Pour fêter le nouvel an chinois, que diriez-vous de découvrir Walasse Ting, aussi appelé le voleur de fleurs, au musée Cernuschi ? A voir jusqu’au 26 février.
De cette exposition, comment ne pas ressortir avec le mot « hétéroclite » ou encore « inclassable » en tête ? Cet artiste chinois a quitté la Chine après la seconde guerre mondiale pour habiter Paris. Grâce à différentes rencontres, son art mêlera à la fois des couleurs pures à la Matisse ou façon pop-art, mais aussi de l’action painting, sans oublier le pinceau noir et ancestral à l’encre. L’artiste joue, se fiche des codes, les dépasse, et les outrepasse. Un art total et sans frontières.
L’exposition tient compte alors des différents courants et thématiques, nous nous baladons à la fois à travers de nouvelles Vénus warholiennes, mais aussi des calligraphies pornographiques toutes de noir vêtues, sans oublier de grandes toiles noires marquées par l’art folklorique chinois.
Quel souffle, quelle légèreté, quelle sensualité ! De belles femmes « au corps de jade, à la joue de pêche, aux bras blancs comme la racine de lotus sous leurs cheveux noirs, aux lèvres de cerises… », comme le voleur de fleurs se plaisait à énumérer …
Vous pouvez ensuite poursuivre avec les collections permanentes, ne serait-ce que pour l’imposant Bouddha.
Ouvert du mardi au dimanche inclus, de 10h à 18h
8 €
Bonjour.
Merci pour votre blog. À bientôt. Merci.
A bientôt. 🙂
Il faut que je regarde, je pense que ça me plairait !
C’est court en revanche … 😉
J’en ai profité pour flâner dans les collections permanentes (et dévaliser la boutique du musée, mais c’est une autre histoire. ^_^ )