits, route, déballage et montage des étals, puis arrivée du premier client. Et c’est toujours avec le sourire, des petits mots, une attention sincère et une grande énergie que chacun de nous sommes accueillis, servis, renseignés et remerciés de nos achats. En plus de tout cela, on fait plaisir à notre corps avec des produits sains et frais quand ce n’est pas notre beau pays qui nous est reconnaissant à travers nos agriculteurs français fiers de nous vendre leurs récoltes.
Une fois rentré dans notre quotidien, le temps semble filer plus vite que l’éclair. Alors, entre le travail, les enfants à récupérer à l’école et à déposer aux activités extra-scolaires, les réunions qui s’éternisent pour Trésor, les amis à voir et à recevoir, les expos à ne pas rater, on ne trouve rien de plus pratique que de faire ses courses à l’hypermarché. On y trouve de tout et on gagne du temps. Tout est bien rangé et bien étiqueté. Les fruits sont pré-emballés en barquette, ce qui nous facilite la vie ! Plus besoin de choisir, peser !! Bon, on n’est pas à l’abri d’en retrouver quelques uns gâtés coincés entre les autres, mais bon, on a gagné du temps ! On a même des machines qui nous donnent le prix car parfois les promotions trop alléchantes nous font douter et ainsi on n’aura pas l’impression de déranger le vendeur qui court toujours, le regard en l’air ou dans ses feuilles de réassort. On les connait par cœur ces immenses lieux tellement le chemin qui nous amène à chaque produit a été pensé longuement par des équipes dont c’est le métier. Sur la route, on y aperçoit de temps en temps un écran TV avec une démonstration de gadget qui nous simplifierait la vie pour le nettoyage de nos vitres ou dans la cuisine mais on n’a pas le temps de s’arrêter. On court, on file avant qu’il n’y ait trop de monde à la caisse. Ralala, mais que font toutes ces personnes âgées dans les allées aux heures de pointe ??????? Elles ont toute la journée pour faire leurs courses mais elles décident de venir en même temps que nous et comme elles ne peuvent pas s’adresser à un vendeur dans les rayons, statut en grande voie de disparition, c’est à nous qu’elles demandent de les aider à lire les prix sur les étiquettes, à récupérer un article là tout là-haut et inaccessible pour leurs corps fatigués !!! On risque de prendre du retard dans notre emploi du temps avec tout ça !! Bon, une fois de temps en temps, on s’oblige à faire une bonne action mais le meilleur moyen d’échapper à cela est de courir, chariot en tête, au risque de tamponner avec une autre personne pressée avec son chariot ! Tant pis, c’est comme ça !
Bon, ça y est, on a atteint les caisses !!! Viiiiiiite, on se dirige vers les caisses automatiques ! On aura vite fait de faire notre encaissement directement avec la machine et on pourra ranger nos produits à notre rythme plutôt que de subir le visage sans expression des caissières qui vous balancent les produits et insistent lourdement pour qu’on se décide à régler vite pour pouvoir passer au client suivant, mélangeant nos produits aux siens !!! arghhhhh , non, non, non…. Y en a marre !!!!!
Ça c’est maintenant….
Et puis, un jour, un dossier compliqué de trop au travail, la crise d’ado de la grande qui arrive trop tôt, des nouvelles du monde trop mauvaises à la télé et sur les réseaux sociaux, et d’un coup de main on décide de balayer ce flot d’énergie négative en allant au marché de notre ville… On n’oublie pas de passer au distributeur de billets sur notre route et on se dirige tranquillement vers la place du marché. Toutes les autres urgences de la journée attendront, on est fatigué.
A peine arrivé, on retrouve une ambiance pas si lointaine mais déjà oubliée. Les étals bien achalandés, les produits frais, les sourires aux lèvres, les rapports humains…Huuuummmm, comme ces olives ont l’air succulentes !! Elles appellent à un apéro bien salvateur après cette semaine de stress !
Et voilà qu’on y prend goût à cet acte qui était passé de mode dans nos habitudes mais pour notre survie dans cette jungle urbaine dans laquelle nous avons décidé de poser nos valises, notre inconscient nous a doucement fait remarquer que, malgré le développement de nouveaux styles de consommation, rien ne valait plus que l’heure passée chaque semaine à faire son marché du coin et y retrouver relations humains, produits sains pour le plus grand bonheur de nos agriculteurs et de nos corps. Dans la période trouble que travers notre pays, au moment où tous nos politiques brillent par leur impuissance devant l’ampleur des désastres présents et à venir, quand on pense que tout est fichu et qu’il ne sert même plus à rien de voter, quelle plus grande découverte que de constater que nous pouvons encore agir dans ce monde à travers le simple choix de notre filière de CONSOM-ACTION !
Le texte d’Hermione :
TRISTES SOUVENIRS
Hier, je faisais du rangement, et j’ai retrouvé une vieille photo. Elle me représentait avec Mathis, mon mari. Nous étions au marché, juste avant sa mort.
Ce jour-là, il faisait très beau. C’était en été et nous étions partis au marché pour faire une bonne salade pour le soir. Notre voisin est venu avec nous et c’est lui qui a pris la photo. Nous avons longtemps hésité entre les oranges et les ananas puis nous avons pris les deux. Mathis était content, mais moi moins, car nous avions pris des fruits avec vraiment plein de pesticides, mais vraiment beaucoup trop à mon goût. Du coup, il l’a mangée tout seul, sa salade. Et il est mort une semaine plus tard, sûrement à cause de ces pesticides.
Depuis, je suis contre tout ça. Maintenant, je mange bio et je fais partie d’associations pour aider la nature. Je recycle mes déchets et je ne fais plus de gâchis de nourriture. Je me souviens de toutes les fois où je disais à Mathis : « Arrêtons de manger ces aliments avec autant de produits mauvais pour notre corps. Et fumer, il faut aussi arrêter, j’ai vu une image dans un livre où les poumons des fumeurs sont noirs, noirs, tu te rends compte ? ». Mais il m’ignorait. Il ne m’écoutait jamais pour ces choses-là. J’aurais sûrement dû mieux lui expliquer. Mais maintenant, c’est trop tard.
Quant à cette photo, je l’ai enterrée, pour ne plus jamais penser à ce jour funeste où Mathis a acheté ces maudits fruits.
Glurp ! Il manque la fin de mon texte ! 🙁
Oups, je viens de l’ajouter. Mauvaise manip’. 🙂
Merci à toi 🙂
Leil : Meuh non, quand même. Pas un surgelé, malheureuse ! Mais c’est vrai que tous les marchés et tous les étals ne se valent pas 😉
Bénédicte : tu as pris la photo à contre-courant, c’est rigolo. Fais nous jaillir la couleur de tout cela 😉
Yuna : et qui est cette jeune femme ? Sa femme, sa soeur ? Joli début d’histoire.
Claude : très joli texte sur les couleurs !
Stephie : Tu me connais, je ne suis pas encore aux surgelés … Ah ah …
Adèle : j’aime beaucoup la vie qui émane de tes textes !
Nady : un texte qui pulse de vie et un joli jeu de mots final 😉
Merci Stephie 😉
Ah, jolie récolte sur ce marché. Je vais prendre le temps de faire le tour des étals. Mais commençons par la maîtresse des lieux…
@Leiloona : Mince, je ne sais pas ce que ton fait les hommes ce week-end, mais ça semble t’avoir laissé un petit goût doux amer 😉 Une vision très cynique de notre société qui nous impose des standards auxquels nous nous conformons dès l’adolescence… A moins que ton texte soit à lire au troisième degré et qu’il soit en ait une métaphore sur la piètre qualité des produits que l’on trouve sur le marché chez certains vendeurs actuellement 😉
Pour rebondir sur « choisir un homme ou une femme sur le marché de la vie », le produit ne fait pas tout, y’a aussi la manière dont on le cuisine. Préparer, mijoter, goûter, épicer, rectifier l’assaisonnement. « Montre moi ta cuisine, je te dirais comment tu aimes. » 😉
Nimentrix : Ah ah … punaise, quand tu parles de nourriture, on dirait presque du Jean Pierre Coffe … mijoter, assaisonner, épicer … Laisse mariner, ne pas faire brûler, passer le tout à la casserole. (Bon, j’arrête l’implicite), du moment que je ne fais pas de surgelé, sous peine de me voir infliger une sacrée peine. :))
Il était important de montrer que malgré tous ces efforts la nourriture n’avait aucun goût. Si javais eu le temps je laurais en effet montré en train d’éplucher les legumer, les emincer etc… J’aime cuisiner y’a quelque chose de sensuel et tactile qui me plaît., surtout qd je la partage 😉 J’aurais pu travailler en cuisine mais la discipline d’une brigade c’était vraiment pas pour moi, trop rebelle
De la nourriture fadasse, non merci, c’est comme ces fromages pasteurisés qui n’ont du fromage que le nom … 🙂
La cuisine a quelque chose de charnel, oui, bien entendu … mais autant partir avec de bons produits dès le départ, sinon faut ajouter plein d’adjuvants et au final ce n’est pas très très très naturel. Sinon, de la belle roquette, de la mozz’ di buflana et un trait de vinaigre balsa’, et une belle tomate juteuse. Rien d’autres, si ce n’est un petit goût de paradis.
Non le gout de Paradis c’est Bounty ! (j’ai pas gouté à Vanessa Paradis, j’aime pô les blondes 😉 ) Je parlais pas pas d’adjuvants très ch^re mais d’epices et aromates… Et puis c’est qui qui nous a filé des légumes et des fruis en noir et blanc, hein ? 😉 (Note importante, j’ai rien contre les blondes, je taquine juste la poissonnière 😉 )
Tu as raison de notifier que tu taquines, j’étais déjà prête à lancer mon escadron de copines blondes (et dieu sait qu’elles sont coriaces : elles sont pires que moi, pour te situer …) pour venger la cause blonde.
(Sinon, ne cite pas d’anciennes pubs, ça donne une indication sur ton grand âge. Pourquoi pas Raiders, pendant qu’on y est.)
Épices ok, mais pas trop, faudrait pas gâcher le goût.
@Benedicte : j’ai eu la même réaction que toi la première fois que j’ai vu la photo, mais elle m’a finallement beaucoup inspiré… J’aime beaucoup la conclusion de ton texte qui m’a fait sourire.
@Yuna : beaucoup d’émotions dans ce texte, une chute inattendue, une fin ouverte qui donne envie de connaître la suite..
@Claude : un sourire clin d’oeil grinçant à notre société… Un texte qui fait un peu écho à celui que j’ai écrit 😉 La fin m’a bien amusé 😉
@Adele : un texte très cinématographique, j’avais la scène devant les yeux. Ce dialogue est une pure merveille avec ces jolis effets de contraste. Par contre je l’imagine pas vraiment lisant Télérama 😉
@Nady : tu as bien résumé comment la société de consommation nous fait supermarché… Merci 😉
@nimentrix : j’adore ton jeu de mot aussi 😉 faut que je me pose pour lire l’ensemble des textes, le temps file plus vite que d’habitude cette semaine… 😉 merci pour ton post
@Leiloona : Pour aller au marché comme pour trouver l’homme idéal, ne surtout pas établir de liste ! Profitez des opportunités, de ce que nos sens nous disent 😉 !
@ Bénédicte : la lumière est parfois dans les yeux de celui qui regarde. Moi, le choix du noir et blanc ne m’a pas choquée.
@ Yuna : Très joli texte qui appelle une suite !
@ Claude : Ta façon de jouer avec les mots me rappelle une autre Claude, Nougaro !
@ Adèle :J’adore, j’adore, j’adore ! Moi qui suis devenue, au fil des années d’enseignement une « spécialiste » de la minette de 16 ans, je les retrouve tout à fait dans ce savoureux dialogue. Je pense comme Nimentrix qu’elles lisent plus Grazia, Biba ou Cosmo que Télérama 😉 !
@ Nady : J’aime beaucoup ton « militantisme » intelligent et généreux. je vois que nous avons la même vision du marché, jusqu’à l’essayage de robes des filles dans une cabine improvisée 😉 !
Merci Albertine. oui suis souvent « engagée » mais j’essaie de plus en plus le « politiquement correct » de nos jours 😉 vais lire l’ensemble des textes asap, promis 😉
Albertine : Ah oui, tu crois au hasard ? :))
@Leiloona : Ah bah non, on ne va sacrifier le marché pour un surgelé ! Mais tu as raison, c’est presque un parcours du combattant de se promener dans les allées !
@Bénédicte : bravo pour cet amusant détournement de la photo !
@Yuna : on attendait une rencontre mais elle n’aura pas lieu, peut-être une autre jour, un autre client.
@Claude : Merci pour cet hymne à la couleur !
@Adèle : Très sympathique ce dialogue que tu construis, à leur âge on n’a certainement pas envie de bosser avec ses parents !
@Nady : Je suis bien d’accord avec toi, il faut résister !!!
Titine : Je crois que je ne me suis jamais fait autant engueuler depuis que j’ai parlé des surgelés, mais c’est bien, ça prouve que les participants sont des personnes qui prennent le temps de cuisiner ! 🙂
@Leiloona: Ça m’a beaucoup amusé ce parallèle avec la liste de l’homme idéal et on le garde en tête jusqu’à la fin.
Ah oui, me suis amusée avec l’implicite aussi ! 😀
@Benedicte: On achèterait sans doute moins de fruits et légumes s’ils étaient tous de la même couleur et surtout en noir et blanc.
@Claude: Amusant jeu des couleurs.
@Yuna: Quelle déception pour Samia. L’amour nait souvent secrètement et longtemps avant d’être déclaré au grand jour.
@Adèle: Je ne peux m’empêcher de penser au vendeur de poisson dans Astérix. 🙂
Mon mari m’a dit la même chose !
@Nady: Acheter local, choisir ceux qui limitent la manipulation et la transformation, c’est effectivement un geste politique significatif.
Tu m’as comprise Pierforest, j’y crois dur comme fer 😉
Bonjour
Il semblerait que mon lien ne fonctionne pas.
Je le redonne: https://jacou33. wordpress.com/2015/09/28/il-ny-ya-que-ca-de-vrai/
Quand ça veut pas, ça veut pas!
https://jacou33.wordpress.com/2015/09/28/il-ny-ya-que-ca-de-vrai/
Et jamais deux sans trois! https://jacou33.wordpress.com/2015/09/28/il-ny-a-que-ca-de-vrai/
Tu peux le modifier sinon. Je le ferai ce soir … sinon.
@Leilona : joli croquis de cette activité tellement humaine ! Y a de l’anthropologie dans ton texte.
@Bénédicte : des goûts et des couleurs 😉 Moi j’ai bien aimé ce cliché à la sensation un peu étouffée…
@Yuna : un joli moment hors du temps, suspendu… Cette Samia a une sensibilité à fleur de peau, je l’imagine éprouver un sentiment doux-amer en découvrant la réalité de cet homme mystérieux… En même temps il n’est pas dit si la femme en fauteuil est sa compagne, sa fille ou autre !
@Claude : C’est vrai que notre monde moderne occidental a tendance à s’aseptiser, et du coup à perdre ses belles couleurs…
@Adèle : savoureux dialogue de deux ados, entre deux boniments de marché !
@Nady : pas eu le temps de lire ton texte, je me le réserve pour plus tard !
Ellettres : peut-être devrais-je proposer ce sujet en mémoire pro, non ? 😀
J’avais pas vu ton commentaire… Mais carrément oui ! Devoir de la semaine : observer l’activité d’un marché. Je sus sûre qu’il y aurait matière à 😉
@ leil, j’aime cette vision contrastée du marché, la comparaison entre la liste de courses et celle de l’ado, mais je n’ai pas envie pour autant de surgelés!
@ Bénédicte: il est vrai que la couleur traduit bien les ambiances sensitives des marchés.
@ Yuna: on aimerait en savoir plus sur le dépit amoureux de cette jeune femme.
@ Claude, excellent le coup du type aux allures de marché nir. J’aime le ton de ton texte.
@ Adèle, j’aime beaucoup ces conversations en surimpression.
@ Nady, excellente idée que cette COnsom-Action!
Sabine : Ah ah, non moi non plus, mais l’interrogation est là. 🙂
Leiloona et Claude, vous allez dans mon sens! et dire qu’il y en a qui rigolent de ma nostalgiamania 😉
merci pour l’humour en plus 🙂
je lirai les autres dans les prochains jours…
Moi, de la nostalgie ? Juste du cynisme. 😛
C’est drôle, plusieurs textes se rejoignent en partant de la difficulté de passer du noir et blanc aux couleurs des marchés.
J’aime bien l’esprit du texte de Nady et je rejoins tout à fait son état d’esprit, quant à toi Leiloona, aller au marché avec une liste ?? Quelle idée ! tout est dans l’instinct, l’appel du plus profond de l’inconscient, ce sont tes cellules qui réclament ces produits, que dis-je tes cellules : tes gènes !-)
Monesille : Oui, marrant car cela ne m’a pas du tout dérangée. 🙂 Ah non jamais de liste non plus, mais mon narrateur n’est pas moi. 🙂
Voici mon texte : désolée d’être à la bourre !
Les marchés de Provence de Gilbert Bécaud ! C’est la première chose à laquelle j’ai pensé devant cette jolie photo. Puis, elle m’a évoquée la vie qui s’écoule tous les jours doucement au rythme des tâches quotidiennes dont celle d’aller faire son marché. Enfin, le noir et blanc m’a tout de suite fait faire un bond en arrière pour me retrouver sur les marchés de Nice, ma ville natale, en compagnie de mon frère aîné et de ma grand-mère. Le Vieux Nice et ses façades colorées à l’italienne. Les ruelles étroites bondées de monde que nous parcourions comme un labyrinthe, sauf que nous en connaissions toutes les issues possibles. Notamment celle menant au Cours Saleya, grande place où se tenaient – et se tiennent toujours – les étals des marchands de poissons, crustacés, légumes, fruits et épices. Je sens les arômes mélangés encensés par la chaleur du soleil venant taper sur les toiles des stores aux couleurs vives. J’entends la voix des clientes demander une livre de ceci, deux livres de cela ; le bruit du papier d’emballage kraft, les encouragements commerciaux des vendeurs. Et surtout, je revois les sourires échangés, je réinvente les conversations de tout ce petit monde au sein duquel l’anonymat n’existait pas, mais où il y avait toujours une note d’attention bienveillante entre personnes se revoyant régulièrement.
Et moi, du haut de mes trois ans, je ne me doutais pas qu’un jour, ces instants auraient un écho de gaieté et de bonheur au fond de mon coeur. J’étais juste là, heureuse, insouciante ; juste impatiente de retrouver sur le petit écran mon idole du moment, le mignon petit Colargol.
Comme vous avez un blog, il faut mettre votre texte sur le vôtre, pas le mien ! 🙂
@leiloona : le texte est très agréable à lire. Dans la vie, on ne trouve pas plus la femme imaginée que l’homme. Mais ce qu’on découvre n’est pas mal non plus…
@Bénédicte : joli jeu noir et blanc/couleurs
@Adèle : c’est bien décrit ce papotage de marchandes.
@vuedemes lunettes : c’est étrange que le noir et blanc nous évoque le passé et suscite la nostalgie
@Albertine : on veut la suite…
@Titine : bien vu cet angle de « glaneuse »
@Nath : j’aime bien la recherche de mots
@Nimentrix : on n’est effectivement pas loin dans nos textes respectifs. J’aime le tien. Au moins, à la fin, le noir et blanc est devenu couleurs
@Titoulematou : tout est éphémère. C’est vendu avec la vie…
@ Stéphie : belle chute
@ Jacou : encore un beau poème
Il y a pas mal de sites sur auxquels je n’ai pu accéder. J’essaierai plus tard.
Merci à tout le monde : c’est un régal de lectures.
Claude : Ah oui, homme ou femme, même combat pour moi. :))
@Leiloona : Waouuu ! le parallèle avec l’homme est juste génial comme idée !! mais bon jusque là se faire un surgelé…. heuuuuuuu….. non, vaut mieux tenter le marché à chaque fois, ne sait on jamais sur quel fruit exquis on risque de tomber 😉 superbe texte, comme toujours mais aujourd’hui encore plus !! 😉
Merci Nady ! 😀 J’ai eu du mal avec ce texte, et l’idée m’est venue avec le titre que je devais mettre « faire son marché » 🙂
@benedicte: oui, tu m’a convaincu, je fais demi-tour moi-aussi car le marché est trop moderne pour être en N&B. Peut-être s’il avait été rustique… Boujoux.
Merquin : Aaaah mais c’est quoi ce demi-tour collectif ? Et l’imagination alors ?
(Euh, est-ce une façon détournée de me dire que la photo choisie est mauvaise ?)
@ Leiloona: Meuh nan, le choix n’est pas mauvais! C’est le photographe qu’il faut blamer… 😛 Je trouve juste que la photo est trop nette pour le N&B. Vous avez tous deux voulu exprimer quelque chose que j’ai pas capté… Le marché est pourtant le 1er que je visite dans une ville ! 🙂
Alors la nouvelle photo a un grain, elle te plaît davantage ? :)))
Meuh oui ! Là on peut revasser avec les moutons qui déboulent depuis le grain du chandail ! 😉 Je suis déjà inspiré : je vais surfer sur la vague du grain – avec un p’tit détour par l’marché : c’est permis, mon Capitaine ?
La capitaine permet tout, ou presque, z’avez mon aval ! 🙂
J’aime bien « le microcosme de la vie » Leiloona, c’est exactement cela un marché, entra agacement et surprises ! Benedicte : je trouve que le noir et blanc met en valeur certains détails qui passent inaperçus dans la couleur, une nuance, un contraste. Sur celle-ci par exemple les rayures de la tente se fondent avec les barreaux des cagettes … Yuna : c’est une histoire poignante, finalement Samia ne fera rien, et pourtant .. Claude : j’adore cette vision futuriste du marché, qui sait ce que nous mangerons un jour ! Adèle : j’ai vraiment l’impression d’être au marché du samedi, formidable ! Nady : je vote pour ! Un marché au milieu de la jungle urbaine et de nos habitudes déhumanisées, oui !
Merci Nath. Oui le marché est bien un univers réduit de notre monde … 🙂
de tres beaux textes vivants , j’ai pris plaisir a lire et je n’ai pas fini la tournée
Merci ! 🙂 Oui, nous sommes nombreux à participer ! 🙂
beaucoup de liens ne fonctionnent pas dommage
Je vais regarder ça … effectivement, oui, liens déjà.
Je demanderai aux participants d’être plus vigilants
@ Yuna : Eh bien … au moins sait-elle maintenant ce qui préoccupait cet homme. Son retour au travail est-il le signe qu’elle attendait plus qu’une simple conversation avec celui-ci ? 🙂
@ Bénédicte : Justement il faut passer outre la couleur et imaginer, ressentir … 🙂
@ Claude : Rien de rien ? Au moins, vous ferez des économies ! 😛
@ Adèle : Ah ah la graphie aide à se plonger dans ton texte, on y est au marché, on y est ! 😀 Texte bien sympa d’ailleurs, et frais ! 🙂
@ Nady : Un très joli texte, une belle énergie. J’y étais, avec toi, sur le marché. 🙂
@ Hermione : Effectivement de bien tristes souvenirs … :/
les surgelés ne sont pas de mauvais produits au contraire-
ils n’attendent pas par tous les temps sur l’étal – ce sont les plats cuisinés qui sont trop gras-trop salés-trop sucrés somme le dit si bien la pub-
aux industriels de faire le nécessaire- cette pub les concerne pas nous-
des participations un peu longues pour tout lire, désolée-
bonne continuation !
je participerai au 190 – je ne pouvais pas poster de coms-
prob résolu en venant par Firefox-
Super alors pour les commentaires ! 🙂 Oui, les produits surgelés de type légumes sont bien meilleurs pour la santé que ceux que nous laissons croupir dans le bas du frig’ … 🙂
@Leiloona
Comme vous me l’aviez conseillé j’ai laissé des coms sur les blogs concernés,c’est pourquoi vous n’en trouvez pas ici cette fois-ci…Est-ce qu’il faudrait les mettre dans les deux endroits?..J’ai l’impression que beaucoup viennent ici pour les lire…
Non, non Bénédicte, commentez sur les autres blogs, et les personnes concernées viennent vous lire ici ! 🙂 Sinon oui, pas mal de commentaires ici, mais on s’y perd aussi ! 😉
Merci pour vos commentaires éclairés. Pourquoi Télérama ? Parce qu’elles aiment la TV et qu’il y a le programme qui traine sur la table basse du salon de leurs parents.
Je ne voyais pas mes 2 miss lire Causette ou Paulette. Pas leur style.
Biba ou Cosmo ? Elles sont trop jeunes,.
Peut-être Voici ou Gala ? Mais y a pas de pub pour des cours par correspondance.
@ Leiloona : j’espère que ton texte n’est qu’un exercice de style réussi et non pas ce que tu penses vraiment du « marché » de l’amour !
@Benedicte : j’aime bien le décalage : ça commence comme la critique d’une photo d’une expo, puis on plonge dans la réalité avec la dernière phrase « je vais aller faire mon marché ailleurs ». Bien vu !
@Yuna : J’ai trouvé ton texte poignant, avec toute une histoire derrière. C’est réussi.
@Claude : Une vraie originalité, à la fois dans le style et dans le fond ! Là aussi, l’imaginaire percute la réalité. J’adore.
Ah ah Adèle, motus et bouche cousue, joker ! 😛
@Nady : Tantôt poétique, nostalgique, tantôt militant, ton texte est une vraie démonstration du pouvoir des mots !
@Hermione : Un peu interloquée par la salade tueuse, mais c’est vrai que certains font ce genre de raccourci ! On n’a pas toujours une pensée rationnelle.
@Leiloona, j’aime beaucoup ta comparaison et ta vision du marché 🙂
@Bénédicte, j’aime beaucoup ta vision de la photo et le lien noir/blanc et couleur 🙂
@Yuna, très joli texte, avec une fin ouverte qui peut laisser travailler notre imagination sur cette femme 🙂
@Claude, j’aime beaucoup ton jeu avec les couleurs 🙂
@Adèle, j’aime beaucoup ces deux ados et leurs discussions 🙂
@Nady très joli texte pour parler de la consommation 🙂
@Hermione, un beau texte très touchant 🙂
Je file sur les blogs 🙂
Hi hi, et le parallèle avec les hommes, c’est ça ? 😀
Oui voilà c’est tout à fait ça 🙂
Jour de repos, mission accomplie, j’ai tout lu, tout commenté, maintenant je file faire mes courses … au supermarché !
Ah ah, c’est honteux d’aller au supermarché ! 😀
Oh ! zut ! pas beaucoup de plaisir, donc ? et goûter sur place ? et savourer les odeurs ? mais, si il faut retourner, et les surgelés, vraiment au cas ou ….. rires et merci pour le site, j’y prends beaucoup de plaisir à lire (mais peu, car le temps passe hyper trop vite,) et le temps d’écrire, rapide aussi sur un coin de papier. Grosse découverte, je ne connaissais pas le mot « mélioratif » sans trop me poser de questions j’ai mis ce mot en surbrillance et j’ai cliqué gauche dessus est apparu un choix et j’ai choisi google définition, whaou ! la surprise ! est totale, même pas eu le temps d’ouvrir le dico, géniale idée que ce lien.
Janickmm : oui, tu as raison, j’étais partie sur un texte rempli de sens et de sensualité, mais c’était une zone de confort pour moi, donc j’ai tout effacé, puis j’ai tout repris. Mais la narratrice n’est pas forcément moi. 🙂
Tu as antidote sur ton PC ? 🙂
@Leiloona : J’aime beaucoup ta façon de faire un parallèle entre le marché et nos choix du quotidien. Depuis que j’ai quitté Paris, faire le marché est devenu un rituel le samedi matin … Mais j’avoue que des fois je me laisserai bien tenter par un bon plat surgelé :D.
@Bénédicte : C’est vrai qu’un marché est souvent plein de couleurs, d’odeurs, de saveurs… contrairement à cette photo en noir et blanc. J’aime beaucoup ton texte 🙂
@Yuna : Un texte qui évoque le romantisme, qui nous fait rêver, espérer … et cette fin qui arrive sans qu’on ne s’y attende. Espérons qu’elle trouve malgré tout un jour le courage de lui parler et qu’il lui présente alors sa soeur ;).
@Claude : Jolie évocation des couleurs ! J’aime beaucoup ce que t’a inspiré cette photo.
@Adèle : J’ai beaucoup aimé ce dialogue. Cette envie d’indépendance, ce besoin de vivre sa vie, de sortir … Allez, encore 2 ans !
@Nady : Ton texte sonne tellement juste ! On prend souvent le temps pendant les vacances, et une fois revenu à la « réalité », on reprend nos réflexes. Lorsqu’on a quitté Paris, on a découvert l’ambiance du marché, ses odeurs, ses couleurs, les relations avec les commerçants. Et depuis, chaque semaine, cette balade au marché est un véritable régal !
@Hermione : Oh zut, quelle triste fin 🙁
Vu de mes lunettes : j’ai un super marché le samedi matin, j’aime les odeurs, les bruits, les rencontres … un temps où nous ne sommes pas que des anonymes, ou presque …
Eh oui, même en proche banlieue, la contact existe …
Je suis extrêmement heureux voilà j’ai découvrir ce site . Je veux vous remercier pour le temps que vous avez investi pour mettre ce contenu c’est fantastique !! Je suis certainement appréciée tous . Enregistré en tant que favori .