Septembre commençait déjà, mais le soleil avait encore une ou deux pirouettes de chaleur à envoyer. Quelques voiliers au loin finissaient leur course, peut-être la dernière de la saison.
Enfin, nous étions moins nombreux sur la plage. Enfin, nous pouvions bouger sans nous retrouver nez à nez avec un corps tartiné de crème au monoï indice 30. Enfin nous n’étions pas étouffés par les serviettes, véritables guirlandes spongieuses aux couleurs éclectiques. La reine des neiges, Cars, l’imprimé léopard, la violette, la rose fluo : de quoi nous aveugler pour le restant de nos jours. Et les cris, ces cris d’enfants joyeux au mieux, capricieux au pire. Non, vraiment, nous vivions chaque année deux mois d’enfer. A être piétinés et malmenés.
Aussi, ce matin, avec ce ciel dégagé et ce joli soleil, nous profitions enfin de la vue !
Les touristes étaient partis ! EN-FIN !
« Regarde, la belle voile blanche, là, à l’horizon, et ces douces vagues qui viennent s’échouer sur la plage. Sens comme le vent nous apporte de nouvelles odeurs, hautement plus naturelles que ces huiles capiteuses, ces chichis ou chouchous gorgés de gras. Savoure, mon petit, la nature revenue ! »
Oui, la nature était belle lorsqu’elle était nettoyée de tous ces humains pollueurs et dérangeants. Enfin, les milliers grains de sable pouvaient profiter de la mer et de ses bienfaits.
Et vous, n’entendez-vous jamais les chuchotis du sable sous vos pas ?
© Leiloona, le 13 septembre 2015
Le texte de Bénédicte D. :
J’aime la mer d’une manière absolue.Je ne peux pas imaginer un autre endroit pour vivre qu’auprès d’elle.J’aime le bruit leger et envoûtant de la marée qui monte et descend sur le sable,j’aime l’odeur et le goût qu’elle laisse sur la peau de mon amour,j’aime sa gamme infinie de bleu,de vert,de gris,je l’aime en hiver,je l’aime en été,j’aime l’idée qu’elle change de couleur en fonction de celle du ciel au dessus d’elle,j’aime le cliquetis des bateaux au mouillage,et la puissance de ses tempêtes me fascine….
Mais en ce moment,je ne peux m’empêcher de voir sur chaque plage ce corps d’enfant,si petite victime de la folie meurtrière de certains hommes…La mer n’est en rien responsable.Je veux même penser qu’elle a doucement déposé là cet enfant pour qu’il soit reconnu et inhumé,et peut-être aussi pour faire bouger les choses….
Il est temps de se réveiller..
Le texte de Claude :
Je suis chez Solange depuis 20 heures. Et il est déjà minuit. J’étais pourtant sûr d’échapper à la soirée diapos. Solange, elle cuisine bien, mais elle ne peut s’empêcher de terminer par une projection. Il fait noir, le projecteur ronronne, les images défilent, mes yeux se ferment.
-Tiens, celle là, je l’ai gardée pour la fin. Ah elle est à l’envers ; bon là ça va…
– (Ouf, c’est la dernière) Ah oui.
– Regarde !
– (une photo carrée, aux couleurs un peu passées, un bord de mer qui pourrait servir n’importe quel diaporama de vacances. On y aperçoit quelques voiliers bien loin, une dizaine de cailloux proches du rivage incapables d’effrayer les clapotis qui s’échouent lentement. La végétation du premier plan semble plus un obstacle au photographe qu’une volonté artistique. Un fond bizarrement auréolé de bleu laisse apparaître un ciel de traîne. Bref, c’est pas Oceano Nox…).
– Oooohh ! C’est beau !!! (un bon repas vaut bien un compliment)
-Tu vois le bateau là-bas, il faut que je te raconte…
– (Oh non, pas la peine)
– … et il faisait super beau, alors tu sais pas ce qu’il me dit, tu vas pas me croire…
– (je vais rater le dernier métro si ça continue)
– … et les plantes qui sont devant, on ne les trouve que là bas il parait…
– Ah bon ? (tu parles, on dirait de l’avoine)
– … mer d’huile… rochers… excursions… dépliants…
– (j’aurais dû refuser le cognac… j’ai chaud… je m’endors… j’ai cru ronfler, alors je tousse… et elle parle si doucement… dix minutes sur une photo, je crois rêver…)
– Toi qui es photographe, tu penses que je devrais la tirer en grand et la faire encadrer ?
– (réveil en sursaut) Ah, celle là ? Oui, ça ferait bien chez toi.
– Eh bien, surprise, j’en ferais faire deux : une pour toi et une pour moi. C’est quand même chouette d’avoir des goûts communs.
Le texte de Ludovic :
Ce matin, lorsqu’il ouvre les volets, il ne peut réprimer une moue boudeuse. Le soleil brille. Et ça, ça a le don de le mettre de mauvaise humeur. Il avait choisi cette station balnéaire de Bretagne pour ses jours de pluie, son crachin, ses averses, ses pluies de grosses gouttes, sa brume humide.
Quel meilleur endroit pour ouvrir un magasin de parapluie?
Lorsqu’il avait eu cette idée, il avait pensé avoir inventé la roue!
Il s’était installé au début de l’automne, quand la saison s’étire, offrant encore quelques belles soirées pour les derniers vacanciers, ceux qui n’ont pas de rentrée scolaire impérative, ceux qui prennent des vacances en décalé! Et ça avait plutôt fonctionné, ses parapluies s’étaient vendus comme des petits pains. Il proposait des modèles très différents, de toutes les tailles, de toutes les couleurs, des conventionnels, noirs à manche d’acajou, le modèle spécial « enterrement pluvieux », des verts pomme avec oreilles de grenouilles sur le dessus, des petits pour les enfants, des colorés pour lutter contre la morosité, des pliants pour les sacs à main des vieilles dames…
L’hiver était passé, puis le printemps humide dans ce coin de France avait fait fleurir ses affaires.
Mais l’été caniculaire avait eu raison de son commerce… Les affaires étaient compliquées, les vacanciers n’achetaient finalement pas de parapluie, même s’il pleuvait! Comme si refuser d’acheter un parapluie à la mer c’était comme refuser l’idée que les vacances étaient gâchées, un moyen de ne pas avouer que finalement la pluie nous avait empêché de profiter de ces vacances tant attendues.
Il avait bien essayé de diversifier son activité, de vendre des souvenirs, des cartes postales du bord de mer, mais ça n’avait pas suffi. Au début de septembre, le magasin n’a pas réouvert, c’était fini!
Malgré cela il se surprend à toujours ressentir un peu de colère quand il ouvre ses volets et que le soleil annonce une belle journée.
Cela ne dure pas longtemps en général, l’air iodé et le bruit des vagues lui rappellent vite la chance qu’il a de vivre dans un tel endroit! Il a retrouvé un travail, moins drôle peut être, moins original c’est sûr, mais il ne s’en plaint pas.
Aujourd’hui, en plus, c’est dimanche. Il ne travaille pas et finalement c’est plutôt bien qu’il fasse beau, il pourra se promener le long de la grève avec Louise. Il l’aime bien, elle est jolie, ses yeux bleus comme la mer lui font oublier ses soucis. Depuis que son magasin est définitivement fermé ils peuvent passer un peu de temps ensemble, avant c’était impossible, ils travaillaient en décalé, sa boutique à lui ouvrait quand celle de Louise était fermée, et inversement …
Louise vend des ombrelles et des chapeaux de soleil!
Texte de Pauline :
« Météo des plages »
Face à l’image, la tentation serait grande, de laisser aller son palpitant.
Ouvrir le champ lexical de l’Océan.
S’extraire un instant de l’espace temps.
Ecrire ce je ne sais quoi d’apaisant.
Une poésie bleutée, une plage ventée.
Une manière de prolonger l’été.
Mettre ses pas dans ceux du firmament.
Mais,
Ramenée à la réalité par le petit écran,
Condamner l’émotion de l’instant précédent,
Ne plus percevoir le côté lénifiant de l’Océan.
Et, horrifiée, découvrir ce petit être gisant…
Passer, en une fraction de seconde, d’un visage de migrant défait, trop meurtri pour pleurer son bébé,
à celui, d’un jeune retraité ventripotent, assis, à la terrasse d’un café,
sirotant benoîtement un breuvage anisé,
tout en se désolant, de voir son été ainsi gâché
par ce tableau d’exilés peu ragoûtant.
Allez, braves gens, c’est la rentrée,
On prend les mêmes et on recommence
La boucle est bouclée.
Je lève mon verre à ce touriste égoïste bedonnant,
A son éphémère bonheur.
A tous ces hommes arc-boutés, qui, un jour regretteront,
de n’avoir rien fait de leur oisiveté.
A la vanité de l’humanité et vive la télé !
Texte de Nady :
FAIRE L’AMOUR AVEC LA MER
De ma terrasse préférée, je t’observe et grave en moi la magnificence de ton paysage.
Dans le monde capitaliste dans lequel nous évoluons où tout n’est qu’échanges et transactions, tu ne demandes rien et me donnes un spectacle toujours différent chaque jour et chaque saison, comme offert par un peintre génial et généreux là-haut, du ciel que tu épouses à l’horizon.
Je te vois évoluer au fil des heures et des jours. J’apprécie la pause que tu imposes quand j’arrive à capter ton rythme après des journées folles qui défilent à la vitesse de l’éclair. J’exulte quand je perçois le dernier rayon de soleil sur ton horizon, tel un point final à une journée de labeur, au moment de son coucher.
Comme tout amant passionné, le sentiment de jalousie ne m’est pas inconnu.
Je compte les voiliers qui t’approchent. Parfois, ton eau calme leur permet d’avancer sereinement. Ils semblent souvent réjouis des caresses de tes vagues que ton flot offre à leur coque.
D’autres fois, je sens ton besoin de solitude et la violence de tes courants en témoigne à en faire frémir tout marin prudent.
De temps en temps, les mois estivaux, ce sont des baigneurs qui se risquent à se laisser porter par tes vagues mais les roches que tu as posées sur ce côté-là de toi limitent les incursions trop nombreuses… pour mon plus grand bonheur…
J’adore ressentir le va et vient de tes vagues sur mon corps, comme des caresses appuyées et délicates, quand d’aventure je me risque à venir te rejoindre pour un bain de minuit quand les températures ne sont pas trop fraîches.
Je frémis quand j’imagine que dans ton immensité merveilleuse au regard, tu puisses recéler en toi des cendres de nos êtres chers qu’on a voulu éparpiller en toi, des corps de nos disparus en mer qu’on a longtemps tenté de retrouver et des trésors enfouis.
J’aime le sentiment de paix que tu me procures et profite de cet été indien qui se poursuit pour encore me plonger en toi.
Je t’aime, tout simplement.
Texte de Nimentrix :
Je porte toujours la trace des BLEUs que tu m’as faits ce jour-là….
Allongée sur le saBLE, Un livre à la main, tu te prélassais dans cette crique inaccessiBLE, Un lieu que tu pensais à l’abri des regards. Moi, sur mon voilier, admirant le paysage avec mes jumelles, j’ai ressenti un trouBLE, Une émotion intense, unappel lointain. Tu t’es soudain levé, affichant fièrement ta nudité et tu m’as souris, irrésistiBLE. Un instant inoubliaBLE. Un doux vent agréable jouait avec ta chevelure. Et puis, doucement tu t’es mise à chanter, accompagné par la musique des vagues BLEUtées. BLEU, la couleur de ton regard, un océan d’amour qui semblait m’appeler. Une voix pure et cristalline, des harmonies rassemBLEUses qui faisaient vibrer mon âme.
Qu’aurais-je bien pu faire, résister me semblait impossiBLE. Une silhouette de rêve, une voix enchanteresse, ton corps qui lentement entrait dans l’eau, et ce regard, si agréaBLE. Une brève manœuvre et déjà le voilier voguait vers toi. Et toi, nageant dans ces eaux BLEUtées en chantant, faisait de même. Ton chant s’intensifiait, nous nous rapprochions, c’était inévitaBLE. Un bref instant je savais que toute ma vie j’avais attendu cette rencontre improbaBLE. Un besoin irrésistible de te prendre dans mes bras, de succomber à tes charmes…
De succomber…
N’ayant d’yeux que pour ton corps qui se rapprochait, je n’ai pas vu les rochers, pas entendu la coque se briser. Je tendais mes bras vers toi et je souriais quand le mat s’est abattu sur moi.
Je porte toujours la trace des BLEUs que tu m’as faits ce jour-là… Mon corps flotte porté par les courants, qui m’éloignent de toi. Navigateur, méfiez-vous, prenez garde aux chants des sirènes….
Texte d’Adèle :
Poussière d’étoile
Papa m’avait dit : « Jeanne, je ne pourrais pas. C’est trop douloureux, là, dans le creux de mon cœur.
Est-ce que toi, qu’elle a aimée comme un cadeau du ciel, comme une mère, tu pourrais l’accompagner et lui faire prendre la mer ? »
A une telle question, une seule réponse. Oui.
Trente ans déjà qu’elle était venue me chercher au delà de l’océan, pour me ramener dans le grand oiseau blanc et m’offrir la douceur de ses yeux et la chaleur de ses bras. J’avais grandi, aimée et en sécurité auprès de ce couple chaleureux, moi, la petite fille du bout du monde.
Elle avait su guider mes pas, puis un jour, avec confiance, lâcher ma main pour me laisser vivre, et maintenant c’était à moi de la regarder partir.
Le samedi suivant, sur le quai de Cannes, j’ai pris la navette de 11 h 30 vers l’île Saint-Honorat. En ce début de printemps, le ferry était presque vide. Pas de regard curieux pour s’attarder sur cette jeune femme aux yeux rougis, qui portait avec précaution un sac encombrant.
En descendant à l’embarcadère, j’ai pris à gauche le large chemin sablonneux qui mène à la pointe est, la plus éloignée du monastère et du restaurant, la moins fréquentée aussi. Sur le dôme de la petite chapelle, la statue de la vierge tendait charitablement ses mains vers moi. J’ai longé le petit port qui se chauffait au timide soleil d’avril. Le chenal qui sépare Saint-Honorat de l’île-sœur de Sainte-Marguerite était vide. Aucun de ces jolis bateaux à voile ou à moteur, qui, en plein été, permettent presque, par leur nombre, de traverser à sec le bras de mer.
A ma droite, j’ai regardé les vignes où nul faisan n’était visible, puis la clairière au milieu des grands pins noirs, là où la sieste est si délicieuse sur le tapis d’aiguilles sèches. Aucun bruit, pas un oiseau. Sans le chant des cigales, le silence était assourdissant.
J’ai fait le détour par la chapelle de la Trinité, sans m’y attarder. De toute façon, elle est toujours fermée et, Bouddha ou Jésus, je n’aurais pas su quel dieu implorer.
Quelques mètres encore, pour arriver à la pointe Saint-Féréol.
J’ai rasé les murs du vilain bunker, marchant avec précaution sur l’épais matelas gris de posidonies séchées, et j’ai atteint le rivage. Pas de plage, juste quelques roches sur lesquelles les vagues se brisaient avec légèreté, et au large, quelques ilots déserts. Au loin, la méditerranée, aussi bleue que ses yeux, aussi attirante que son grand corps enveloppant.
J’ai suivi du regard quelques voiles lointaines, j’ai regardé le vent jouer dans les herbes folles, et j’ai retiré mes chaussures. J’ai avancé dans l’eau autant que j’ai pu. Les cailloux étaient acérés et glissants, et j’avais peur de faire tomber mon sac. J’ai pris le temps, car c’était important, d’assurer mon équilibre. J’ai ouvert la besace, j’ai sorti le pot. J’ai dévissé le couvercle et cela n’était pas facile.
J’ai penché les mains vers l’onde, j’ai guetté la vague qui repartait au loin et je lui ai confié cette fine poussière grise.
Je crois que c’était de la poussière d’étoile.
Texte de Manue Rêva :
Elle respire profondément. L’automne est là et son cœur saigne. La fenêtre grande ouverte sur l’extérieur, tous ses sens en éveil, elle essaye de se rappeler d’un peu plus que des bribes de souvenirs qui l’assaillent. L’odeur de la pluie qui arrive est la plus présente. Mêlée aux senteurs de la nature soudain humide, elle la plonge des années en arrière, lorsqu’une petite graine poussait lentement dans son ventre et qu’elle partait au boulot presque à l’aube, de peur d’être en retard, et évidemment malade comme un chien. A cette évocation, ses yeux se ferment pour mieux ressentir la vague de nostalgie qui la submerge alors. Mais c’est une tout autre image qui se reconstitue petit à petit dans sa tête. Le vent de septembre qui souffle dehors vient comme remuer les herbes folles bordant le chemin douanier sur lequel elle marchait justement avant de s’asseoir sur l’unique banc de la promenade. Enfin, dans ses souvenirs, il y a toujours eu beaucoup d’air sur le chemin qui mène à la plage. Sa plage. Et cet été, les couleurs avaient été magnifiques. L’orage avait laissé quelques nuages de traine et nettoyé l’océan. Le bleu des profondeurs rivalisait avec celui du ciel. Les vagues léchaient la côte caillouteuse qui usait ses sandales. Au loin, les voiles blanches des dragons semblaient immaculées. Les années ont beau passer, les enfants grandir, son banc est toujours à la même place, et les senteurs identiques ! Elle est vraiment sidérée de constater qu’un peu d’air, des bruits familiers, des odeurs presque éternelles semblent figer le temps et que tout est finalement recommencement. Justement, le gaz qui chauffe la casserole d’eau pour les pâtes charge l’atmosphère de la cuisine comme il y a trente ans dans l’appartement de ses grands-parents et c’est encore la mer qui lui revient à l’esprit, les lapins des déjeuners familiaux et la promenade dominicale le long de la côte.
Que reste t-il de tout ça ? Des belles images qui ressurgissent parfois quand elle ouvre la fenêtre de sa vieille maison, des soudaines bouffées de bonheur, la perception du temps qui s’écoule et la sensation que son cœur bat toujours avec autant d’intensité ! Ouf !
Voici vos liens, bon le rendu est moche et peu agréable, je trouve. J’essaie de revenir vers vous avec des améliorations …
ça fait beaucoup à lire, avec le café du matin 😉
je n’ai réussi qu’à lire les premiers, le joli point de vue du sable et l’humour de Claude 🙂
je repasserai pour les autres demain!
Oui, c’est aussi ce que je me suis dit en ajoutant les textes … :/
Merci Adrienne !
Leiloona : je vois la plage au naturel bien plus souvent que la plage lavée et ratissée pour les touristes l’été (j’aime la mer hors saison)… si bien qu’elle m’a plu ta vision du point de vue des grains de sable… 😉
Je lirai moi aussi les autres textes plus tard… Bonne journée !! 😉
Merci Antigone ! 😀
et tu m’as oubliée … déjà la dernière fois avec le petit moulin. Je dois mal comprendre ta nouvelle formule… Alors si tu peux expliquer merci
avec le sourire
As-tu envoyé ton lien via le formulaire dédié ?
Oui et maintenant je reçois une demande de souscription ! drôle non cela fait trois ans voire plus que je suis inscrite… Pas grave j’ai renvoyé… la semaine dernière le lien ne fonctionnait pas cette fois c’est le formulaire… ah que c’est dur l’informatique
avec le sourire..
Euh, non, tu te trompes de formulaire, il s’agit de celui-ci. http://www.bricabook.fr/2015/09/atelier-decriture-187/
Mais oui, nous ne pensons pas à ceux qui ont la chance de rester sur les plages toute l’année ! C’est vrai que la fin des vacances doit être un vrai soulagement. J’adore Paris mais j’aimerais beaucoup vivre en bord de mer, le bruit du ressac, le crissement du sable sous les pieds, les rafales de vent…ton texte m’emporte loin et je rêve grâce à toi en ce lundi matin !
J’étais une fille de la mer jusqu’à 29 ans, pas une semaine ne passait sans que j’y aille … j’habitais à une dizaine de kilomètres, ça aide.
Le bémol de Paris ? Ne pas avoir la mer à ses pieds ! 🙂
Merci Titine.
Bonne idée Leiloona de faire parler le Sable, je n’y avais pas pensé. Le cri du grain de sable piétiné 🙂
Oui, on ne lui donne jamais la parole ! 😀
Et tu as réparé cette injustice ! bravo !!! 🙂
@Bénédicte : Bienvenue ! Quelle joie de vous lire ici ! une belle première participation. Moi aussi j’aime la mer. Tellement ! Même si elle ne dépose pas que de belles histoires à nos pieds, malheureusement… A la semaine prochaine ici même alors ! )
Merci de m’avoir fait connaître cet endroit de partage….
Et merci d’avoir osé participer ! 😀
J’en suis ravie Bénédicte ! Il faut revenir !! 🙂
@Claude : Merci de m’avoir fait rire avant de partir au boulot.
Fais moi penser à ne jamais t’inviter à une soirée-photo !!!
PS Je cuisine assez bien
Les autres textes m’ont collé plein de rêves dans la tête, d’autant que je suis rentrée samedi soir d’un court séjour … à la mer !
Adèle : Chanceuse ! 🙂
Bonjour Leiloona, je suis toujours en panne d’internet, alors je me connecte par-ci par-là, voici ma participation ce matin…
http://randonnezvousdansceblog.blogspot.fr/2015/09/chez-bric-book-atelier-decriture-187.html
Aie, ça va être compliqué de t’ajouter sur le doc … j’essaie, et j’usurpe ton identité ! 😀
@Claude : Excellent dialogue. Une scène que l’on a tous pu vivre, je crois… Très réaliste et plein d’humour 🙂
@ Ludo : Et voilà ! il ne pleut pas tout le temps non plus en bretagne alors !! 🙂
Original comme point de vue, Leiloona. J’adore la mer, elle m’apaise, et encore plus quand il n’y a personne.
@Bénédicte et Pauline : l’actualité sombre qui contraste avec la luminosité de la photo.
@Claude : l’humour des apartés 🙂
@Ludovic : léger et mignon !
@Nady : tout en poésie.
@Nimentrix : les sirènes me fascinent.
@Adèle et Manue Rêva : textes mélancoliques, petite musique des souvenirs.
Olivia : oui, j’en ai besoin, moi aussi … fille de la mer un jour, fille de la mer toujours ! 🙂
@Leiloona : Les petits grains de sable ont la parole ! Point de vue original. J’aime beaucoup la description des serviettes qui délimitent les territoires de chacun le temps d’un après-midi.
@Bénédicte : La mer, sur cette photo, évoque pour moi la Mère universelle qui accueille en son sein tous les enfants. Plutôt de que de folie de hommes, on pourrait parler d’indifférence monstrueuse…
@Merci pour ce savoureux dialogue qui me rappelle une soirée photo sur l’Australie. A trois heures du mat’, on y était encore 😉 !
@Très joli texte, tendre et burlesque !
@Pauline, on débute dans la douceur du monde pour continuer par sa cruauté. Un beau texte militant !
@Nady : Un bain de mer pour se reconnecter à l’essentiel, comme je te comprends !
@Nimentrix : Les sirènes, terriBLEs tentatrices 😉 !
@Adèle : Je suis extrêmement touchée par ton texte, par cette « cérémonie » qui confie l’être aimé aux éléments.
@Manu Rêva : Belle évocation de la nostalgie, de ces bribes du passé qui se glissent dans les interstices du présent.
Merci Albertine ! 🙂 J’aurais pu poursuivre un peu ma description, d’ailleurs … 🙂
Je vis dans le Sud de la France et je connais cette invasion tous les ans! Pour le coup, ton texte me parle vraiment!
Ah ah, tu m’étonnes ! Le Sud et les touristes, c’est vraiment l’enfer …
@Ludovic : ton texte est plein de tendresse, j’aime beaucoup ton idée de parapluie et d’ombrelles !
Tout plein de textes, cette image vous a inspiré et les lire m’a apporté un cocktail d’émotion, du rire aux larmes, merci !
@Leiloona : Quoi de plus agréable que la mer hors saisons. Maudits touristes 😉
@Bénédicte & Pauline : Deux textes autour d’une sombre actualité… Merci pour vos regards sur cet événement.
@Claude : voilà ce qui arrive quand on est trop gentil ! J’ai adoré la chute 😉
@Ludovic les opposés s’attirent ! Humour et tendresse.
@Nady : texte à la douce sensualité avec ce qu’il faut de jalousie 😉
@Adèle : une belle émotion en lisant de texte, merci.
@Manu Rêva : Evocation nostalgique très visuelle, j’y étais !
Nimentrix : Ah ah, oui mais sans eux difficile de faire vivre certaines régions ! 😉 Mais les grains de sable peuvent bien se plaindre, hein ! 🙂
bonjour je sais pas s’il est encore temps mais voici pour moi au cas ou
çà ete un grand plaisir de vous lire tous et toutes
http://eklablogtesteur1.eklablog.com/image-chez-brick-a-brock-a118720778
Bonjour est-il possible de mettre ces infos sur le formulaire dédié (onglet atelier d’écriture, dans le message où je poste la photo.)
C’est ma première participation. Je suis heureusement surpris (et en même temps intimidé pour la suite) par la qualité des textes. J’ai tout lu attentivement. De l’émotion, de l’humour, de l’amour, plein d’idées… Dois-je commenter chaque écrit ? Je n’oserais pas.
Merci à tous du plaisir que vous me procurez.
Claude
Merci de ton commentaire ! 😀 Tu fais comme tu le sens, généralement oui on commente tous les écrits, j’aime bien cette idée du partage jusqu’au bout. 🙂
Une première remarque: le lien d’Adrienne est inopérant.
@ Leil, de belles images comme toujours, « des pirouettes de soleil » , des « guirlandes spongieuses »… la magie des mots.
@ Bénédicte et Pauline: intéressantes variations sur une actualité difficile.
@ Claude, excellent dialogue de sourds, un humour discret !
@ Ludovic, sympathique contrepied avec ce ronchon les jours ensoleillés et une fin amusante et toute mignonne!
@Nady, j’aime bien cette idée de jalousie.
N@Nimentrix: j’aime beaucoup ce jeu avec les syllabes et cet art de nous balader avant de nous surprendre par une chute bien trouvée.
@Adèle: texte très émouvant, plein de tendresse.
@Manue Rêva: une jolie nostalgie!
Pour le moment je n’ai pas lu beaucoup de textes, vu que je suis au travail. Mais je tiens déjà à remercier celles qui m’ont laissé des commentaires pour mon texte.
Ensuite :
@Leiloona, j’aime bien cette idée de faire parler les grains de sable, c’est sûr que ce paysage est mieux au naturel 😉
@Bénedicte D., un texte plein d’actualité, qui apporte aussi réflexion.
@Claude : On a envie d’aider ton personnage à se barrer du dîner, pour qu’il ait un métro pour rentrer chez lui. On sent bien l’ambiance barbante que prend la soirée.
@Ludovic: Ton texte m’a fait beaucoup rire ! Mais le magasin de Louise peut faire faillite également, en hiver les ombrelles vont servir à quoi ?
@Pauline, ton texte est aussi tourné vers l’actualité, avec beaucoup de musicalité dans les vers, j’ai beaucoup aimé !
Alors, je me lâche…
J’ai beaucoup aimé l’idée du sable qui chuchote (Leiloona), celle du vendeur de parapluie qui se lamente (Ludovic) ou la roche qui vit (Pierforest). Mais aussi l’émotion d’Adèle et sa poussière d’étoile. L’angle délicat qu’a choisi Bénédicte pour parler de la mer qui dépose délicatement l’enfant mort m’a touché.
D’autres aussi : le beau poème de Jacou, l’obsession chez Parlons Littérature, la sensualité exprimée par Nady, la chute du texte de Titine, ou le déroulé dans celui de La Flibuste… …
Je veux faire court, mais chaque texte m’a apporté quelque chose.
Très joli commentaire. ♥
A mon tour,
@Leiloona : le sable qui parle, j’adore ! Normal, je fais parler les chaussures 😉
@Bénédicte : moi aussi j’ai pensé à ce petit garçon en voyant la photo …
@Claude : j’ai bien ri … en pensant à des grands moments de solitude lors d’interminables conversations ! Ton texte est plus vrai que nature !
@Ludovic : pas facile le commerce 😉 même par temps de pluie, ton texte donne le sourire !
@Naty et Dimentrix : rhaaaaaaa la mer, quelle séductrice ! moi aussi elle m’a conquise et vos mots font écho en moi.
@Adèle : quelle poésie dans cette poussière d’étoile 🙂
Merci pour toutes ses belles lectures !
Manue Rêva : j’ai travaillé le point de vue avec mes élèves, ça a dû me rester ! 😀
@leiloona : j’aime quand on donne vie à la nature, aux objets qui nous entourent. On les voit différemment après. Je prendrai soin de ne pas trop écraser les grains de sable au prochain été 😉 super ton style ! 😉
@Bénédicte : une chute qui glace après la superbe déclaration à la mer mais hélas d’actualité.
@Claude : ton texte me rappelle quelques soirées 😉 difficile de contrarier l’hôte si heureux de nous montrer ses photos / diapos 😉 on sent le vécu 😉
Je terminerai les autres textes dans les jours qui viennent. Cette rentrée de l’atelier fait juste beaucoup de bien à la lecture de tous ces beaux textes ! Merci encore Leilonna de tenir ce superbe projet !
Nady : Merci ! 😀 Bien envie de leur donner la parole, pour une fois ! 😀
En effet, pour ceux qui vivent sur le bord de la mer, les vraies vacances débutent quand les vacanciers quittent.
Oh que oui ! 🙂
Leiloona> chouette idée ce point de vue décalé! Juste et bien senti!
Claude> un texte a chute, j’adore! Les parenthèses des pensées sont tres drôles!
Manu rêva> la vague de nostalgie qui submerge, tout est là, bravo!
Nady> bel ode à la mer.
Nimentrix> un exercice de style, jeu littéraire reussi!
Merci Ludo ! 🙂
Merci à tous pour vos commentaires. N’étant pas habituée à ce difficile exercice qu’est la production, et au vu du beau moment d’évasion offert par chacun de vos textes, je ne me sens que bien peu légitime à laisser un commentaire. Mais, comme il est d’usage…
@Leilonna : Merci de nous offrir cet espace.
Très beau texte, une originale réappropriation des lieux !
L’homme mis à la marge, la nature reprend ses droits…
@Bénédicte :Collusion d’idées sur cette sombre actualité…
Très belle image de la mer déposant l’enfant.
@ Claude : Un peu d’humour en cette sombre période, merci !
@Ludovic : Belle histoire nous emportant dans son sillage .
@Nady : Une belle déclaration…
@Nimentrix : Une belle déclinaison bleutée ! La vie est parfois bien injuste…
@Adèle : Texte touchant.
@Manue Rêva : Beau voyage dans le temps empreint de nostalgie.
Pour les autres textes de belles découvertes, je me dirige vers vos blogs, à mon rythme, travail oblige ! Merci encore pour votre accueil !
Pauline : chacun apporte son point de vue sur la photo, et nous avons tous des tons différents, personne d’illégitime ! 🙂
Merci sinon ! 🙂
@ludovic : j’adore ta plume et ne me lasse jamais de tes douces histoires. La chute est extra ! Les opposés s’attirent, c’est indéniable 😉
@Pauline : ton texte fait écho à celui de Bénédicte avec une actualité qui nous hante. Bravo pour cette belle météo poétique 😉
@Nimentrix : quel fabuleux exercice de style à travers une belle histoire ! Faut attendre 4 saisons pour que le bleu de ton héros s’en aille vraiment 😉
@Leiloona : ooooh c’est super mignon, j’adore ! Et je suis bien d’accord avec les réflexions de ces petits grains de sable … La prochaine fois, je tendrais bien l’oreille pour essayer d’entendre ce qu’ils racontent 🙂
@Bénédicte D. : un contraste saisissant entre le début du texte, la luminosité de la photo et la beauté du lieu comparé à la noirceur de l’actualité …
@Claude : Ahah, j’adore ce double dialogue intérieur / extérieur. Il est parfois difficile de montrer son intérêt en effet.
@Ludovic : Oooh quel joli texte ! Au début on se demande bien pourquoi il est maussade alors qu’il fait beau. Et petit à petit, l’émotion et la sensibilité prennent toute la place. Pour finir sur une très jolie note. J’adore !
@Pauline : C’est u ntrès joli poème, malgré la noirceur de l’actualité qui ici aussi laisse une trace indélébile.
@Nady : L’image qui ressort de ton texte est très joli et poétique. J’aime beaucoup !
@Nimentrix : Ah les sirènes … j’aime beaucoup ta façon d’écrire et cette facilité que tu as de jouer sur les mots. Bravo.
@Adèle : Un texte très émouvant. Il est difficile de laisser partir les gens qu’on aime … Mais ton texte est écrit avec beaucoup de sensibilité et de poésie. J’aime beaucoup.
@Manue Rêva : Un texte plein de nostalgie et pourtant plein de bonheur face aux souvenirs heureux qui restent.
@ Vu de mes lunettes : Ah oui, alors ! Tu verras, on les entend bien ! 😀
@ Dominique, je rêve ou tu démontes ma photo point par point ? 😮 Alors, non l’avoine (tss tss) était fait exprès. Sinon, pour al peine, je vais t’envoyer chez toi un agrandissement de la photo. Hin hin, on fait moi la vilaine hein ! 😛
@ Bénédicte ; Oui, effectivement, la fameuse image nous hantera longtemps. 🙁
@ Ludo : Ahahah j’adore le contre pied, tout en fait ! Et c’est vrai, à chaque fois que j’étais en Bretagne, il n’a pas plu ! 😀
@ Pauline : Comme Bénédicte, oui une image qui nous hantera longtemps …
@ Nady : une belle déclaration d’amour, tout en sensualité. 🙂
@ Nimentrix : Bel exercice réussi ! Bravo monsieur le procrastinateur. 😀
@ Adèle : Un chemin lent et douloureux, on suit les pas du personnage, jusqu’à l’envolée finale. Merci.
@ Manue Rêva : Ce thème du temps qui passe, inéluctable, me remue toujours le tripes …
@adèle : une belle cérémonie et de belles images pour laisser partir un être cher et tenter d’en garder de bons souvenirs, même de l’adieu avec cette poussière d’étoiles !
@manue rêva : beaucoup de nostalgie dans ton texte, j’aime beaucoup.
@Leiloona : c’est exactement ce que j’ai pensé mercredi dernier quand je suis allée à la plage avec ma fille. Moment de bonheur volé en cette période de reprise !
@Bénédicte D. Un frisson m’a parcouru quand je suis passée à la deuxième partie du texte. Au départ, on s’attend à quelque chose de beau, de doux, et puis ….
@Claude : jolie pirouette finale !
@Ludovic : Ils se sont bien trouvés ces deux là !
@Pauline : pour cela, la télé est terrible, peut être le plus terrible de tous les médias….
@Nady : l’amour et la mort sont très proches dans la fin de ce texte.
@Nimentrix : la chute m’a fait sourire !
@Adèle : ton texte est peut être la suite du mien….
@Manue Rêva : la nostalgie du temps qui passe, c’est quelque chose qui touche beaucoup de gens.
La chance de pouvoir y aller, jalouse je suis ! ♥
Bénédicte : c’est vrai que l’on pense à ce corps d’enfant à présent…
Claude : j’aime bien ce dialoque de sourds 🙂
Ludovic : très mignon, cela ferait une jolie planche de BD aussi… cette rencontre entre la pluie et le soleil
Pauline : on sent bien l’amertume dans ton texte…
Nady : belle déclaration !! 😉
Nimentrix : j’ai beaucoup aimé ton exercice de style, c’est très réussi
Adèle : j’ai aimé la poésie de ton texte, cette poussière d’étoile à la fin et tout ce que ça suppose
Manue Reva : comme pour moi cette photo a réveillé des souvenirs chez toi 😉
Leïloona, tu entends parler le sable; je pensais que seule la mer nous parlait, grâce aux coquillages. J’aime aussi les plages désertes et avoir l’océan tout à moi. EGOÏSTE!!!!! 😀
@Adèle-J’ai aimé votre texte:beau parce que pudique,simple et tendre.J’ai apprécié la distance mise entre les horaires,l’itinéraire et le but du voyage…C’est tres efficace pour renforcer l’émotion..
@Claude-J’aime votre texte:il est joyeux!…
@Leiloona : sans pitié, le regard des autochtones sur les touristes ! Je ne voyais pas les choses comme ça. 🙁 Mais le chuchotis du sable, quelle belle expression !
@ Bénédicte D. La joliesse du début rend la seconde partie terrible. L’humanisation de la mer donne une image très forte.
@Ludovic : Je vois dans ton personnage un gros nounours ronchon. C’est peut-être son manque d’amabilité qui a fait fuir les clients !
Merci Adèle ! Oui, je pense que les touristes n’ont pas la cote. 🙂
🙂 Avec ou sans accent circonflexe ?
Moi, je l’ai emporté en photo, la côte méditerranéenne, même que c’est mon fond d’écran, avec vue sur les Îles de Lérins, dont je suis définitivement amoureuse.
@Pauline : combien sommes-nous à être horrifiés par les images et combien parmi nous agiront, bedonnants ou pas ? J’ai ressenti bien sur ton amertume, mais aussi ton impuissance.
@Nady : la mer comme une amante, belle idée. J’aime bien ta façon de l’interpeller comme une personne.
@Nimentrix : Quel histoire, j’en suis restée toute BLEUe ! Ces sirènes, toutes des s.l.p.s ! Ulysse l’avait bien dit !
@Manue Reva : tu portes bien ton pseudo ! Jolie nostalgie, puissance d’évocation des odeurs …j’ai voyagé avec toi.
Manu-Rêva, les beaux souvenirs aident dans les mauvais moments.
Nimentrix, Une histoire qui aurait pu devenir bluette, se termine lamentable ment. J’adore!
Adèle, tu as si bien décrit les îles de Lérins, où, lorsque j’habitais Cannes, j’aimais aller, quelque soit la saison. J’y trouvais toujours un coin, pour moi toute seule. C’est d’ailleurs un des rares bons souvenirs que je garde de la Côte d’Azur, et de Cannes, en particulier. 🙂
Nady, ce que tu évoques, me parle aussi, amoureuse comme toi de cet océan… 🙂
Bénédicte et Pauline, la mer, leçon de vie.
Claude, je me suis bien amusée; je crois que je ressemble un peu à Solange. 😀
Ludovic, tout est bien qui finit bien. 😉
et toujours sur la plage,
je reprends l’extrait de la « Fanette »… ( la plage était déserte et dormait sous juillet)…
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C’est une journée qui s’étire
Et un temps d’été qui colle à la peau.
Le soleil cuisant va presque jusqu’à épaissir
le sillage lointain des bateaux.
Bien sûr, la mer proche, et ses vaguelettes .
Peu de vent, et elle, quasi étale,
Mille petits reflets nous guettent ,
Perlés sur l’écume, et le littoral.
En attendant que la journée bascule
Nous l’avons ressentie presque palpable
Avec la fatigue, que les heures accumulent,
Et avons écrit nos noms sur le sable .
Le ciel resté incolore a chaviré,
Comme sous l’effet d’un mauvais présage.
Une nuée d’oiseaux a tout déchiré ,
Ou était-ce une bourrasque qui a emporté les pages ?
Tu es partie te baigner nue,
Suivre le chemin secret de l’eau,
… mais tu n’es pas revenue…
Le son de mes appels, seulement, en échos ….
La marée , dans son avancée,
S’est faite complice,
Nos noms, ont été effacés,
Maintenant, la plage est lisse …
Je suis resté l’âme vide et endeuillée,
La nuit de la perte , s’est étalée, lourde , inerte.
Je me suis remémoré la Fanette …
> La plage était déserte et dormait sous juillet *
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RC – juin 2015