Louve in you (Atelier d’écriture)

© Kot

Quand nous entrions dans cette pièce, l’odeur montait immédiatement à la tête. Le cuir des fauteuils était entêtant, comme ces voitures neuves qui gardent près d’une année entière cette fragrance musquée. Sur le sol, résonnaient nos semelles, et l’écho rebondissait sur les baies vitrées. Un silence de cathédrale imposait aux plus hargneux de baisser leur voix sourde et grave. Il y faisait toujours froid : le staff devait régler la clim’ au minimum, ce qui permettait de réguler nos émotions, de garder la tête froide.
Ici régnait le Savoir.

Aujourd’hui il n’en reste rien.
Les Autres sont passés par là. Ils ont détruit un à un les fichiers de la Connaissance grâce à des nano-robots pernicieux et visibles seulement quand les dégâts étaient déjà irréversibles. Une civilisation est tombée, mais la quête des Autres ne s’arrête pas là. L’élimination doit être globale.

Au bout de cette pièce, il y avait un écran. C’était Elle qui l’actionnait du 15ème étage, dans une autre pièce, toute aussi froide que la première. Elle passait ses journées, branchée, à compiler le savoir des autres, à l’engranger au sien, à en extraire un Savoir infini. Yeux rivés sur l’écran, bras collés au bureau, jambes fuselées ancrées dans le sol.

De loin, elle ressemblait à n’importe quelle femme ancienne et j’aurais pu ne pas m’arrêter sur Elle, si Elle n’avait pas posé son regard sur moi. Je ne la pensais même pas capable d’émotions. Alors, un regard, vous pensez bien que ce ne devait pas faire partie de ses fonctions.
Après tout, Elle était branchée là, reliée à un ordinateur : c’était une Ancienne et Elle n’était pas là que pour nous transmettre le Savoir. A une autre époque, cette femme avait dû respirer, vivre et aimer. Mais actuellement, Elle n’était plus qu’un amas de chair, artificiellement maintenue en vie par nos scientifiques. Une masse qui n’aurait pas dû retenir mon attention. Mais ses yeux en décidèrent autrement.

Lorsqu’ils se posèrent sur moi, je sentis une ancre se planter et s’attacher. Un univers s’ouvrait à moi, et il était infini. Comment cette femme, devenue simple machine utilitaire pouvait provoquer chez moi un tel tsunami ? Je restai là, comme catapulté dans un nouvel univers. Ses yeux étaient un miroir vers un ailleurs qui jusqu’alors était inconnu de tous. Mais comment avait-Elle pu nous cacher cette ressource ? Alors qu’on pensait tous la connaître, Elle réservait encore en Elle ce qu’elle avait de plus précieux.

Nous apprîmes alors à nous connaître. L’apprivoisement fut difficile. Entre une ancienne et un moderne, il y avait un gouffre. Des frictions naquirent, deux abîmes qui se rencontraient ne pouvaient-ils en former qu’un plus grand ? Mais il suffisait de nous regarder pour comprendre quelle était notre véritable place. Je n’ai jamais autant appris qu’à cette époque. Je me rendais bien compte que j’étais plus qu’un simple technicien. Grâce à Elle, j’accédais à de nouvelles fonctions. Même si elles devaient demeurer secrètes. Pourquoi m’avait-elle choisi, moi ?

Les rapports que je faisais alors à mes supérieurs devenaient de plus en plus compliqués, puisque je ne délivrais plus l’essentiel. Mais chaque soir, je me résolvais à écrire des compte-rendus froids et sans âme, tandis que la journée je franchissais une à une les portes du Savoir.

Quand les Autres sont arrivés, je n’étais pas là. Je n’ose encore imaginer sa souffrance quand ils ont débranché le câble principal. Ses yeux gris se sont-ils éteints immédiatement ? A-t-Elle souffert ? Se sont-ils voilés de surprise ? A-t-Elle pensé à moi ?

Aujourd’hui je comprends son choix : Elle m’avait élu pour délivrer ce que le monde avait de plus précieux. Moi aussi mon apparence était fausse : je n’étais qu’un simple technicien détenteur du plus grand des savoirs. Et ce matin, je m’apprête à passer dans le premier des portails.

© Leiloona, le lundi 18 avril 2016

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Le texte de Claude :

Incroyable, mais vrai.

(Tiré du magazine « Science pour tous » paru en juin 2080)

Il y a une trentaine d’années, une expérience étonnante fut menée dans un état dont on parle peu : le Sxwzeyland. S’appuyant sur les progrès fantastiques des neuro-sciences, le gouvernement autocrate de l’époque instaura un système de mise à jour générale des connaissances publiques qui fit faire de belles économies au pays.

Le principe était simple. Chaque habitant du pays ayant dans son cerveau une puce microscopique greffée à sa naissance, il suffisait de réunir une demi-heure par an les travailleurs, par groupe de dix et par corporation, dans une salle de documentation, austère mais efficace, pour la mise à jour de leurs connaissances. Aucun livre, aucune revue ; confortablement installés dans des fauteuils, les participants recevaient par wi-fi en très peu de temps, de manière indolore et inconsciente, toutes les données nécessaires à actualiser leur savoir technique. Finis les stages interminables, les formateurs surpayés, les examens, les contrôles… Sans compter l’ajout non négligeable d’unité et de fiabilité de l’enseignement nécessaires à la qualité normée de la production.

L’idée fut même expérimentée sur les enfants pour lesquels on faisait entrer en une heure l’équivalent d’une année d’école. Le temps gagné fut vite récupéré par le régime en place qui instaura un service civique patriote obligatoire à travers des travaux d’intérêt général dont les formations subissaient le même principe scientifique.

Mais tout a une fin : le dictateur fut assassiné dans sa riche bibliothèque privée, et le système fut abandonnée à la suite d’un bug malencontreux : son inventeur était mort sans avoir laissé de documentation papier.  La population retrouva alors progressivement le goût de la recherche d’informations, de l’apprentissage progressif et le plaisir irremplaçable d’essayer de comprendre.

« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme ». (Rabelais)

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Le texte de Nady :

« LA NUIT DEBOUT PLUTOT QUE LE JOUR A GENOUX »

Tiens, c’est bizarre, il n’y a personne… Il est pourtant 10h30, la salle est bien ouverte… Même les fauteuils, tous dirigés vers l’écran qui passe en boucle les messages publicitaires pour le recrutement dans l’Armée, sont désespérément vides… Mais où est donc cette conseillère d’orientation bordel ? Il est bien noté sur la porte qu’une conseillère se tient à notre disposition les mardis et jeudis de 10h à 12h et de 14h à 17h les mercredis… On est bien jeudi pourtant…. Pfffffff

Où vais-je encore devoir demander ce que fait cette conseillère qui n’est pas à son poste ? Vous le savez vous , tous ces yeux, de l’autre côté du cliché, qui comme moi voient cette étendue de vide humain ? Vous ne pouvez pas me répondre, mais vous entendez mes pensées alors je vais me présenter à vous, qui sait, vous pouvez peut être m’aider ?

Je m’appelle Victor, j’ai 18 ans dans un mois, suis en terminale et on me demande de m’inscrire à des écoles avec trois choix possibles mais mon problème est que je ne sais pas ce que je voudrai faire plus tard… et c’est quand même important pour choisir son orientation future non ? En même temps, y a-t-il un horizon professionnel pour nous à part aller se battre ? Je n’aime pas la guerre !

Au niveau scolaire, je suis plutôt moyen partout ;c’est bien me dit mon père, les premiers de la classe sont toujours embêtés et les derniers souvent montrés du doigt. Papa m’a toujours dit de ne pas me faire remarquer, de faire mon petit bout de chemin en recherchant ma tranquillité d’esprit pour être heureux. Pour lui ça n’a pas toujours été simple ; fils d’agriculteurs, il a voulu fuir le travail harassant dans les champs et est devenu ouvrier en usine mais ce n’est pas un métier facile ! Il s’est toujours juré que son fils, donc moi, obtienne le BAC qu’il n’a jamais eu et le comble du bonheur pour lui serait que son fils ait un diplôme un jour pour qu’il puisse travailler dans un bureau climatisé avec de beaux vêtements ! Je suis d’accord d’arriver jusqu’au Bac mais le bureau climatisé guindé dans de beaux vêtements tous les jours, mouais… je ne sais pas trop… ça ne va pas m’ennuyer à la longue ? et puis, il ne faut pas croire que c’est toujours facile dans un bureau car mon parrain, le meilleur ami de papa, a fait un burn out il y a deux mois et pourtant ses locaux ont l’air géniaux, plein de machines à café partout, un CE d’enfer ! Grâce à lui on a pu faire plein de visites guidées bon marché dans la capitale quand on venait lui rendre visite. Mais là il est vraiment dans un sale état et en arrêt maladie pour encore un mois !

Maman, elle est fonctionnaire de l’éducation nationale… une institution dans laquelle je n’ai vraiment pas envie, mais alors vraiment pas envie d’y entrer ! Tout a l’air compliqué, c’est super hiérarchisé et puis j’ai l’impression que maman donne beaucoup d’elle pour ne pas récolter grand-chose ! Les fins de mois sont souvent difficiles, moralement elle est sur les rotules ! Pourtant elle aimait son métier avant, elle est super forte dans la transmission, moi j’aime beaucoup faire mes devoirs avec elle, elle m’apprend plein de chose. Elle enseigne le français et j’adore analyser des textes avec elle mais ses élèves ne semblent pas conquis par cette matière ou alors c’est elle qui fatigue à devoir toujours répéter la même chose tous les ans… Vivement la retraite qu’elle arrête de prendre ces fichus anti-dépresseurs chaque jour ! Jamais de la vie je ne voudrai être prof moi !

Un moment le milieu médical m’attirait mais notre voisine nous raconte son calvaire dans son métier d’infirmière où il manque de personnel, de temps, de reconnaissance et où c’est du grand n’importe quoi ! non, merci, pas envie de tout ce stress !

Il y a peut être un domaine qui me tenterait mais qui me fait peur en même temps… C’est la communication : la meilleure amie de maman passe nous voir quelque fois et elle a l’air heureuse de son métier mais paradoxalement, quand elle vient passer quelques jours dans notre petite campagne, elle ne cesse de nous répéter qu’elle se sent bien, loin de tous ces superficiels de la com ; elle semble se ressourcer lors de nos promenades en forêt et je rigole souvent intérieurement quand je la vois au comble du bonheur en train de « regarder les arbres pousser », son expression favorite ! hihihi Et puis j’ai l’impression que pour travailler dans la communication, il faut beaucoup bouger, parler… Elle parle beaucoup, elle n’arrête jamais même ! sauf quand elle regarde la nature tiens ! et puis elle a l’air d’être toujours les yeux rivés sur un écran, si ce n’est pas le portable du travail, c’est son smartphone ou alors sa tablette ! Et moi tout ces écrans ça me fatigue ! Il y a trop d’informations dedans, je ne sais pas où trouver ce que je recherche et encore plus pour trouver mon orientation professionnelle future ! Je l’ai expliqué à mon professeur principal l’autre fois et il m’a dit d’aller demander de l’aide à la Conseillère d’Orientation dont c’est le métier mais encore faudrait il qu’elle soit là !! ça fait un bout de temps que je vous parle et je ne vois toujours personne à l’horizon !

Bon, que faire ? Tiens j’ai une idée ! Je lisais l’autre jour dans la gazette du village que le mouvement des Nuits Debout arrivait dans la grande ville à 20km de notre patelin ! Je vais y aller. On y parle « assemblées générales », « nouveaux lendemains »… au moins il y aura du monde avec qui discuter en face à face et qui sait ? peut être allons nous inventer de nouveaux métiers pour demain dans lesquels on s’épanouira tout en gagnant des pépètes ? Ma grand-mère me dit toujours « qui ne tente rien, n’a rien ! »

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Le texte de Bénédicte :

     Ce sera sa première fois….

     Malgré ses connaissances, son bagage de diplômes, l’activité rationnelle de son cerveau, il sent monter l’angoisse dans son corps au fur et à mesure que la date se rapproche. Tout ce qu’il peut lire à ce sujet n’est pas forcément fait pour le rassurer….Il n’entend parler que d’acteurs chevronnés malades comme des bêtes à chaque montée sur scène, et dans tout ce qu’il lit, c’est bien évidemment la seule chose qu’il retient. Même l’exemple de Vincent Lindon, bourré de tics en privé et impérial à l’écran, ne suffit pas à le rassurer….

     A force de lui répéter sur tous les tons que tout se passera bien, qu’on ne lui aurait pas demandé de le faire si on ne l’en croyait pas capable, ses proches et ses amis se sont lassés, ne décrochent plus leur téléphone et ne répondent plus à ses mails. Il se sent seul, très seul face à ce combat…

     Pour tenter d’enrayer la montée du stress, il court tous les jours. Levé avec le soleil, après quelques échauffements il s’élance vers le parc le plus proche. Trois quarts d’heure plus tard, après les derniers étirements, il remonte dans son appartement la tête enfin vide, bercé par la musique de son casque. A ce moment-là il se sent bien et sourit de son angoisse…Un peu plus tard, douché, habillé, en route vers le bureau, il s’aperçoit immanquablement que son mental tourne à nouveau en boucle :  » et si….et si…. »

     Alors il fabrique ses propres recettes, s’alimente comme un sportif mais se gave de vitamine C, suce des pastilles au miel toute la journée mais s’est remis à fumer, voudrait faire l’amour pour oublier mais se retrouve en panne de désir. Il travaille avec acharnement quasiment jour et nuit, parle tout seul devant les glaces, accumule les notes, les vérifie une dizaine de fois chacune….Au bureau il s’impose des parcours compliqués dans les couloirs, pour éviter de passer devant cette salle de réunion dont les fauteuils en cuir sont réservés aux grandes occasions…

      La prochaine fois qu’il entrera dans cette pièce, elle sera pleine de gens assis, attendant d’être convaincus. Il prendra place debout derrière ce bureau, investi de ce pouvoir par l’homme installé au premier rang et qu’il n’a pas le droit de décevoir….

      Ne restera plus qu’à sauter dans le vide….

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Le texte de Louise Morgendorfer :

Un coup d’oeil à l’horloge, il est 16h58. Laurent referme les dossiers ouverts qu’il a rapidement délaissés au cours de l’après-midi pour des parties de démineur. C’est fou comme les petites mines attirent plus efficacement son regard et son attention que les lignes de chiffres de ses documents comptables. Il vérifie pour la dixième fois de cette heure le message de Manon. Il n’a pas changé, toujours aussi irritable et étrange : « retrouve moi à 17h30 au learning center de Lausanne ». Franchement, il n’a aucune envie de se rendre là-bas. Ses mains tapotent frénétiquement un texte de désistement, mais sa batterie le lâche subitement. Lorsque sa main le glisse dans son sac, son geste brusque fait valdinguer le contenu de celui-ci au sol. Il transpire dans son costume et sa chemise à manches longues. Le bus arrive, il ramasse ses affaires et s’installe à la place du fond, sur un siège au revêtement fatigué. Un bouton de chemise cède sous ses doigts nerveux. Il s’oblige à se relaxer, regarde les arbres et les voitures défiler sous ses yeux. Il contrôle sa respiration comme le lui a appris son formateur lors de sa dernière session de gestion de la colère. Il inspire et expire. Son odeur âcre l’inconforte, il porte son attention sur son environnement, s’accroche aux couleurs des sièges, au nom des arrêts qui défile sur l’affichage lumineux. Prochain arrêt Université. Laurent se rend compte qu’il n’est pas sur la bonne ligne, ce véhicule va au learning center. Il se précipite pour descendre, faire demi-tour, il se retrouve bloqué par une vieille dame qui précautionneusement tâte du bout du pied la présence de la marche avant de s’agripper de toute ses forces à la barre métallique. Il n’a pas le temps, plus la patience, il la bouscule et entame une course brinquebalante. Gêné par ses chaussures en cuir trop étroites et par l’étole du pantalon qui irrite sa peau et enflamme ses articulations couvertes d’eczéma, il se retrouve face à l’entrée de la bibliothèque.
Manon a intérêt d’avoir une bonne excuse pour déserter leur lit ces dernières nuits et le forcer ainsi à parcourir la moitié de la ville par un temps si lourd. Avant d’entrer dans le bâtiment au design lumineux, il éponge son front, remet ses cheveux ébouriffés par ce sprint final et réajuste ses habits. Encore l’envie de lui plaire. Il prend cinq minutes avant de pousser la lourde porte en verre et repasse en revue tous les griefs accumulées contre sa conjointe ingrate. Il est stoppé dans son élan par le lourd silence qui pèse là. Face à lui, sous les lettres « Documentation », la réponse à ses questions et ses récriminations. Il s’effondre à ses côtés, dans un fauteuil beaucoup plus confortable que ses lignes minimalistes ne le laissaient présager. Son souffle se coupe et sa langue cogne violemment contre ses incisives. Le goût du sang envahit sa bouche lorsque Manon prend la parole dans un chuchotement.
« Laurent, je suis désolée de t’avoir fait venir ici »
Il l’interrompt bruyamment, il sent venir les tergiversations…
« Manon, je me suis pas tapé une demi-heure de foule pour… »
Une bibliothécaire apparaît brutalement surgie de nulle part, un doigt appuyé fortement sur la bouche et se met à émettre un bruit long et chuintant ressemblant fort à un
« Chhuuuuuuuuuut »
Ça l’énerve ce bruit, ça ne lui donne pas vraiment envie de murmurer, mais devant le regard sans concession de la professionnelle, il y concède. Son exaspération en perd de sa superbe:
« A quoi tu joues Manon ? »
Elle esquisse un sourire et couve d’un regard bienveillant l’inopportune. Elle prend son souffle et lâche précipitamment
« J’ai choisi de te faire venir ici car je crois que nous deux c’est fini, je crois que nous deux c’est fini mais je ne savais pas comment te l’annoncer ces derniers jours, je ne parvenais pas à t’affronter alors j’ai préféré faire ça dans un endroit public et un endroit où tu ne pourrais pas faire une de tes terribles scènes. Alors voilà Laurent, je m’en vais, je n’ai rien d’autre à te dire, je suis fatiguée de discuter, fatiguée de m’engueuler avec toi. Alors voilà, tu as ce que tu veux, cette conversation prend fin ici, je n’ai rien d’autre à te chuchoter. Je ne vais pas monopoliser plus de ton précieux temps et de tes cordes vocales. »
Manon ramasse son sac et ses affaires, sans rien ajouter, évitant son regard. Il s’effondre contre le dossier, la langue pâteuse, il voudrait la retenir, la forcer à s’expliquer, refuser qu’elle puisse ne plus l’aimer. Mais il se sent anéanti. La scène se déroule comme au ralenti, elle se lève, son fauteuil pivote, dévoilant un pictogramme, un visage intimant au silence. Laurent ne trouve plus les mots, le cerveau vide et blanc.

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Voici les liens vers vos textes écrits à partir de la même photo :

65 comments

  1. nath says:

    ouah Leiloona, on pourrait en faire un film ! 😉 C’est très visuel et en même temps angoissant

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      • nath says:

        Va savoir pourquoi, ton texte m’a fait penser à Bienvenue à Gattaca. Sans doute pour le côté épuré du décor, les sentiments contre l’uniformisation de l’espèce … Alors je dirais Jude Law ! 😉

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  2. nath says:

    Benedicte : j’ai bien ressenti l’angoisse de ton personnage, il me file le stress du coup ! Aaaah le grand oral, la trouille du public, je connais bien 🙂

    Louise : ce pauvre Laurent, tout faux jusqu’au bout. Je pense que j’aurais crié dans ce lieu dédié au silence, juste pour voir !

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    • Benedicte D. says:

      @ Nath : Merci Nath….J’ai tellement vu d’étudiants en thèse dans le labo de mon mari se liquéfier avant le jour J que je n’ai pas eu trop de mal à imaginer celui-ci !!!…

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    • Louise Morgendorfer says:

      Ça aurait été une belle idée de fin, je note pour la prochaine fois! Merci pour ta lecture Nath

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  3. nath says:

    Nady : c’est ce que je dis à mon grand : les métiers de demain n’existent pas encore, il faut voir plus loin. Et merci pour le clin d’oeil aux enseignants, je suis exactement dans le cas de ta prof de français !

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    • Nady says:

      Merci de ta lecture @nath . Arghhhh, n’abuse pas des anti dépresseurs quand même…. :/ Depuis toute petite, j’entends que ce métier amène à la dépression… C’est un peu ce qui m’a rebuté à le faire, pourtant j’aime transmettre…. un jour peut être, en fin de carrière 😉

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  4. Manue Rêva says:

    Je m’en vais lire vos textes !
    Moi j’ai eu une grosse panne d’inspiration ! Et peu de temps pour essayer d’y remédier malgré le jet lag 😉

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    • Leiloona says:

      Manue : Si tu veux, je peux ajouter ton texte dans la journée, pas de problème ! L’atelier reste ouvert … #AubergeEspagnole

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  5. Benedicte D. says:

    @Leiloona : Je ne regrette pas que tu te sois donné le mal de nous écrire un texte ce matin, nous serions passés à côté de celui-ci….Il est très beau, à la fois calme, tendre et stressant….C’est un texte où on VOIT tout ce qui se passe, et il y a des images qui serrent la gorge. Quelle force chez cette femme…..Et ce sujet qui fait corps avec toi sur la transmission du Savoir…..Mais justement, une transmission qui ne serait rien sans la valeur ajoutée des émotions.
    J’ai beaucoup aimé, il est super bien construit ton texte, je voudrais lire le livre qui ira avec…..

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  6. Leiloona says:

    Claude qui s’essaie à la dystopie, encore une fois de main de maître … ralala … Et tu sais ce qui est le plus terrible dans ton texte ? C’est qu’on adhère à cette idée, oui, même une prof y adhère. Cela montre bien ta force de persuasion … Tu n’as jamais pensé à embrasser une carrière politique ? 😀

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  7. Leiloona says:

    Bénédicte : Ah le saut de l’Ange … tu sais quoi, vu sa préparation, je suis certaine qu’il réussira à vaincre sa peur. Cela prendra le temps qu’il faudra, mais il y arrivera, j’en suis certaine. N’est-ce pas ? (Suivez mon regard … #Siffle. )

    Mais cet homme est-il seul dans sa vie ? Je sens comme un vide … est-ce une idée ? Peut-être que son trouble et sa peur viennent de là … 🙂

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    • Benedicte D. says:

      @Leiloona : J’ai suivi ton regard et j’ai trouvé la même personne au bout !!!!….Oui, je m’aperçois comme toi qu’il est seul, mais j’en vois autour de moi des jeunes gens brillants tellement occupés à construire une carrière qu’ils n’ont de temps pour rien d’autre…..Et je crois qu’ à force d’être brillant on ne peut envisager l’idée d’un échec professionnel ou amoureux….Il va falloir qu’il se frotte un peu à tout ça….

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  8. Leiloona says:

    Nady : Ah ah en lisant tes premiers mots, je me suis dit « mais bien entendu ! c’est Nady ! » Tu as une patte, tu es animée par cette actu et tu la transformes pour traiter d’un sujet qui préoccupe de nombreux jeunes … un texte qui te ressemble ! 😀

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    • Nady says:

      Merci @leilonna, contente que tu me retrouves dans ce texte 😉
      Je suis toujours admirative de tes mots bien choisis dans tes textes. Celui ci n’est pas comme les autres, il y a comme une partie « surnaturelle » qui m’échappe mais je suis d’accord avec Bénédicte, la transmission est bien là et bien ancrée en toi et en cette femme ! Merci <3

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  9. Benedicte D. says:

    @ Claude : Il faut croire que cette photo a des petits airs d’un autre monde, c’était troublant de lire ton texte à la suite de celui de Leiloona….Vous êtes vraiment doués tous les deux, c’est un vrai plaisir….Je te remercie de nous avoir fait la grace d’une marche arrière finale, car même avec toute ta force de persuasion je n’arrive pas à adhèrer à l’idée de départ !!!!….En tout cas ce qui me console de vieillir c’est que je ne verrais pas ce genre de choses s’implanter dans la tête de mes petits-enfants….Après, c’est peut-être moins sûr !!!

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  10. Leiloona says:

    Louise : Bon, voici un texte qui frappe là où ça fait mal … qui n’a jamais ressenti ça, ce vide déjà là alors que l’autre vient seulement de quitter la pièce, le sol qui tangue, le corps qui bute, l’esprit qui voudrait seulement zapper ce qu’il vient de se passer … Oui, ton texte a très bien retranscrit ceci …

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    • Louise Morgendorfer says:

      Je suis contente d’avoir réussi à faire ressentir autant de choses et de t’inspirer de si jolis mots

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  11. Anne-Véronique says:

    @Leiloona : je suis d’accord avec Nath, c’est vraiment visuel, tu excelles dans les sensations, les matières, le froid, l’atmosphère… Bravo !

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  12. Anne-Véronique says:

    @Claude : Quelle idée géniale ! mais je suis heureuse que le mode d’emploi ai disparu. Le plaisir reste dans le chemin et dans la quête de savoir, tout de même. Même si, enfant (voire plus tard) on râle quand il s’agit de chercher et d’apprendre. ne plus passer par cette étape est angoissante 🙂 Ton texte est, comme d’habitude, parfait à tout point de vue. merci Claude

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  13. Anne-Véronique says:

    @nady : très bien vu aussi ton texte. Je te comprends d’autant plus avec mon fils en 1ère… Je ne sais pas qui stresse le plus entre lui et moi 😉

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    • Nady says:

      Merci pour ta lecture @Anne-Véronique. Mes amis parents de futurs bacheliers stressent en effet plus que leurs progénitures on dirait 😉

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  14. Anne-Véronique says:

    @Bénédicte : très réaliste, effectivement. Quelle préparation, un vrai marathonien, la solitude devant l’épreuve qu’il doit affronter seul. Ton texte est bien rythmé, la progression évidente, et le saut dans le vide donne le vertige 😉

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    • Benedicte D. says:

      Merci à toi….Je retrouve quelques similitudes avec ton texte dans l’idée de base, mais je trouve beaucoup plus d’humour dans le tien !!!!….

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  15. Anne-Véronique says:

    @Louise : Bravo ! j’adore la chute de ton histoire, tout est très bien décrit, je m’y suis vue . Soulagée pour Manon, mais je ressens la frustration de Laurent, du coup !

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  16. Albertine says:

    @Leiloona : La confiscation du Savoir est un thème d’actualité. J’ose espérer que ton texte n’augure pas d’un futur où les connaissances seraient confisquées pour mieux assujettir les hommes. Ton texte me donne le frisson.

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  17. Albertine says:

    @Claude : Merci pour cette fin optimiste ! Cette idée de puce greffée à la naissance est troublante tant elle semble possible au vue des progrès de la science et de la bêtise humaine.

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  18. Albertine says:

    @Nady :Ton Victor m’a rappelé ma Mathilde l’année dernière, son questionnement sur son orientation. Elle est à présent en première année d’IUT Info-Com et ressemble furieusement à la meilleure amie de la maman de Victor 😉 .

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    • Nady says:

      Hihihi merci pour ta lecture @Albertine oui, je me suis plu dans un peu d’auto-dérision dans ce texte 😉 en revanche, si j’ai un petit conseil à lui donner, dis lui qu’elle passe par la case vente au début (stage, premiers métiers, petits boulots…) car il faut en bouffer du terrain pour plus tard être crédible en com et sur des campagnes Marketing 😉

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  19. Albertine says:

    @Bénédicte : Tu montres bien la pression engendrée par le travail, la place considérable que celui-ci prend dans la vie de certaines personnes. Ce jeune homme flirte avec l’abyme.

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    • Benedicte D. says:

      Merci Albertine….Va-t-il y tomber ?…..Je n’ai pas encore décidé !!!!

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  20. Albertine says:

    @Louise : Choisir un lieu public pour éviter que celui que l’on quitte ne laisse exploser sa colère, cela peut sembler lâche. On sent cependant tellement de hargne chez ce Laurent que l’on comprend la décision de cette jeune femme. Portrait réussi d’un atrabilaire !

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    • Louise Morgendorfer says:

      Merci pour le compliment car tu le sais, c’est un peu grâce à ta plume!!! Pour le sujet, il s’agit d’une situation un peu différente mais avec le même objectif que j’ai vécu!

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  21. Lydie Hanesse says:

    bonjour-
    j’ai aimé le texte de Claude , une bonne idée de ce dictateur en quelques heures de gaver le cerveau de la population—
    et aussi parce-que son texte est court-
    je vais rendre suivre quelques liens-
    bonne semaine-

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  22. Ch.B says:

    J’en reste coi ! Toi la compilatrice du savoir … Un beau texte , peut-être pas un film mais un bon court…

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  23. Benedicte D. says:

    @ Nady : J’aime beaucoup ton texte Nady, je trouve intéressant de l’avoir couplé à l’actualité….Ce qui déclenche un monde de questionnements chez tous ceux concernés à travers leurs enfants ou petits-enfants….Sans être passéiste, je trouve que les choix qui s’offraient à nous, puis à nos enfants ensuite, étaient plus simples que maintenant…J’ai un petit-fils qui ne réalise pas encore, alors qu’il est en première que la moindre note va lui permettre ou non de présenter le concours de Science-Po en Février/Mars prochains, c’est à dire AVANT le Bac….Ce qui sous-entend aussi prépa privée à partir de l’été prochain !!!!On marche un peu sur la tête non?….Et dans une grande inégalité….Il y a aussi le fait qu’il faudra pour eux s’habituer à l’idée de changer plusieurs fois de métier, de villes, et même de pays au cours de leur carrière professionnelle….Ils vont aussi inventer des métiers auxquels les parents n’auraient même pas pensé….Alors oui je crois que ton héros a raison de quitter cette pièce et d’aller se renseigner dans la rue !!!!!

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    • Nady says:

      Merci @Bénédicte pour ton retour. Dans Télé Matin ils présentent souvent de nouveaux métiers, c’est dans l’air du temps 😉 Dis donc c’est une tête ton petit fils !!! Congrats !! 😉 oui, changer de métiers en cours de carrière, on y est déjà et on me l’avait déjà dit à l’école de commerce. Changer de villes et pays…. : c’est sûr qu’on doit aller là où il y a du travail…. un moment c’était la Chine, puis le Canada… en tout cas être bilingue anglais est un MUST de nos jours ! je file au théâtre voir le plaidoyer de Victor Hugo sur la peine de mort et reviendrai continuer mes lectures et passerai par ton texte ma douce. Bisous

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  24. Benedicte D. says:

    @Louise : il est passionnant ton texte….Je m’y suis plongée comme on ouvre un livre, j’ai trouvé cet homme superbement décrit, à la fois très humain et pas vraiment sympathique, et j’attendais, j’attendais en suivant le chemin que tu avais tracé….Nous ne connaissons pas vraiment Manon, mais à travers son portrait à lui, je ne suis pas vraiment ennuyée qu’elle le quitte!……A mon avis ce texte fait une jolie nouvelle…..

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    • Louise Morgendorfer says:

      Oh lala merci pour tous ces beaux compliments, je ne sais pas quoi dire. Sinon que j’ai effectivement essayé d’aller plus dans la description.

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  25. Stephie says:

    Claude : le pire c’est que j’en rêve ! Quel gain de temps !
    Super texte, bravo !

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  26. sarah says:

    Ouf, sur le fil, mais j’y suis arrivée!
    Leil, j’ai posté mon lien sur le formulaire, dans l’autre article.
    Je file au lit (crevée de cinq heures de route) mais promis, je reviens lire demain!

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  27. Stephie says:

    Leil : Beaucoup aimé ton texte, surtout la première partie avant qu’ils apprennent à faire connaissance. Les mots sont justes et cette fiction nous semble malheureusement tellement proche de ce que nous voyons chaque jour se déliter un peu plus sous nos yeux

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  28. Claude says:

    @ Leiloona : très bien ton texte qui frôle le mien dans ce monde de la Connaissance , avec cet atout que tu as souvent : donner l’envie au lecteur de lire une suite. Faute de quoi, il l’imagine ; et ça aussi c’est génial.

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  29. Claude says:

    @ Nady : bravo pour ton texte. C’est excellent. J’aime cette forme d’insouciance dans la vision de l’avenir. Se donner l’impression d’avoir le choix. D’ailleurs je suis sûr que l’atout majeur de la vie professionnelle est l’adaptabilité.

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    • Nady says:

      Merci @Claude pour ton retour. Je suis à 200% d’accord avec toi sur l’adaptabilité, quand il n’y a pas trop d’abus de la part de l’employeur, sinon au pire on a le choix de trouver ailleurs une société où il fait bon y vivre car on y passe quand même pas mal de son temps 😉

      Je profite de cet échange pour te parler de l’event que j’ai lancé dimanche dernier sur Facebook suite à notre discussion virtuelle il y a quelques semaines sur l’idée de lire nos textes « sur scène » et en profiter pour faire connaissance dans la vraie vie 😉 J’ai bien noté que tu étais plus partant de venir , en fonction de tes disponibilités, sans lire mais je prie pour que tu nous donnes la permission de pouvoir lire tes textes ! en tout cas moi je veux en lire un de toi ! 😉 Alors ci-dessous un copier -coller de l’event qui aura lieu car j’ai eu près de 8 personnes intéressées et on fera venir nos amis / familles aussi pour découvrir ces textes et l’existence de ce fabuleux atelier d’écriture qui amène beaucoup de satisfactions dans nos vies respectives 😉 Belle semaine à toi et j’espère que tu seras dispo le 18 juin 😉 ci-dessous le texte de l’event :
      « L’appel du 18 juin pour www.Bricabook.fr
      Hello à mes acolytes de l’atelier écriture de Leiloona,

      Deux petits mots pour vous proposer une idée d’événement, reprise sur celle de Framboise il y a quelques semaines, à savoir se retrouver dans la vraie vie pour lire certains de nos textes à haute voix autour d’une coupe de champagne et d’un verre de vin tout en grignotant et faisant connaissance en direct 😉

      La genèse de ce projet vient aussi d’une discussion virtuelle avec Claude & Leiloona lors de nos lectures et commentaires chaque début de semaine de nos textes respectifs.

      La date imaginée pour cette rencontre en live serait le 18 juin 2016 sur une fin de journée, comme un apéro de lecture.
      Le lieu : un très bel entrepôt, toujours partant pour ce type d’événement. et dont le gérant sera heureux de nous expliquer les saveurs de ses divins breuvages. Le prix fixé serait de 10€ pour une coupe de champagne et un verre de vin et grignotage dans son lieu. Soyez rassurés, je ne fais pas cet événement dans mon métier, j’ai un autre travail. Mon but n’est que de vouloir réunir des êtres humains autour d’une passion commune et en profiter pour inviter nos amis et familles à venir nous écouter 😉 Plus on est de fous, plus on rit 😉

      Alors ce post d’événement aujourd’hui pour savoir s’il y aurait des personnes de l’atelier intéressées pour venir lire les textes (les siens ou ceux des autres) et se rencontrer ? S’il y a des réponses positives, je poursuivrai l’organisation de l’événement et vous promets quelques surprises pour le soir de l’événement. ça cogite et ça se bouscule dans ma tête. 😉 J’attends donc vos retours pour savoir si je les mets en application ;).

      Alors, à vos claviers 😉

      Bises à tous et à toutes et à demain pour nos textes de la semaine dans une salle désespérément vide en êtres humains 😉

      Nady »

      Suite aujourd’hui :
      « Bonjour à tous et à toutes et merci pour votre grande réactivité devant ce projet ! Je vais donc m’atteler à l’organiser et mettre d’autres idées en application émoticône wink
      La salle est d’ores et déjà réservée pour nous le 18 juin 2016 de 18h30 à 20h30.
      Je vous tiendrai au courant dans les semaines à venir sur l’idée que j’ai de l’organisation (lecture de quels textes ? thème ? …etc)
      Je préparerai courant mai un event « save the date » pour que nos amis et familles puissent retenir la date et nous confirmer leurs venues.
      En attendant, je vous souhaite de passer d’excellents moments avec des journées aussi ensoleillées que celle que nous avons ce jour dans notre belle capitale !
      A bientôt,
      Nady »

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  30. Claude says:

    @ Bénédicte : ton texte fait bien monter la pression. J’aime beaucoup. On est dans les coulisses et on voudrait aider ton héros dont l’émotivité est à fleur de peau. Il y a tant de choses qui passent dans la tête avant une prise de parole en public… Merci à toi.

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    • Benedicte D. says:

      Merci Claude, il faut du temps avant de comprendre qu’on peut aborder ça un peu plus légèrement !!!!

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  31. Claude says:

    @ Louise : Ton héros ne donne pas trop envie de le plaindre… En revanche, le choix de cette salle froide et silencieuse ne laisse pas beaucoup de place au dialogue que je considère comme une nécessité préalable à toute rupture. Mais j’aime beaucoup ton texte très bien mené.

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    • Louise Morgendorfer says:

      Je crois aussi beaucoup au dialogue je vous rassure, mais le compliment me touche!

      Répondre
  32. Louise Morgendorfer says:

    @Leiloona : j’ai adoré l’idée de la clim et le regard de cette femme, j’ai eu envie d’y plonger aussi. Et une belle image de la transmission avec comme chez Stephie un air de 1984

    @Claude : J’ai adoré cette idée tirée d’un fait réelle, d’une expérimentation, une belle façon de critiquer la « rentabilité » de la connaissance et de la transmission

    @Nady : Beau mélange de la réalité et de la fiction, et de la difficulté de trouver sa voie.

    @Bénédicte : Un beau texte sur l’angoisse de parler en public et de décevoir. La pression en entreprise et surtout j’ai adoré le paragraphe sur la course, se vider la tête en rythme. Toutes ses petites habitudes et pensées nous mettent la pression et on a peur de faire cette présentation

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  33. Benedicte D. says:

    Merci Louise….Je m’aperçois que je m’accroche souvent aux détails pour construire un texte…

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  34. Nady says:

    Ma douce @Bénédicte : ma cage thoracique s’est comprimée en lisant ton texte c’est dire comme tu m’as bien embarquée dans ton histoire ! bravo ! Je lui souhaite de réussir son oral à ton héros mais ai dans le même temps envie de lui crier qu’il devrait lâcher un peu prise ! La légèreté dans la vie amène beaucoup de bien mais bon, il la vivra peut être après ce marathon intellectuel et sportif qu’il s’impose ! Bravo l’idée du sport qui vide l’esprit ! je confirme 😉

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    • Benedicte D. says:

      Merci Nady….S’il réussit à escalader cet Everest je pense qu’il en sortira grandi et enfin confiant en ses capacités…..Et le sport deviendra peut-être son allié de tous les jours…

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  35. Nady says:

    @louise : arghhhh Manon a certainement ses raisons pour avoir orchestré une telle rupture mais faut avouer que c’est hard ! Pauvre Laurent ! Il a peut être ce qu’il mérite, seul le couple a les cartes en mains pour comprendre, mais je ne peux que le plaindre de devoir vivre cela ! Il aurait du ne pas y aller à ce rdv fixé par Manon 😉 Tu excelles dans la description, on y était avec tes héros ! bravo !

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  36. sabariscon says:

    @ Bénédicte, tu analyse à la perfection cette lutte de ton personnage avec son tract angoissant. Tu tiens bien ton lecteur en haleine.

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  37. sabariscon says:

    @ Nady, tout d’abord , bravo pour le titre! Je suis fan. Difficile que cette heure des choix en effet; Difficile que d’entendre les propos blasés de ce père . J’aime beaucoup la façon dont ton personage se tourne malgré tout vers l’avenir.

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  38. sabariscon says:

    @ Leil, la SF est décidément un genre qui te va bien. J’aime beaucoup cette variation autour de la querelle des Anciens et des Modernes. C’est un texte vraiment très riche!

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    • Leiloona says:

      Oh je te remercie ! 🙂 J’ai une connexion instable, mais j’irai lire tout le monde dès mon retour …

      Cela dit, je me sens assez usurpatrice quand je me frotte au registre SF, étrange, non ?

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