Hier soir s’est tenue à la maison de la poésie une lecture musicale enchanteresse. Gaël Faye, accompagné de Samuel Kamanzi, a lu certains extraits de son roman Petit Pays, entrecoupés de morceaux de son album « Pili Pili, croissant au beurre » …
De l’humour, des rires, une émotion contenue, des gorges nouées … Un peu plus d’un heure à (re)parcourir l’enfance de Gabriel, ce garçon qui plonge abruptement d’un monde innocent à la plus cruelle et abominable réalité. Quand des hommes tuent leur frère …
Résilience, pardon, force de l’âme, magie des sourires.
Encore une fois j’ai été charmée par la force et l’authenticité de Gaël Faye. Tel un funambule il glisse entre différentes émotions, mais avec toujours cette belle sincérité en lui. Rencontré lors d’un déjeuner juste avant de recevoir son premier prix (Prix du roman Fnac) en septembre, je l’ai retrouvé inchangé, et toujours animé de cette belle poésie et de cette douce force qui lui permet de transcender et de dépasser les plus abjects épisodes d’une vie.
A la fin, toute la maison de la poésie debout, levée, à crier des bravi et à entonner à l’unisson du kirundi. Un joli moment capté pour l’occasion par France Culture. J’aurai plaisir à retrouver cette ambiance mais aussi cette retenue dans les moments tragiques.
Si vous êtes passés à côté, vous pouvez retrouver ses mots avec Petit Pays, sa voix avec son album Pili Pili, et bientôt pour notre plus grand plaisir un nouvel album (surveillez les bacs, sortie imminente. Hier soir, au rappel, nous avons eu la chance d’en écouter un morceau …)
Trop de chances, ça devait être trop bien. Il faut absolument que je trouve le temps de le lire..
Ah oui, trouve le temps ! 😀