Entraîneur de foot, Vincent est aussi un célibataire endurci. Alors, quand sa soeur, une jeune femme complètement perdue, lui propose impose de s’occuper de son neveu qu’il le connaît pas, le sportif est plus que réticent. Et ce, même si ce n’est que pour 10 jours. Débarque alors Léonard, un adolescent de 13 ans au visage inexpressif. Néanmoins, avec une mère qui le mène de foyer en foyer, de nouveau mec en nouveau mec, il y a de quoi se blinder un minimum … Une fois la mère partie, l’évidence est là : il faut bien occuper cet ado fan des échecs. Et si Vincent le traînait sur un terrain de foot ?
La réaction de Léonard est étonnante : trop simple. Le challenge se révèle corsé, mais Vincent n’a pas dit son dernier mot et lui montre des DVD des meilleurs matchs de foot. L’ado est alors médusé. Pari gagné ?
Une fois sur le terrain, Léonard en fin stratège pulvérise tout. Il semble anticiper tous les gestes des adversaires. A force de voir des vidéos de matchs, l’adolescent a tout enregistré ! Mais Vincent n’est pas au bout de ses surprises, surtout quand il apprendra des médecins que son neveu est atteint du syndrome Asperger.
La surface de réparation est un roman page turner. Le narrateur en quelques pages brosse un portrait d’un loser attachant. Vincent n’attend plus rien de la vie, il vit petitement mais sereinement. Toutefois, de l’extérieur le lecteur comprend très vite qu’il la subit, même s’il pense la maîtriser. Ce solitaire, avec ses petites habitudes que seuls cassent les jeunes qu’il l’entraîne, voit l’arrivée de Léonard comme un véritable tsunami. Mais très rapidement cette tornade se transforme en une sorte de clé qui le mènera sur les véritables routes de la vie. On suit alors pas à pas l’attachement qui lie les deux personnages, on sourit de cette belle entente nouvelle, on tique parfois sur cet adolescent rembruni et solitaire, on se pose des questions avant de comprendre pourquoi ses agissements peuvent paraître étranges.
Outre ces jolis liens de filiation entre un oncle et son neveu, le narrateur transmet aussi sa passion du foot. Je n’y connais rien, et pourtant, là, dans les descriptions faites, ce sport est devenu un véritable art stratégique loin de l’image vulgaire qu’on peut lui donner. Léonard arrête les buts comme le ferait un stratège militaire grec. Il réfléchit et soupèse chacune des actions.
Ainsi, grâce à un style simple sans être trop oralisant, le narrateur porte son lecteur, et ce dernier lui excuserait presque une seconde partie plus convenue, avec des passages trop cousus de fil blanc.
Ce qui ressort néanmoins de ce livre est avant tout le formidable élan qu’octroie le sport : l’idée de devenir meilleur, de se surpasser, de réunir les gens. Un roman sur la résilience aussi, qui ne tombe pas dans les clichés sur le syndrome Asperger non plus.
Auteur(s):Gillot, Alain
Thème:Littérature française
Collection:Littérature française
Parution: 01/04/2015
Format: 13.7×21.1×1.5 cm
Prix: 18,00 €
EAN: 9782081333864
Le roman a reçu hier le 20ème prix Sport Scriptum, prix littéraire qui prime un livre qui a trait au sport.
Je faisais partie du jury cette année et la fondation de la française des jeux me permet de vous faire gagner 2 kindle !
Alors pour participer, racontez-moi en commentaire quelle est votre plus belle expérience sportive. Je choisirai pour le premier kindle l’anecdote qui m’a le plus plu, et je tirerai au sort le gagnant pour le second. Vous avez jusqu’au 10 décembre ! Noël avant l’heure.
Tout partage mentionné (facebook, twitter @leiloona, instagram @bricabook …) valorisera votre chance de gagner la seconde kindle !
Et les deux gagnants sont : Vu de mes lunettes et Eirenamg ! j’attends vos coordonnées postales pour les envoyer à l’organisateur.
Tu es tentante : avec le livre et le concours! Concernant le roman, penses-tu que cela pourrait convenir à des collégiens?
Concernant l’anecdote sportive, je dirai que ma meilleure expérience sportive est au pluriel et au singulier : etse résume en un mot « marathon ». Au singulier car c’est l’épreuve en soit mais au pluriel car sur les 4 départs de marathon que j’ai pris, ils m’ont tous marqués de façon différente… Celui de 2012 à Paris a été le premier, il était magique car je faisais quelque chose que je n’avais jamais fait de ma vie. Et puis c’était Paris! Celui de La Rochelle en 2013 a été très particulier car blessée 15 jours avant, je ne pensais même pas pouvoir courir 100 mètres et puis j’ai couru 21 km… Et curieusement ma première réaction a été la déception d’avoir abandonné plutôt que la fierté d’avoir fait ce qui était si inattendu. Celui du Mont Saint Michel en 2014 a été celui lié à l’amitié car si je l’ai fin sans marcher c’est en grande partie grâce à mon amie qui m’a accompagnée sur les 10 km les plus durs et enfin celui de 2015, à Rennes a été celui où je me suis sentie le mieux et qui m’a donné l’espoir que le prochain, je pourrai le finir en 5h ou moins. L’idée c’est vraiment que « mes » marathons je ne les cours pas pour l’exploit mais bien pour une expérience personnelle. Bon, je ne ne gagne pas le prix du commentaire qui te plait le plus, je gagnerai au moins celui du plus long… normal pour un commentaire qui parle marathon 😉 Bises
Je te conseille de lire le livre sur le Marathon, je l’ai bien aimé, mais apparemment les autres membres du jury qui couraient le marathon ne l’ont pas trouvé bien car un marathon est avant tout personnel. 🙂
Bonjour, tout d’abord merci pour ce concours.
Mon anecdote sportive remonte à mes débuts sans les compétitions de badminton. Nouvelle inscrire en non classée, je participe à un tournoi avec mon compagnon en double mixte et en simple dame Pour le double, nous étions bien en Non classé mais pour le simple dame, comme il n’y a avait pas de NE inscrites j’ai été intégrée au classement du dessus D. Je me souviens du sourire des filles en voyant mon classement. … Elles allaient me bouffer
Premier match . Mon adversaire gagné le 1 set haut la main. 2 ème set, je m’accroche et je gagne. Nous voilà bonnes pour un 3 set. Ce qui était drôle c’est qu’autour de mon adversaire il y avait plein de coach. Émet moi j’étais seule à manger ma banane car mon compagnon jouait un match en simple. …Je n’avais aucune pression et c’est moi qui avait le sourire aux lèvres. Pour le 3 ème set. .. je me suis amusée et je l’ai remporté.
C’est à partir de ce jour que sur les tournois. ..on ne rigolait plus en me voyant. .. j’étais devenue D
J’espère que l’on anecdote vous plaira.
Excellent ! 😀 Belle anecdote ! 🙂
Bonjour,
Bravo pour ta participation au jury de ce prix ainsi que pour le beau concours que tu nous proposes. Nous sommes gâtés!
Pour l’anecdote sportive, elle commence à remonter…C’était il y a 22 ans déjà quand j’étais capitaine de mon équipe de rugby (petit village, petite équipe). Nous avions perdu tous les matchs jusque là, certains assez nettement. Dernier tournoi de la saison, par « miracle », nous nous qualifions pour les demi-finales et retrouvons une équipe qui nous avait dominé 3 fois précédemment.
L’avant match fut épique. Nos entraineurs étaient très agressifs, méchants même. Leur but était de nous transformer en véritable « guerrier » pour le coup d’envoi.
Je garde un terrible souvenir de cet échauffement. En tant que capitaine, j’ai été traité de tout. Certains coéquipiers, humiliés, refusaient même d’entrer sur le terrain. Personnellement, j’avais été mis au pied du mur: prouve nous que tu es un leader, sors toi les doigts du c**, commande, harangue, guide… montre nous qu’on a eu raison de te faire confiance!
L’arbitre siffla et mon ouvreur donna le coup d’envoi. Nous récupérons la balle, et je décide (je joue demi de mêlée) de partir petit côté. Je sers mon ailier et essai!
Remise en jeu de l’équipe adverse, nous récupérons de nouveau la balle. Je lance un mouvement de grande envergure qui échoue à 10m de la ligne adverse. Sur le maul, je lève la tête, devine un trou de souris, m’y engouffre et vais marquer l’essai entre les poteaux.
Au bout de moins de 5′ de jeu, nous menions 12-0 sur 2 actions superbes que j’ai initiées.
Le match ayant été filmé, je connais le regard que j’ai eu à ce moment là en me tournant vers nos coachs! Je faisais peur! Moi petit garçon sans défense (j’étais un des plus petits par la taille sur le terrain)… au milieu des colosses!
J’ai terminé le match perclus de crampes comme la plupart de mes coéquipiers, aphone… mais heureux car nous gagnâmes 12-11! Avant de perdre la finale à la dernière minute sur une pénalité 23-22… 🙁
Cela reste assurément mon plus grand souvenir sportif et la preuve que malgré un niveau inférieur, malgré des lacunes, quand on veut on peut! On est capable de beaucoup de choses avec la volonté et l’envie…J’en ai encore des frissons en l’écrivant…
Merci à vous de m’avoir lu en espérant que cela vous plaira 🙂
Superbe anecdote aussi ! Ça donnerait presque envie de devenir sportive … le dépassement de soi.
Bonjour Leiloona, merci pour le concours, alors pour moi le souvenir marquant serait celui là arrivée, il y a 2 ans.
Cours de danse après des années d’arrêts, réussir à dépasser sa peur du regard et des miroirs pour aller à ce cours. Et puis arrive le moment de l’improvisation méga stress, tous les autres participants avaient plusieurs années de danse, moi je réattaquais car à part les 5 ans à l’époque de l’école primaire depuis plus rien. On ne peut pas compter les quelques déhanchés sur la piste de danse comme de la danse. La prof met une musique au hasard et il faut qu’on improvise, on a le choix entre une musique lente et une rythmée. Je me lève enfin en me disant que plus tôt je passerai l’exercice mieux ça sera. Je m’installe au milieu de la salle de danse face au miroir et aux autres danseurs. Silence, je décide de me mettre au sol en position semi allongée, elle me demande quel genre de musique je souhaite. Je répond lente, car cela me rassure et bien sûr comme ma prof est joueuse, elle choisit la rapide. Passer la panique des 1ere secondes, car j’avais pensé à des mouvements précis pendant les quelques minutes d’attentes, je me laisse envahir par le rythme de plus en plus rapide africain, libérateur. Je bouge mes bras, me lève, tourne, retourne au sol pendant ces minutes magiques, hors du temps, libératrice. Et pendant ce court instant, enfin je retrouve le plaisir de la danse, du son, j’oublie les regards, qui je suis, ma peur, ma maladresse, mes complexes corporels. Quand la musique s’arrête pour la 1ere fois j’aurais aimé continué. Et c’est là que je réalise que la danse m’avait manqué et qu’une trentaine d’années après je redécouvre le plaisir de me dépasser et de réussir le challenge de me faire plaisir en dansant. L’émotion ressentie ce jour- là m’a poussé à continuer à pratiquer ce très beau sport.
Bonne journée
eirenamg
Là encore une très belle anecdote ! Punaise, z’êtes bons ! Comment vais-je vous départager ? 😮
Bien qu’il soit parfois « cousu de fil blanc » comme tu dis, il pourrait m »intéresser.
La seconde partie surtout, mais c’est un roman qu’on dévore ! 🙂
Bonjour,
Ma plus belle expérience sportif à été mes années athlés au sein d’un petit club, le Quimper athlétisme ( QA pour les intimes)…
Première rencontre en 6 éme, le gout du cross, se trouvait une vrai famille d’adoption, ressentir un vrai plaisir de se retrouver tous ensemble d’abord les samedi matin, puis les mercredi après-midi après le collège…
Y faire de belles rencontres, se faire une team de « copines chef , diablesse » and co, et rester amies pour la vie même si celle-ci éloigne les uns et les autres, impossible d’oublier ces moments de bonheur..
Les années passent, la team est toujours là, au complet, vient le temps des vrais compètes, des stages de renforcement musculaire, des apéros bien arrosés pour se remettre, des journées entrainement à la mer ( dans une eau à 17°), suivi d’heures de char à voiles et de BBQ…
A 18 ans nous sommes toujours là, l’envie des compétitions en moins, mais avec cette fois une envie d’entrainer, de transmettre sa passion à des bout de choux…Les années Galfione, Diagana, l’athlé à la belle vie et nous de nombreux mini athlètes à entrainer et encourager…Quelle plaisir de les voir s’épanouir au travers d’un sport, de transmettre de belles valeurs et de les voir si heureux lors des premiers podium…Leurs réussites sont nos plus belles fiertés.
Le temps à passé, les années athlés sont déjà loin, mais les souvenirs toujours aussi présent et chaleureux…Et quand la vie parisienne est pleine de stress, rien de tel que de chausser ses basquets jamais très loin pour un p’tit footing remonte moral
Partage sur FB:
https://www.facebook.com/sharer/sharer.php?app_id=249643311490&sdk=joey&u=http%3A%2F%2Fwww.bricabook.fr%2F2015%2F11%2Fla-surface-de-reparation-alain-gillot%2F&display=popup&ref=plugin&src=share_button
Le goût de l’effort qui revient encore une fois. De l’extérieur ça peut paraître barbare ! 😀
j’ai oublié de te dire que j’avais partagé sur ma page publique Facebook (ennalit) et je l’aurai bien fait sur instagram mais je ne sais pas le faire 😉
Oui, je l’ai vu et liké aussi ! 🙂
J’ai vu ça après 😉
Je ne connaissais pas ce Prix littéraire, ni ce livre. Double découverte.
Certains loisirs ne se découvrent pas à l’école. En français, les lectures imposées ont logtemps signifié que lire était une corvée. Les professeurs de sport n’ont jamais réussi à me faire apprécier un sport d’équipe où ma timidité et ma petite taille me désignaient comme un boulet. A part quelques pirouettes, je n’étais pas plus à l’aise sur une poutre, au lancer de poids ou au saut en hauteur. Lire et faire du sport ne sont devenus des plaisirs qu’avec la liberté de pouvoir choisir sur quoi transpirer. Ne vous méprenez pas, je ne suis pas une fervente de tous les genres littéraires et mon stage de planche à voile s’est résumé à cinq minutes sur une planche et 6 jours à traînasser autour du lac d’Annecy.
Bien sûr, je pourrais vous parler de la griserie d’une descente de ski (et surtout du plaisir d’un vin chaud au sommet), de la joie lors d’un passing shot au tennis, ou d’une bonne séance de hamam après deux heures d’aérobic ( et oui j’ai réellement fait tout ça, une fois libérée de mes professeurs) mais je vais simplement vous parler de la sensation de vie que je viens de ressentir en faisant mon footing cet après-midi. C’est la première fois depuis une douzaine de jours que j’ai ressenti le calme et la beauté du monde. Je trottinais dans le sous-bois, au bord de Loire. Il faisait juste frais avec une belle clarté et quelques lueurs de soleil. Dans mes oreilles, scandait cet air encourageant : Don’t give up, interprété par Kate Bush et Peter Gabriel. Je me suis accrochée à cette mélodie pour continuer mon footing mais surtout pour me dire qu’en ces périodes troublées, il ne fallait surtout pas abandonner.
Bon, j’espère que je ne vous ai pas plombé l’ambiance. Le sport c’est la vie !
Belle expérience aussi … avec la description des sensations, j’y suis aussi ! 🙂
Ayant un neveu atteint de ce syndrome, ça pourrait m’intéresser. Par contre pas d’anecdote, je ne suis pas des plus sportives !
Nous ne sommes pas dans le pathos avec ce roman, oui, un joli roman qui pourrait t’intéresser.
Super ce concours!
Pour l’anecdote, voici ma première et unique expérience de ski :
Mes parents habitent en Lorraine, près du Snowhall d’Amnéville, la station de ski d’intérieur, ce qui a eu don d’intéresser une famille de sportifs que nous recevions pour le week end. Et moi qui n’ai jamais fait de ski de ma vie, me voilà prise dans la dynamique, et j’accepte de les accompagner. Je me demande encore pourquoi… curiosité, esprit aventureux, désir incongru de faire un selfie sur la piste?
N’ayant bien sûr pas de combinaison de ski, je me compose une tenue faite de bric et de broc – une énorme doudoune, un bonnet en laine et des fuseaux(!) empruntés à ma mère…à côté de moi « Martine au ski » aurait pu poser pour un calendrier Pirelli. Et me voilà sur la piste, entourée de skieurs émérites dans leurs combinaisons high tech…
Au début, tout se passe plutôt bien, j’arrive sans trop de problème à manier skis et bâtons…Puis vient le temps de la première descente…J’ai oublié de préciser que je suis sujette au vertige et que je déteste les pentes glissantes. En haut de la piste, impossible de me lancer: peur de tomber, de me casser une jambe, de percuter d’autres skieurs, de ne pas savoir m’arrêter. La panique, l’estomac noué, les papillons noirs devant les yeux.
Une main secourable me pousse pour que je me lance enfin. J’ai dévalé la piste comme une furie en poussant des hurlements de panique dignes d’une victime de Dracula, faisant pleurer le groupe d’enfants coréens au milieu desquels j’ai atterri, terrorisés par cette grande gigue hurlante.
Autant vous dire que ce fut ma seule et unique descente. Mon expérience s’est arrêtée là, je suis sortie de la piste, j’ai rendu mon équipement (non, pas de carte de fidélité, merci!) et j’ai attendu mes compagnons au café de la station,en compagnie d’un bon livre.
Aie, et dire que je vais bientôt faire du ski pour la 1ère fois de ma vie … bien bien bien ! 😀
Roooh je participe !
Concernant ma plus belle expérience sportive, j’avais envie de te parler de ma participation à la Parisienne. Ma première course en 2009, moi qui n’était pas sportive du tout … Mais je me suis dit que la plus belle était en fait mon premier semi marathon, en avril 2015.
Mais en fait non. Ma plus belle expérience sportive c’est celle la …
Un petit matin de mai 2013, j’entends parler de la « Course des Héros » à Paris. Une course de 6 km au parc de St Cloud. L’envie de participer me prend direct. Je choisis des courses solidaires uniquement, pas des courses pour « moi ». Des courses pour les autres, pour ceux qui en ont besoin. Je me renseigne un peu et le principe me plait : choisir une association, et réunir la somme de 200e pour courir le jour J ! Je me prends au jeu et entame ma petite campagne de communication. Je choisis l’association Theodora, qui égaie le quotidien d’enfants hospitalisés grâce à des clowns. Autour de moi les gens se mobilisent. Et j’atteins la somme pour courir.
Et alors que j’en parle autour de moi, une personne que j’ai rencontrée quelques mois avant (une personne de mon cours de théâtre que je côtoie 2h par semaine depuis 6 mois donc), me dit qu’elle veut monter une équipe avec moi et participer aussi. D’une expérience « solo », je découvre que je peux partager ce moment avec une personne que j’affectionne … et que je peux donc encore plus aider l’association que j’ai choisi.
Je soutiens donc ma copine Sophie dans sa campagne de communication. Très vite notre objectif est atteint : nous allons courir toutes les 2, pour les enfants, pour Theodora.
Ca aurait pu s’arrêter là … Mais non.
Sophie, et son petit grain de folie, lance l’idée de participer au concours de déguisement organisé par la course. Nous réfléchissons, nous sommes 2. Quand nous vient l’idée de Dupont et Dupond ! Nous regardons sur le net et trouvons la photo des 2 compères en combi short rouge et blanc, cane à la main, chapeau sur la tête, prêts à aller plonger tête la première !
C’est décidé, nous serons Mlles DuponS et DuponS’ (référence à nos prénoms).
Nous sommes donc arrivées le jour de la course, vêtues d’une combi short rouge et blanche, cane a la main, chapeau melon sur la tête, moustache dessinée … et cape de super héros aux couleurs de l’association avec les noms de nos « donateurs ».
Nous sommes montées sur le podium pour le concours de déguisement, nous avons ri, nous avons couru, nous avons rencontré de nombreuses personnes … et nous avons soutenu une cause et fait sourire de nombreux enfants.
Finalement, la course et ses 6 petits km n’étaient rien comparés à cette formidable aventure vécue en duo … et surtout à ce que nous avons pu offrir à l’association 🙂
Olala … ton commentaire est magnifique. Très émouvant. ♥
Je suis assez dubitative devant ce titre, à cause du foot, mais cela a le mérite de changer.
J’ai lu 6 livres qui avaient trait au sport, et c’est une belle expérience que d’avoir lu de tels bouquins. La curieuse que je suis a ouvert son horizon de lecture.
LE BUT D’UNE SEULE VIE !
Je ne me souviens plus du temps qu’il faisait, ni de la saison. Je ne me souviens pas de l’adversaire ni de mes partenaires. Je ne me souviens plus de l’âge que j’avais, jeune sans doute. Je ne me souviens pas de la couleur de mon maillot (vert peut-être ou blanc !). Je ne me souviens pas du numéro sur ce maillot. Etait-il floqué à mon nom ? Je n’ose l’imaginer. Je ne me souviens plus non plus du score. Avions-nous gagné ou perdu ? Je ne sais plus. Je ne me souviens pas du public, y en avait-il seulement ? Je ne me souviens pas du jour. Un samedi sans doute. Les rencontres sont toujours le samedi après-midi. Je ne me souviens pas de la tactique adoptée ni de la couleur de mes chaussures. Je ne me souviens pas de la taille de mes crampons. Je ne me souviens pas de ce que j’avais fait la veille, ni du repas du midi. Jambon blanc/frites ? Mon père faisait toujours du jambon blanc/frites le samedi midi ! Je ne me souviens pas si j’aimais ce jeu. Je pense que oui.
Mais ce que je souviens, encore aujourd’hui, c’est d’avoir frappé la balle, du milieu de terrain, à hauteur de la ligne médiane. De l’avoir frappée si fort. De l’avoir frappée par instinct (ce moment de grâce où vous jouez avec votre âme !). Je me souviens d’avoir suivi, du regard, la balle s’élever, je me souviens qu’elle rebondit devant le gardien. Je me souviens qu’il fut surpris, qu’elle lui passa au-dessus. Je me souviens qu’elle entra dans le but ni trop rapidement, ni trop lentement, juste ce qu’il fallait. Je me souviens des cris de l’entraîneur, des accolades de mes coéquipiers. Je me souviens de ma fierté d’avoir marqué le plus beau but. Je me souviens aussi… que ce fut le seul que je marqua de toute ma vie…
Je ne suis pas très sport dans la vie de tous les jours J’ai pourtant essayé de faire ma parisienne branchée, en achetant des fringues de sport girly et une paire de chaussures de running rose, rien à faire, ça ne prend pas avec moi 🙂 J’ai toujours été un peu nulle en sport. Même au volley au lycée, je renvoyais le ballon avec mon coude.
Et pourtant, lorsque l’on m’a proposé de participer au Mud Day, j’ai dit OK. Comme ça, sans réfléchir. Je ne sais pas si tu connais cette course mais je pense qu’il y a difficilement pire : 13km dans la boue, des épreuves digne d’un camp militaire… Le tout sous un soleil de plomb.
Difficile de résumer les longues heures de course ici (je le fais ici, si tu as le temps de jeter un oeil ! http://www.solcito.fr/2015/05/bref-jai-fait-le-mud-day) mais je suis passée par tous les états d’esprit pour finalement passer – je ne sais pas trop comment – la ligne d’arrivée. Je pense aujourd’hui que c’est l’une de mes plus grandes fiertés car personne ne croyait que j’allais y parvenir, moi la première. Et les coups de soleil et courbatures me l’ont gentiment rappeler pendant une bonne semaine ! (#aie)
Et cette expérience de me rappeler tous les jours de ne jamais abandonner, et qu’on est capable de bien plus que l’on ne croit…
A ce rythme là, je vais m’inscrire au prochain semi-marathon moi.
Merci pour le concours et l’idée bouquin !
Je tente chance
Bon allez, je tente.
Je ne suis pas une grande sportive et ce depuis toujours. J’ai détesté le sport à l’école, les profs souvent très « compétition » à fond laissant de côté ou dénigrant les moins bons… Heureusement ça n’a pas toujours été le cas et je me souviens d’un tournoi de hand organisé au collège. Cela avait lieu sur l’heure de midi, pendant 1 mois, tous les jours. J’étais en 5ème et le tournoi réunissait les collégiens et lycéens de mon école. Plus qu’une compétition, c’était une grande fête sportive. On soutenait notre équipe, notre classe, mais aussi les autres. Les vrais valeurs du sport, l’entraide et la motivation.
Ma classe, la 5ème2, est arrivée en finale et nous sommes sortis 2ème de cette compétition. Remise de coupe et médailles, grande fête. Un excellent souvenir et je crois que même sans avoir eu une « bonne place » à ce tournoi, tout cela serait resté dans ma mémoire. La joie, l’amitié, le dépassement de soi. Tout ça grâce au sport 🙂