Songe d’un jour d’été (atelier d’écriture 219)

© Leiloona

Bercée par le rythme calme et ample des battements de son coeur, sa tête reposait sur son torse, ses lèvres goûtait sa peau qui portait encore des traces du sel marin. Elle écoutait sa profonde respiration : il dormait paisiblement. Elle caressait des doigts le tatouage sur son épaule gauche, en pensant à celui qu’elle portait au même endroit. Comme lui, elle n’avait aucun souvenir du moment où le dessin avait été imprimé sur sa peau. Elle découvrait à peine la signification de ce symbole ; il semblait en savoir beaucoup plus mais il était peu loquace. Elle respectait ses silences. Au fond d’elle, elle savait déjà ce que tout cela recouvrait.  

Elle décida de profiter de ce calme matinal pour tenter l’expérience à nouveau : vérifier si c’était bien elle qui avait déclenché le phénomène…

Elle se leva doucement, jeta un oeil rapide aux restes de la veille, s’attarda en souriant sur les cartes étalées sur la table, ouvrit la porte-fenêtre, sentit avec plaisir les premiers rayons du soleil. Elle s’installa alors confortablement dans l’un des fauteuils placés sur le balcon. La mer lançait sa psalmodie de basse et étendait son chant sur une Aube ébahie.

Du haut de la falaise, la vue sur l’océan était splendide. Ils avaient eu raison voilà 5 ans d’acheter cette maison ouverte sur l’infini. Un coup de coeur partagé que ni l’un ni l’autre ne regrettait.

Le vent marin caressait doucement son corps nu. Il charria soudain de lourds nuages noirs au dessus de la plage.

Respirer. Fermer les yeux. Retrouver les sensations.

Lentement sa main droite se rapprochait du tatouage. Une chaleur intense dans l’épaule. Respirer. Ouvrir les yeux. Et enfin…

Elle sut. La souffrance, l’errance, la perte, l’abandon, la peine. Son coeur s’accéléra. Des milliers d’images, des heurts et des croyances d’un autre temps. Au creux de son oreille, une langue qu’elle n’avait jamais entendue mais qu’elle connaissait. La voix lui demandait de dépasser ces représentations négatives : elle possédait bien plus en elle. Son pouls ralentit, le murmure des vagues reprit son cours, de fines gouttelettes accueillirent alors d’autres images.

Un bruit sec la sortit de sa méditation. Qui cela pouvait-il être ? Il n’allait sans doute pas se réveiller de si tôt, elle le connaissait bien, aussi ses sens étaient-ils en alerte. La propriété était bordée d’arbres centenaires, eux-mêmes cerclés de hauts murs : il était impossible d’y pénétrer facilement. Elle tourna la tête, et soudain fut éblouie par une intense lumière. Un oiseau, immense, planait juste au dessus du balcon. Ses ailes, son corps, sa tête, tout n’était que flammes. La chaleur qui se dégageait de l’oiseau enflammé était à peine supportable. Sur son torse, elle pouvait voir le symbole gravé sur sa propre épaule et sur celle de son compagnon. Le Phénix plongea ses yeux dans les siens. Regard hypnotique qui semblait dissoudre la réalité qui l’entourait. Un raz de marée d’images, de sons, de souvenirs l’emportait, la submergeait, elle sentit son corps vaciller alors que l’oiseau poussait son cri…

« Non !  » La voix puissante de son compagnon. Le temps semblait s’être arrêté lorsqu’il s’était précipité sur le balcon le bras droit tendu vers la créature légendaire. L’oiseau de feu était immobile dans le ciel, elle-même incapable de bouger. L’homme se mit à parler dans une langue aux intonations semblables à celles qu’elle avait entendues quelques minutes plus tôt. Ses mains traçaient des figures complexes dans le ciel. Les flammes rouges du phénix se teintèrent progressivement de bleu. En arrière, médusée par ce chant et ce ballet céleste, elle sortit enfin de sa léthargie. Instinctivement, elle se plaça derrière lui, l’entoura de ses bras et posa son front contre la base de son cou. Un halo sembla alors sortir de cette nouvelle entité, les tatouages avaient aussi pris une autre teinte. Sans savoir comment, elle lui communiquait son énergie et un savoir qu’elle pensait oublié. Alors, avec une voix rauque et basse, elle entonna le même chant, à la tierce. L’oiseau légendaire les reconnut alors, baissa la tête en signe de reconnaissance et, de façon imperceptible sut que c’était le moment.

Doucement, l’intensité des flammes diminua. Lentement, l’oiseau se posa sur le balcon… Progressivement son apparence se modifia, l’oiseau laissa place à une silhouette féminine, à la longue chevelure bleue.

« Le moment est enfin venu  » dit la femme Phénix. Prenez en soin et faites en bon usage. Un oeuf de cristal aux reflets bleutés apparut dans ses mains. Elle le tendit au couple. L’homme le prit dans ses mains et baissa sa tête en signe de respect. La femme sourit, reprit progressivement sa forme oiseau et s’envola.

© Leiloona et Nimentrix

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Le texte de Claude :

Tout le monde connaissait Eugène dans le village. Taciturne, enfermé dans sa solitude, il venait régulièrement pêcher à la ligne le matin, à marée basse, dans les eaux calmes de La Palmyre.

Eugène était un ancien terre-neuvas. A l’époque glorieuse, il partait de longs mois dans les eaux lointaines du Grand Nord trouver les fameux bancs de morues, essuyant immanquablement au milieu des courants un nombre incalculable de tempêtes et de gros temps.

On raconte qu’un jour d’orage violent sur une mer déchaînée, alors qu’il voguait à bord de « La Malvoisie » avec une quinzaine de membres d’équipage, le bateau se brisa dans les lames, erra durant de longues heures dans la nuit, et finalement chavira emportant avec lui tous les marins, sauf Eugène. On le retrouva bien après, amaigri mais vivant, sur une île déserte où il fut recueilli par un navire qui le ramena quelques mois plus tard dans son port charentais.

Là, il voulut raconter à tout le monde ce qui lui était arrivé : au moment du naufrage, une superbe sirène aux cheveux blonds ondulés l’avait récupéré dans ses bras au fond de l’eau avant de le déposer sur la plage de l’île, non sans lui avoir au préalable posé un baiser sur ses lèvres salées. « C’était la Dame des Eaux dont me parlait mon père ! Dieu qu’elle était belle ! Elle est restée des jours à mes côtés… puis elle a disparu».

Personne ne le croyait bien sûr. Les gens ne l’écoutaient plus, les enfants se moquaient de lui.  Alors lassé, il s’était enfermé définitivement dans le mutisme et une profonde misanthropie. Les yeux perdus scrutant la surface de l’eau, il n’avait plus pour interlocuteurs que les petits poissons qui daignaient s’approcher du bord. Une fois pris à l’hameçon, il leur disait quelques mots et les remettait à l’eau.

Un jour, tandis qu’il amorçait sa ligne pour sa pêche quotidienne et solitaire au bord de la plage, il eut un malaise, tomba la tête dans l’eau et se noya stupidement. Eugène était mort. Les petits poissons essayèrent de le réanimer, en vain. C’est alors que tout à coup, des flots tranquilles, sortit une vieille femme ridée au corps de sirène certes, mais usé par le temps : ses cheveux étaient blancs, les écailles décolorées ; elle affichait un doux regard de compassion. Elle embrassa Eugène qu’elle ne pouvait plus rendre à la vie, l’emmena dans ses bras fatigués et le déposa devant la porte de son Eden : le paradis des pêcheurs.

Le paradis des pécheurs était une enclave particulière du Ciel divin : une taverne bruyante et enfumée où chacun pouvait boire gratis, servi par les élus de Saint Pierre qui s’affairaient d’une table à l’autre. Eugène retrouva avec bonheur et émotion tous ses copains de mésaventures : ceux de « La Malvoisie » et bien d’autres.

-Alors Eugène ! Raconte-nous ce qui s’était passé après la tempête où nous avons tous péri !

Eugène raconta alors avec une verve qu’il avait perdue depuis longtemps ses rencontres salvatrices avec la Dame de Eaux.

-Ah, sacré Eugène ! Tu racontes encore des bobards de marins ! Faut pas nous la faire à nous ! T’’avais encore bu un coup de trop, c’est tout ! Le Pineau, à fortes doses, ça donne des visions…

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Le texte de Nady :

Plus qu’une petite heure de route et Fabien arrivera chez son père dans la charmante région de Charente Maritime.

Ça doit bien faire un an et demi qu’il n’y est pas revenu. La maison familiale est bien triste depuis le décès de sa mère ; son père, pas très bavard à la base, a dû apprendre à réorganiser sa vie et surtout à devoir gérer le quotidien comme les courses, le ménage, la popote et le choix de ses vêtements chaque jour… car même sur ce point, sa femme lui préparait tout. Fabien aussi à dû faire le deuil de cette mère très affectueuse et le chagrin ne faisait que ressortir dès que lui prenait l’envie de retourner chez ses parents, malgré l’insistance de ses enfants de passer les vacances chez papy au bord de la mer ! Fabien préférait pour l’instant que son père les rejoigne pour les fêtes familiales dans la capitale.

Mais aujourd’hui tout est différent. Sur la route, la couleur du ciel, les teintes des maisons, des feuillages des arbres semblent recouverts d’un voile qui cache leurs couleurs d’ordinaire éclatantes en ce début de printemps. Hier soir, après avoir demandé aux enfants d’aller se coucher vers 20h, Valérie, son épouse depuis 8 ans, la mère de ses deux adorables enfants, a voulu lui parler car elle avait quelque chose d’important à lui dire. Fabien n’aimait jamais ces moments sérieux quand sa femme prenait les choses en mains pour investir dans une nouvelle voiture, refaire la cuisine ou la salle de bain et qu’elle demandait à ce qu’ils parlent sérieusement autour d’une table, elle, devis en mains et toujours pleine d’arguments pour qu’il dise oui à ses projets de renouveau. Mais ce soir là, elle lui soumit un renouveau sans choix dans la réponse : elle a rencontré un autre homme il y a 6 mois lors d’un séminaire professionnel de sa boîte à l’étranger. Le coup de foudre a opéré entre eux et c’est décidé elle demande le divorce et la garde alternée des enfants pour aller construire une famille recomposée dans la ville voisine. Fabien a cru que le Ciel lui tombait sur la tête ; il a essayé de protester mais il comprenait aussi que la crise de la quarantaine ait pu faire chavirer le cœur de Valérie quand en face on lui offrait piments et rêves à côté de sa routine quotidienne avec lui et les enfants…

Alors, sentant que tout retour en arrière n’était pas possible dans la décision de Valérie, Fabien décida d’aller passer le long week-end de l’ascension à venir chez son père, dans la maison de son enfance, qui tout à coup lui manquait terriblement. Il avait soudain plein de questions à poser à son père ; ils sont en général très pudiques dans sa famille mais là, trop d’émotions débordaient et Fabien voulait comprendre ce qui lui arrivait avec une interrogation principale : qu’est ce qui a bien pu se passer dans sa vie d’enfant et d’ado pour que tout s’écroule ce jour dans la vie familiale qu’il a créée ?

Arrivé chez son père, il comprit qu’il fallait aussi le ménager. Le vieil homme semblait fatigué ce matin. le choc de la nouvelle aussi peut être ? Alors plutôt que de le bombarder de questions, Fabien se réfugia dans l’antre de son père, la bibliothèque, à côté du séjour, et se mit à feuilleter les albums de la famille quand soudain son regarde s’arrêta sur ce cliché précis : son père au loin sur cette merveilleuse plage de la Palmyre assez déserte sur une fin d’hiver en train de fixer l’Océan : c’est Fabien qui avait pris cette photo, il y a fort longtemps pour tester son nouvel appareil photo qu’il avait reçu pour son anniversaire la veille ; il rêvait de devenir photographe à l’époque et ses parents lui donnaient toutes les chances de réussir ses rêves en l’initiant aux passions qu’il découvrait. Fabien se souvenait très précisément de cette journée. L’ambiance semblait pesante à la maison sans qu’il en sache la raison et son père aimait aller se promener seul sur la plage d’à côté. Fabien avait voulu l’accompagner ce jour là mais à s’arrêter toutes les 2 minutes pour régler son appareil, photographier ce sable ou ce coquillage en gros plan, son père l’avait devancé ; soudain, Fabien trouvait que la silhouette de ce quinqua au loin fixant religieusement l’étendue de la mer et du sable pouvait donner un bon résultat photographique…

Fabien entendit son père s’approcher de lui :

« ça va ? lui demanda t il, tu veux que je nous prépare un thé ou un chocolat chaud comme quand tu étais petit ? »

Fabien répondit « tu te souviens de ce cliché papa ? Dis donc, j’étais doué à l’époque ! Elle en jette je trouve, le cadrage est parfait et l’ambiance presque mystérieuse ! »

Son vieux père s’assit à côté de Fabien et lui répondit : « Oui, je me souviens très bien de cette photo et aussi de cette journée, la seule de ma vie où j’ai dû prendre une grande décision… Bon, je crois qu’il est temps que je te raconte quelque chose… (le silence devenait lourd entre les deux hommes)… mais ne t’inquiète pas, il n’y a rien de grave, ce n’est que du passé mais ce secret familial me pèse de plus en plus et tu es en droit d’être au courant.»

L’attention de Fabien redoubla, ses questions voulaient sortir, il sentait son père prêt à parler mais il préféra l’écouter :

« Tu te souviens d’Ekaterina ? »

« Oh oui répondit Fabien, ton interprète russe qui t’accompagnait lors de tes tournées en Russie ? T’as de ses nouvelles ? Elle doit encore travailler à l’heure actuelle car elle avait près de 25 ans de différence d’âge avec toi ! C’est drôle, tu nous parlais d’elle et maman t’avait proposé de l’inviter à venir diner à la maison plusieurs fois et tu as toujours refusé. Oui, je me souviens bien d’elle, enfin de son prénom. »

« Non je n’ai pas eu de ses nouvelles depuis très longtemps. Ne te mets pas en colère mon fils de ce que je vais t’annoncer, mais j’étais amoureux d’elle. Nous étions en couple pendant mes séjours en Russie…. »

L’étonnement de Fabien était grand mais il était plus captivé par l’histoire de son père qu’il ne pensa pas à le juger.

« Nous avons vécu 4 ans d’instants volés ainsi jusqu’au jour où elle m’a posé un ultimatum : soit je vous quittais ta mère et toi pour m’installer avec elle en Russie ou c’est elle qui disparaissait de ma vie…un dur choix, mon grand garçon, car je l’aimais terriblement, à la folie comme on dit ! Toute cette jeunesse, cette spontanéité, ces rires francs et incessants ! ça me changeait parfois des impatiences de ta mère et de ses critiques sur mon travail très prenant mais que veux tu ? ça me plaisait aussi d’avoir les deux… Je ne te choque pas j’espère… mais j’aimais aussi retrouver ta mère, ses bons petits plats, son attention vis-à-vis de moi, elle s’occupait de tout dans la maison. Ta mère était tout pour moi, elle était le calme incarné et la stabilité d’un foyer. Alors lors de cette promenade sur la plage, j’ai demandé à l’Océan et au Ciel qui se tutoyaient à l’horizon, sous cet immense amoncellement de nuages, de m’aider à prendre une décision… La mer a souvent le pouvoir de soulager les têtes encombrées. Il n’y a rien de plus fort que la méditation avec la nature pour développer notre intuition devant chaque grand choix de la vie… et comme tu peux l’imaginer, j’ai décidé de rester avec ta mère car il y aurait eu des commérages dans le village et je ne pouvais pas imposer cela à ta mère qui m’aimait à sa façon avec le temps mais à qui je n’avais pas envie de faire du mal… »

« Waouuuu ! pour une nouvelle c’est une nouvelle !!!! Dis moi, on étouffe là ? Tu ne veux pas profiter un peu du soleil qui est revenu ? Viens, on va se promener sur la plage d’à côté ? »

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Le texte de Bénédicte :

Les repères….Très important les repères. Il a organisé ses journées d’une façon militaire : heure de réveil, heure des repas, heure de sport, heure de travail, heure de loisir, heure du rendez-vous, et heure du coucher….C’est une aide importante de savoir qu’à tel ou tel moment on a quelque chose à faire, sinon c’est vite la pagaille dans le mental. On dérive sur des hypothèses invérifiables, des nostalgies génératrices de tristesse, des projections vers l’avenir qui ne reposent sur aucune certitude…..Non, il vaut mieux suivre scrupuleusement un tableau Excel….

Donc le matin, sans être vraiment sûr que ça soit le matin d’ailleurs, mais cela n’a pas d’importance, ce qui compte c’est de le considérer comme tel, le matin donc il se réveille toujours à la même heure, prend le même petit-déjeuner, fait sa toilette et enfile des vêtements de travail….Il sort avec sa mallette à outils effectuer les différents prélèvements et les mesures prescrites. Les mesures sont notées sur un grand cahier et, à son retour, les prélèvements stockés ou traités tout de suite selon la possibilité matérielle qu’il a ou non d’en faire l’analyse. Il adore ce moment où son cerveau de scientifique tourne à plein régime….Un peu d’entretien physique, un peu de ménage, un peu de lecture ou de musique, les repas tout préparés, et arrive enfin l’heure du rendez-vous….

Il ne peut pas s’empêcher de se faire beau, se coiffer, enfiler des vêtements propres. L’excitation le gagne peu à peu. Il quitte sa maison de métal, ne prend pas la peine de fermer la porte, et part droit devant lui, d’un pas rapide. Quand il atteint son but, il s’immobilise, tous les sens aux aguets…..

Depuis la Terre, avant que toutes les communications ne soient coupées à cause d’un problème qu’il n’arrive pas à réparer, on lui a dit que le deuxième vaisseau n’allait pas tarder et qu’il se poserait à peu près à cet endroit, sur cette langue de terre sableuse entre deux bras d’eau…

Alors tous les jours il est là, debout bien droit, courageux et solitaire sur cette exoplanète où le soleil ne se couche jamais, et il attend….Et si ce n’est pas pour aujourd’hui, et bien ce sera peut-être pour demain….

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Et voici les textes écrits à partir de la même photo mais publiés sur d’autres sites !

7 comments

  1. Amor-Fati says:

    Ton soleil ne se couche jamais Bénédicte. … Moi, il est venu pour le voir se coucher….. merci pour ton joli texte dont la chute imprévisible m’a ravi. Je te souhaite une belle journée.

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    • Benedicte D. says:

      Merci, tes compliments me touchent….Je vais de ce pas voir ton soleil !!!

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  2. Albertine says:

    @Leiloona&Nimentrix : Ce texte à quatre mains est très réussi. A la lecture, il est encore possible de discerner l’apport de chacun mais le « puzzle », « l’imbrication des écrits » est bluffant.

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  3. Albertine says:

    @Claude : Même les sirènes vieillissent ! Leurs baisers n’en sont pas moins doux. Joli texte.

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  4. Albertine says:

    @Nady : Ton texte me rappelle le roman d’Anna Gavalda « Je l’aimais » et son adaptation au cinéma par Zabou Breitman.

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  5. Albertine says:

    @Bénédicte : Tu m’épates ! J’étais partie sur l’hypothèse d’un homme gagné peu à peu par Alzheimer, qui se servait de son tableau Excel comme d’une « béquille ». Et voilà que tu nous embarques dans un récit à la Nimentrix ! Chapeau, l’artiste !

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  6. Chroniques de Nimentrix says:

    @Benedicte jolie incursion sur le terrain de @Nimentrix 😉 Un joli texte SF, je ne m’attendais pas à la fin ! Bon ben je vais pourvoir prendre ma retraite tranquillement et te passer le relais 😉

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