La maison Matsuzakaya, fondée au XVIIè siècle, expose pour la première fois en France ses plus beaux kimonos au Musée Guimet jusqu’au 22 mai. L’exposition revient alors sur 5 siècles de kimonos, de l’ère d’Edo à nos jours : comment ce sous-vêtement est devenu avec les samouraïs un vêtement d’extérieur et d’apparat, et même au XIXè siècle la tenue des élégantes françaises ? Comment ce vêtement illustre-t-il aussi la place des femmes dans la société japonaise et leur rapport au corps ?
150 kimonos, mais aussi accessoires tels des parures, des paravents, ou encore un trousseau de mariage afin de bien comprendre la place du kimono dans la société japonaise.
Jamais je ne vis autant de monde au musée Guimet, même pour l’exposition de Nobuyoshi Araki l’an dernier ! Les kimonos attirent, fascinent encore. Et je le comprends aisément … Cette exposition est un véritable plaisir des yeux.
Quel voyage hors du temps ! Là les kimonos de l’ère d’Edo côtoient les créations modernes de Saint-Laurent ou de Gaultier, Kenzo ou Galliano. On se plaît à s’approcher pour admirer les détails de ces « kosodes », à s’immerger dans ce vêtement devenu un véritable symbole au fil du temps, à s’imaginer en porter un, comme ces élégantes françaises du XIXè siècle.
Délicate et belle, cette épure en T tisse un lien étroit avec la nature telles ces fleurs, grues, tortues, et porte sur lui des codes précis que le visiteur pourra déchiffrer, ou seulement admirer.
A voir au Musée Guimet jusqu’au 22 mai.
J’aurais trop aimé la voir !
Tu peux encore la voir ! 🙂
Mai = direction le sud ! 🙂
J’ai beaucoup aimé cette expo (avec la première série des kimonos), belle, instructive, et qui fait rêver…
rah zut, je vais à Paris début juin, ce sera trop tard! zut zut !
C’était pour moi l’occasion de visiter le Musée Guimet que je ne connaissais pas encore. J’ai été surprise par toute cette affluence mais il faut dire que l’expo est très belle et j’ai mal choisi mon jour.
Splendide ! malheureusement je crois que je n’aurai pas le temps de la voir 🙁