Les tréfonds de son âme ressemblent à une arche damnée. Navigant en eaux troubles, sans attaches, sa barque cahin-cahote et s’embourbe dans des eaux sales et usées. Elle peine à avancer, et ses lourdes rames sont gorgées du sel de ses larmes. Parfois son embarcation s’engouffre sur de nouveaux chemins, plus étroits, mois glorieux que d’autres. Ils puisent alors son énergie et aspirent sa confiance, mais elle ne peut se défaire de leur toxicité maladive et usurpatrice.
Elle crie et se débat contre ces démons enjôleurs qui n’ont plus qu’un souffle de peau sur les os, mais trouve toujours en elle une issue pour se défaire de leurs vains oripeaux. Lasse, elle reprend sa route, décharnée et impuissante, mais toujours droite et debout.
Elle frôle des frontières, heurte des pierres, et plonge toujours plus loin, plus profondément.
Qu’en ressortira-t-il ?
Mais ce soir, sa catabase est terminée. Charon pourra l’appeler de sa plus belle voix charmeuse, elle ne se retournera pas. Le purgatoire a un temps, et celui-ci tire sur sa fin. Elle fait fi de ces âmes damnées derrière elle, elle se ferme à elles, et n’entend plus que son propre souffle. Enfin. Un battement, deux battements, trois battements de coeur. Réguliers, calmes, apaisés. A l’écoute de son corps, d’elle-même. Se fermer aux autres et s’ouvrir à elle. Un lâcher prise salutaire et salvateur.
La voici qui pousse la grille. Elle sait que derrière cette porte le jour renaîtra. Une aube nouvelle, délaissée des poids du passé.
Au loin, s’élève une douce musique …
© Leiloona, le 11 octobre
Le texte de Claude :
« Urgent. Recherchons personnage d’épouvante. Références demandées. Physique disgracieux souhaité. Pas sérieux s ‘abstenir. S’adresser au DRH ( Directeur des Relations Horrifiantes) »
– Pour l’annonce, c’est ici ?
– Oui, entrez. A qui ai-je l’honneur ?
– Dracula, Ernest Dracula.
– Vous êtes de la famille ?
– Oh, un cousin éloigné…
– Bon, nous avions jusqu’à hier un personnage d’épouvante qui faisait affaire : il s’appelait Mr Hyde. Nous avons dû nous en séparer car il était très bien la nuit, mais tournait mal dans la journée. Vous allez le remplacer dans votre propre spécialité. J’ai lu votre Curriculum Mortem : il me semble conforme à ce que nous cherchons. Venez, je vais vous montrer votre bureau.
– Merci.
– Voilà. C’est en bas. On voit à peine, bien sûr. Vous avez à gauche un large mur moisi sur lequel votre ombre malfaisante ferait un très bel effet ; entre La Marque Jaune et M. le Maudit, vous voyez. Je vous conseille d’ailleurs de laisser régulièrement traîner quelques traces de sang ; celles des mains qui glissent sont les plus recherchées.
– La vielle grille rouillée entrouverte, là, elle grince ?
– Oui, parfaitement. On l’a faite réviser récemment ; un beau bruit strident, surtout les soirs de pleine lune.
– Et la porte, là ?
– Elle donne sur un petit cagibi pour les séquestrations et meurtres par strangulation : c’est bien insonorisé. Pour les temps de repos légal entre les crimes, vous avez une malle en osier à votre disposition. Les syndicats ont demandé une fontaine à hémoglobine, mais on verra plus tard. Des questions ?
– Oui. Les horreurs… Pardon, je veux dire, les horaires ?
– Les horaires sont de vingt deux heures à cinq heures du matin.
– Très bien. Je commence quand ?
– Tout de suite. On a besoin de vous dès maintenant. Il est minuit. Allez, au travail.
Ernest Dracula se précipita sur le DRH, lui arracha sa chemise avec la fougue d’un cégétiste aérien, le jeta à terre et enfonça ses grandes incisives dans la gorge offerte de la victime. Il but le sang, s’essuya la bouche et repartit tranquillement.
– Tiens, j’ai oublié de demander les avantages sociaux…
Le texte d’Adèle :
New York
« Maman, maman, c’est quand qu’on va en Amérique ?
-Bientôt, mon p’tit rat, aux vacances de Noël. Le froid sera mordant et les nuits bien longues, on aura tout notre temps pour visiter la ville.
-Dis, maman, on aura le droit de se coucher à onze heures, comme quand on avait été à Oslo, l’année dernière ?
-Mais oui, ma chauve-souris adorée. Et à New York, les boissons sont à volonté. Il y a des SDF dans tous les recoins de Central Park.
-Chouette ! On va loger où, maman ?
-Papa nous a réservé une jolie cave spacieuse et poussiéreuse, bien profonde, bien obscure, et fermée par des grilles solides et des cadenas rouillés. On sera logé confortablement, ne t’inquiète pas, mon araignée velue. Je pense même proposer à ton copain Nosfé de venir avec nous. Comme ça, vous pourrez jouer ensemble.
Mais attention, pas de bêtise ! Je ne veux pas vous voir jouer avec un crucifix, comme quand nous étions allés à Rome !
-Promis, maman. On pourra aller au cinéma ? Tu avais dit que si j’arrêtais de regarder dans les miroirs, on irait voir ce film d’amour entre cette humaine et ce bel héros. Twilight, ça s’appelle.
-D’accord, Dracou chéri, mais va te brosser les crocs et hop, dans ton cercueil pour dormir. »
Le texte de Nadine :
LA SAGESSE
Au premier plan de l’image : un mur… Droit, imposant, abîmé et rugueux telle une porte sans poignée qui s’érige devant soi…
On a beau taper dessus, cogner fort, tenter de le démolir… rien n’y fait… On ne passera pas…
On continue, on persévère, on cogne encore ; ça serait dommage qu’il flanche dans les dernières secondes pendant lesquelles on n’aura pas tenté encore une fois de l’abattre car on veut le voir par terre, on veut aller de l’autre côté où l’herbe semble plus verte…On veut la réponse à la question qu’on a posée ; on veut un remède contre la maladie qui nous torture le corps ; on veut un travail ; on veut de l’amour ; on veut un enfant ; on veut une famille soudée et heureuse ; on veut la paix dans le monde et chez soi…
Alors on cogne encore et toujours pour atteindre le bout du tunnel, la lumière, la délivrance, le Graal, la réponse. On fait face aux traitements longs et douloureux ; on combat contre certains, qui, sertis d’un petit pouvoir se croient tout puissants et en deviennent méprisants ; on s’épuise dans les relances et l’attente interminable ; on se décourage devant le peu de résultat de tant d’efforts ; on est presque prêt à abandonner…
Mais en reculant, nous apparaît le deuxième plan de l’image avec un portail, pas plus évident à traverser mais ne serait il pas ouvert, d’ailleurs ? Avant de s’y approcher pour vérifier ce point de détail, on se dit que même non ouvert, il a le mérite de nous permettre de voir plus au loin et miracle, on y voit de la lumière… Enfin !!! La réponse, la guérison, l’amour, la descendance…bref, en un mot, l’espoir est là !!! On ne les compte plus les mois voire les années de lutte envers l’impossible ; tout semble s’ouvrir à présent devant soi. Mais bizarrement, quelque chose retient notre élan…
Tout au fond de l’image, au-dessus de la lumière, nous apparait une forme obscure étrange et menaçante qui ne présage rien de bon…Tel un vampire qui guette et attend sa proie…et notre espoir se ravise juste avant le grand saut vers de nouvelles souffrances qui s’annoncent. Tant pis, on préfère quitter ce lieu et trouver notre bonheur ailleurs.
Comme l’alpiniste a besoin de maîtriser le vertige pour connaitre l’équilibre, la sagesse doit apprendre à décrypter les ombres pour pouvoir savourer la lumière.
Le texte de Bénédicte :
D’un seul coup toutes les lumières s’éteignirent dans l’appartement….Elle était pourtant si bien,installée sur ce canapé,un verre sur la table basse,un livre à la main,un châle en cachemire sur les pieds,et en arrière plan ce concerto qu’elle pouvait écouter en boucle…..Si bien,qu’un bref moment elle appuya sa tête sur un coussin et ne se sentit pas l’envie de bouger….
Puis la curiosité la fit se lever,s’approcher de la fenêtre et constater que toute la rue était éclairée…Donc c’était visiblement ici que tout avait sauté.Elle n’était pas à New York depuis longtemps,mais se souvint que son propriétaire lui avait montré un compteur électrique dans l’entrée de cette vieille et grande maison divisée en studios.Peut-être que quelqu’un allait se décider à aller voir?…Elle n’était pas très motivée:trouver une bougie,enfiler un jean,des chaussures,et aller inspecter un engin dont elle n’était pas très sûre qu’il ne dépasse pas ses compétences….
Mais le temps passait,elle n’entendait aucun bruit venant de l’escalier,les autres locataires étaient sans doute sortis ce soir.Elle avait d’ailleurs hésité à faire de même avant d’y renoncer.Alors elle se décida à bouger,à prendre la bougie parfumée qu’elle utilisait quand des fumeurs s’invitaient chez elle,ouvrir la porte du palier et descendre l’escalier….
Quand elle sentit une main se plaquer sur sa bouche,elle laissa tomber la bougie,et la seule pensée qui lui traversa l’esprit c’est qu’elle n’avait pas imaginé mourir aujourd’hui….
Et voici les différents liens vers les textes écrits à partir de la même photo :
WOW, peu de participants, cette image a vraiment refroidi 😉
Comme j’en était quasiment certain, un bug (pour ne pas dire une panne) empêche le lien vers mon texte alors qu’il affiche en mode texte donc c’est https://nimentrix.wordpress.com/2015/10/12/ames-sensibles-sabstenir/
Je commence ma revue :
@Leiloona : je suis toujours époustouflé par la présence, la puissance évocatrice de tes textes. J’adore cette scène de « sortie des enfers ». Et je ne peux que sourire en imaginant ta surprise en lisant mon texte parce que… mais je spoile pas, je finirais mon commentaire un peu plus tard 😉
@Claude : beaucoup rit en lisant ton texte qui me rappelle une BD que j’ai lu y’a pas très longtemps (j’i oublié le titre mais il reviendra), où des vrais monstres travaillent dans un parc d’attraction. Merci pour cet humour, pas si facile vu l’ambiance de la photo..
(autres commentaires à suivre..)
@ Nimentrix : Voilà, j’ai lu ton texte avant de commenter ton commentaire. Effectivement .. mais bon, je commence à y être habituée, hein … 🙂
Merci en tout cas pour ce joli commentaire.
Leil : Whaow ! Quel texte ! Il est vraiment puissant et ciselé ! Bravo
Oh merci ma belle, vraiment. Tu sais à quel point tes commentaires sont attendus. 🙂
Nan… je sais pas… dis-le moi 🙂
Ben, je te le dis, là, Prue (oui, je vais t’appeler comme ça, c’est tellement antinomique avec ta personne), ton regard compte … mais tu le sais, tu veux juste que je l’écrive encore et encore (c’est que le début, d’accord, d’accord ..)
(désolée pour la chanson à 8 h du mat’)
Ben ouais 🙂 je suis toujours plus Prue pour les gens que j’aime d’amour que pour moi. La bonne nouvelle c’est que le ridicule ne tue pas 😉
Personne n’est ridicule dans l’histoire, surtout pas toi. 🙂 Besos …
@ Claude : J’adore le ton, pas évident de contourner l’ensemble ! Mais tu as réussi haut la main (et pas haut les mains … pardon. :P)
@ Adèle : tu as aussi pris le contre-pied, trop mignon ton texte ! 🙂
@ Nadine : Très très joli texte … une image à lire sur plusieurs plans, en effet. Nos textes se rejoignent aussi. Il est pas mal question de bonheur dans les textes que j’ai lus. De Graal aussi … Effectivement, le tout est de le trouver, peu importe le chemin.
Merci Leiloona. Quand j’ai commencé à lire ton texte j’ai ressenti en effet l’écho avec le mien. Cette image a le don de faire ressortir pas mal de choses en nous. J’ai beaucoup aimé ta description du chemin parcouru avant d’atteindre un lâcher prise qui fait du bien. Toujours autant de plaisir à commencer une semaine en lisant ton texte 😉
Nady : Je ne m’attendais pas à écrire un tel texte, c’est sorti tout seul, d’un seul jet. Je n’ai pas retouché ce que j’ai jeté sur mon clavier … Il y a des photographies qui nous font chercher loin oui. Mais en lisant ton texte, je comprends pourquoi nous nous entendons bien. 🙂
😉
@ Leiloona : Les tourments d’une âme qui s’ apaisent… C’est beau ! Ce matin, tu as enrichi mon vocabulaire du mot « catabase » 😉 !
@ Claude :Mon premier rire ce matin ! Texte très réussi qui réunit classiques de l’épouvante et actualité.
@ Adèle : Les vacances de Dracou, deuxième rire ! Chouette idée que d’évoquer le « quotidien » du « p’tit » rat, de l’araignée poilue » à sa Môman 🙂 !
@ Nadine : Texte très étonnant qui incite à retourner regarder la photo. Un parcours de vie en suivant les plans, il fallait y penser. J’aime beaucoup la première partie avec ce mur qui symbolise tout ce qui contraint, entrave, fait souffrir.
@ Albertine : Ma formation en lettres classiques, ça … J’enseigne le grec, donc forcément ce sont des mots de mon quotidien (ou presque) … Je descends aux Enfers comme je vais faire les courses au marché, ou presque. 😛
Merci Albertine 😉 Au début je pensais que j’allais sécher sur cette photo et en cherchant à l’analyser mieux, toutes ces idées en sont sorties comme un arbre au début de l’automne qui a envie de se séparer de ses feuilles fatiguées et mortes, histoire de pouvoir cocooner l’hiver et renaitre au Printemps 😉
Je suis restée bloquée au milieu de mon texte, j’avais le début, la fin mais le milieu ne venait pas. Tant pis, ça sera pour une prochaine fois. @Leiloona : j’aime beaucoup ton texte, ce passage du purgatoire à la vie. C’est vrai que cette photo nous attirait vers le côté obscur ! Mais tu nous ramènes vers la lumière.
Vous êtes nombreux à me le dire … comme quoi, la photo est restée trop obscure pour certains et pour d’autres elle leur a permis de plonger dans certains tréfonds insoupçonnés ! 🙂 Merci de ton commentaire en tout cas.
Très beau texte Leiloona. Un simple bemol sur la dernière phrase (un peu trop cliché).
Ah ah, merci en tout cas de ta franchise ! 🙂 Quoi, elle n’est pas belle, ma musique ? 🙂
Meuh oui elle est belle ! C’est juste que ça m a fait trop penser à la dernière phrase du poème de wang wei « reponse au sous prefet chang » https://arbrealettres.wordpress.com/2014/03/30/reponse-au-sous-prefet-chang-wang-wei/
Ah ben si ma phrase te fait penser à un poème, ce n’est que du positif ! 🙂
@Leiloona : L’aventurière de l’arche perdue… J’ai compris que ses « démons » étaient ceux de la dépression, ai-je bien interprété ?
@Claude : Un texte hautement fantaisiste et délicieusement « horrorifique » !
@Adèle : Pareil que Claude, la petite famille Dracula en guinguette ! J’ai ri de toutes mes dents 😉
@Nadine : Un texte sur l’épreuve de la maladie… ou de l’infertilité… et ses successions d’espoirs et de déconvenues. La voie paraît parfois sans issue et il faut alors battre en retraite, pour chercher une nouvelle brèche ! Belle métaphore en tout cas.
@Bénédicte : Encore des frissons, toujours des frissons, on en redemande ! Cette photo a été le déclencheur de cauchemars pour certains participants on dirait 😉
oui, c’est vrai aussi @Ellettres ; je ne l’avais pas spécialement écrit avec cette idée précise et du coup ai relu mon texte sous cet angle et en effet, on pourrait le transposer aussi aux femmes qui luttent contre l’infertilité mais leur parcours doit être plus ardu peut être ??? no sé… merci pour ton commentaire 😉
J’ai changé, l’arche n’est plus perdue, un esprit malin m’a fait comprendre que Indi n’avait rien à voir avec moi ! 😛
Sinon, non pas le dépression, du moins pas quand je l’ai écrit, mais chacun interprète le texte comme il l’entend ! 🙂
@Leiloona : De belles images,la barque sur cet océan de larmes,elle frôle des frontières,entre autres….On a l’impression de se dépêtrer d’un cauchemar glauque en se réveillant enfin pour s’apercevoir qu’on était complètement entortillée sous la couette….
@Claude : En dehors du fait que c’est plein d’humour,je trouve que c’est une utilisation interessante des éléments de la photo….
@Adèle : J’avais bien dit que cette photo allait voir couler du sang,mais je n’avais pas pensé à la mère vampire et son enfant chéri!!!…..Original et quel programme de réjouissances!Encore mieux que Disneyland!!
@Nadine :Très philosophique et plein de choses tellement vraisemblables….Pas tres gai toutefois,j’espère que votre vécu est plus heureux…..
Bénédicte : Ah ah, ça ne m’arrive jamais, et heureusement tiens ! 🙂
Merci !
@Bénédicte : la vie n’est pas un long fleuve tranquille, n’est ce pas ?? nous vivons tous des hauts et des bas mais je vous rassure, mon texte n’a rien de personnel et sort de mon imagination pas mal sollicitée depuis quelques années entre le chômage grandissant dans notre beau pays, des campagnes de luttes contre toute sorte de maladies, des jeunes qui étudient en se demandant pourquoi…bref, une période pas très folichonne autour de nous depuis quelque temps… Heureusement qu’on arrive quand même à avoir des moments de Lumière et de pur bonheur dans nos vies à soi, le tout est de trouver le bon chemin qui nous y amène et faire abstraction de ce qui nous entoure le temps du lâcher prise 😉
Leil, une très jolie métaphore filée et beaucoup de poésie, comme toujours, dans cette renaissance à venir.
Merci ma belle ! 🙂 Renaissance enclenchée, je crois …
@ Claude, j’aime cette petite annonce, une ouverture amusante et stimulante. Quel humour décapant! L’idée du curriculum mortem me plait beaucoup.
@Adèle, texte très tonique et réécriture amusante.
@ Nadine, superbe dernière phrase,!
@ Bénédicte, j’en ai froid dans le dos!
Merci @Sabariscon 😉
@Leiloona: Beau texte sur l’espoir. Le passé n’est un poids qu’à cause des « si j’avais », mais le temps consacré à réécrire le passé est un temps perdu à conjuguer le présent.
Je suis tout à fait d’accord, oui ! Pas de texte cette semaine ? 🙂
J’ai manqué de temps pour pondre un texte présentable, alors j’ai gardé l’oeuf à l’intérieur. 🙂
Belle image ! 🙂 A la semaine prochaine alors !
Catabase est un mot que je ne connaissais pas. Grâce à toi, je connais à présent le sens de ce dernier et je te promets de tout faire pour ne jamais descendre aux enfers.
Ah oui, il vaut mieux ne pas avoir à s’y frotter en effet ! 🙂
@ leiloona : c’est un très beau texte, tant sur le fond que sur cette forme classique qui me touche beaucoup
@ adèle : c’est drôlement bien mené
@ Nadine : c’est beau « décrypter les ombres pour savourer la lumière »
@ Bénédicte : j’aime l’intensité dramatique du texte
@ Albertine : on sent du vécu
@ Fuchs : on est dans un roman noir. on frissonne
@ mexicainjaune : l’art de faire entrer dans l’histoire qu’on raconte : c’est bien, tout dépend de l’histoire…
@ Sabine : le paradoxe du besoin de protection et de la jouissance de la solitude
@ Adrienne : il est louche ton homme qui se déshabille…
@ Lyvann : c’est une super chute à laquelle on ne s’attend pas du tout
@ Titoulematou : c’est joli ce monologue d’adolescent
@ victor : c’est drôle cet amateur de livres aux dents pointues
@ sarah : enfin une femme officier de police comme dans Fargo
@ Panullum : c’est vrai que ça fait bien décor de film. c’est bien vu.
@ parlonslittérature : j’ai d’abord eu peur du Papy, mais ouf
@ Nimentrix : j’a bien aimé cette ambiance surréaliste
@ ellelettres : le texte est beau et frais pour une image noire
Merci Claude pour ce touchant commentaire ! 🙂
Merci Claude, oui j’ai essayé de trancher un peu 🙂
Vraiment très beau et très fort. j’aime le choix des mots.
Merci belle Amandine ! 😀
@adele Ah l’humour pour sortir avec une pirouette de ce lieu obscur 😉 Bien joué 😉
@Nadine : que de temps perdu à se faire souffrir alors que les portes sont quelquefois ouvertes… très joli texte
@Bénédicte : brrr heureusement ça m’a fait penser à « le crime était presque parfait » donc elle s’en sort peut-être… Belle maîtrise du suspense
Merci @Nimentrix pour ton commentaire. J’aime beaucoup ta lucidité, qui ressort aussi de tes textes que je dévore avec plaisir chaque semaine. 😉
Merci @Nadine (rougit…)
@Claude : waouuuu ! une belle idée ton texte à partir de cette photo ! J’adore !
@Adèle : trop mignon ce dialogue 😉
@Bénédicte : je me sentais bien au début de ton texte, presque, j’étais à la place de ton héroïne. La chute est glaciale….
@Nady : Faut dire que la photo était vraiment inspirante côté glauque!!! Bon,comme dit Nimentrix dans sa grande sagesse,elle s’en sort peut-être?…….
@Nimentrix : Serais-tu un brin sentimental?…Pourtant tu manies le sang avec une certaine dextérité!!!……
et bien!!! je vois que la photo a inspiré beaucoup de glauque et de sanglant (merci pour la lueur d’espoir, Leiloona ;-)) mais ça va, on rigole 🙂
J’étais en congé cette semaine, alors je viens commenter tardivement.
@Leiloona : ce qui m’a frappée, c’est l’impression de solitude du personnage (plus que les épreuves car qui n’en traverse pas ?)
@Claude : j’ai adoré, ton texte est beaucoup plus abouti que le mien (que j’ai bricolé en voyage)
@Nady : je trouve que la répétition du « on » donne beaucoup de force à la 1ère partie de ton texte.Et j’aime beaucoup la conclusion.
@Bénédicte : tu m’as collé des frissons. J’avoue ne pas être bien courageuse certaines nuits d’orage, quand il faut réenclencher le compteur …
@ Adèle : Ah oui, c’est vrai … maintenant que tu me le dis, moi aussi cela m’interpelle. Mais bon, en même temps, rien de plus normal …
Merci de ton regard perçant en tout cas. 🙂
Normal, je n’en sais rien mais merci à toi pour cet atelier (et ce blog) qui me fait beaucoup de bien 🙂
Non, normal pour moi, tu as juste mis le doigt sur un ressort essentiel. Merci du coup, pour ta clairvoyance (après la normalité, je suis pas certaine d’y croire …) 😀
Merci @adèle 😉
@Adele : trop choupi, j’ai ri et aimé 🙂