Une photo quelques mots n° 426 (atelier d’écriture en ligne)

@ Fred Hedin

Hop, c’est l’heure de la photographie ! Merci Fred Hedin ! A samedi pour la publication des textes !

76 comments

    • Kloud says:

      C’est bien. Un texte frais et attachant. Et qui donne envie de goûter…

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    • Terjit says:

      Quoi ? On ne trouve pas partout de Dame Blanche ? Quelle époque terrible vivons-nous !

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      • Lothar says:

        Où petite Adrienne aimait la Dame Blanche
        Et les vitres double vitrées …

        🙂

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  1. Terjit says:

    Bonsoir Dominique,

    J’espère que tu vas bien. Ça me ferait plaisir de venir te voir à Marrakech mais entre les travaux de réaménagement et les démarches administratives je n’ai pas une seconde. Sans compter qu’un nouveau juge tout frais sorti de l’ENM m’a envoyé ses sbires pour jeter un œil sur nos projets… mais ne t’inquiète pas, tout va nickel, ils n’ont rien trouvé à redire.

    Ce soir nous avons terminé le dernier salon avec les glaces au plafond, il ne reste plus qu’à lui donner un nom. J’ai pensé à « Cul par-dessus tête », qu’en penses-tu ?

    Sinon, comme on en avait parlé au téléphone, j’ai réfléchi à notre campagne de com pour faire venir du monde. Au début j’avais pensé distribuer des flyers sur le parking de Carrefour le samedi après-midi, mais Riton m’a dit que ce n’était peut-être pas une bonne idée, trop « familial » comme ambiance. Je crois qu’il a raison, alors finalement j’ai préparé un texte pour faire du mailing.

    En dessous tu verras ce que j’ai écrit et tu me diras ce que tu en penses. J’ai essayé d’être percutant, sans faire dans le vulgaire, tu me connais. A la relecture je me dis que c’est peut-être un peu trop soft, mais bon, tu me diras.

    Je te laisse lire tranquillement. Tu fais une bise à Myriam pour moi.

    A bientôt

    Dodo

    Phrase d’accroche pour l’objet du mail :
    Vous regrettez de n’avoir pas été invité aux folles soirées du Carlton ? Rassurez-vous, vous allez vous rattraper au « LeBon-Bon ».

    Texte du mail :
    Cher(e)s futur(e)s invité(e)s,

    Vous avez certainement vu la une de La Voix du Nord de début janvier : après avoir fait ses gammes dans les plus grands palaces de Monaco à New-York, notre grand ami Dominique est de retour sur ses terres !

    Je vois d’ici les faiseurs de morale dire que ce n’est pas très joli-joli tout cela… eh bien chers donneurs de leçons, je me dois de vous rappeler que toute personne a droit à la réinsertion après avoir payé sa dette à la société. Et franchement, si quelqu’un a payé chèrement ses « erreurs » c’est bien lui.

    Alors oui, je sais que vous allez me rétorquer, bien plaqués derrière votre clavier, qu’il n’a aucune conscience de ce qui est bien ou mal, qu’il manque de décence, qu’il est décidément incurable, et bien d’autres choses qui ne vous grandissent pas. C’est vrai que la décence n’est pas son point fort, mais « que le premier qui n’a jamais pioché me jette la première pierre ». Il est considéré comme incurable ? Lequel d’entre vous n’a jamais succombé à la joie des corps, à l’exultation des sens, même à la luxure ? Oui, monsieur l’abbé, même vous ! Surtout Vous je devrais plutôt dire !

    Alors Mesdames et Messieurs les donneurs de leçons, les crapauds et grenouilles de bénitiers de tous poils, « les salisseurs de mémoires qui feraient mieux de fermer leur claque-merde », les puceaux et les frigides de l’irrévérence, je n’ai que cela à vous dire : au lieu de vous palucher devant Question pour un champion (qui n’est pas vous d’ailleurs…) ou de vous titiller l’abricot devant Top chef, vous feriez mieux d’éteindre le poste et de venir passer une soirée à Lille. Eh oui, c’est la vraie vie ici, c’est la rencontre, c’est l’échange, c’est le bonheur, tout simplement.

    N’hésitez plus, nous vous attendons !

    Le Bonbon est ouvert tous les soirs à partir de 21h jusqu’à l’aube, entrée gratuite pour ceux qui viennent au moins à deux, champagne offert à partir de 6 personnes.

    Les lundis, mercredi et vendredi c’est « Bonbon fourré »

    Les mardis, jeudis et samedi « Bonbon à sucer »

    Et le dimanche : « On explose le Bonbon »

    Retrouvez toutes les infos sur notre site : http://www.lefrissondubonbon.fr
    Et par téléphone : 06 69 69 69 69

    Adresse : 154 boulevard du Regretté Felix Faure – 59800 LILLE

    Etablissement interdit aux mineurs – Tenue incorrecte exigée

    A très bientôt,

    D. Alderweireld
    Directeur de l’établissement

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    • valérie s says:

      J’ai adoré le programme … C’est drôle car en plus la semaine dernière grace à Paris Face Cachée j’ai visité une ancienne maison close « Les belles poules » alors je me suis très bien projetée dans ton texte. Merci

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    • Photonanie says:

      Ah oui très drôle et je suppose que les plats sont préparé à la saumure?
      La tenue correcte reste-t-elle obligatoire après l’entrée?

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    • Kloud says:

      Bravo Terjit ! J’ai beaucoup aimé. C’est drôle, bien mené, dérangeant, et l’idée est vraiment bonne.

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    • Lothar says:

      C’est nickel
      On entre dans le récit
      Complètement
      Et
      Tout y est …

      J’ai aimé vous lire …

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  2. Sophie PATON says:

    Elle se tenait grelottante sur le trottoir désert. L’imperméable qu’elle avait enfilé à la va-vite sur son déshabillé de satin opposait un barrage dérisoire au froid de décembre. Quel besoin avait-elle, d’ailleurs, d’un déshabillé de satin, elle qu’on ne caressait plus ? Elle en avait toujours détesté le tissu qui adhérait à sa peau au moindre mouvement, frôlant ses jambes comme un reptile. Elle avait besoin de moelleux, de chaleur, d’une laine épaisse dans laquelle se blottir. Dans sa précipitation, elle n’avait même pas songé à s’habiller. Du reste, il n’y avait pas un chat pour le remarquer et elle ne se souciait plus de son apparence, il le lui avait assez reproché. « Tu pourrais tout de même faire un effort. Tu crois que c’est agréable, pour moi, de te retrouver tous les soirs en jogging. Et avec cette tronche. » Lui, toujours impeccable, radieux et conquérant dans son costume sur mesure. Alors elle avait essayé. Elle avait débarrassé l’appartement des jouets répandus sur le sol, couché l’enfant un peu plus tôt, chanté la berceuse un peu plus vite, ressorti les robes ajustées en fermant les yeux sur les kilos qui s’étaient installés et qui tiraient exagérément sur les coutures. Elle avait couvert ses cernes de poudre, étiré d’un trait noir ses yeux fatigués. Et elle avait attendu, anxieuse et boudinée.
    Au bruit de la clé dans la serrure, elle s’était dressée, au garde à vous. Il était entré, et avec lui l’odeur du monde. Il lui avait accordé un bref regard. « Qu’est-ce que tu fais dans cette tenue ? Je suis fatigué. Je monte me coucher. » Ses journées étaient longues, ses responsabilités écrasantes. Elle avait couvert d’un film l’assiette préparée pour lui, rincé les biberons, rangé la cuisine. Elle s’était démaquillée hâtivement, troquant la petite robe noire dont la fermeture lui meurtrissait la peau pour ce déshabillé de satin qu’elle venait de recevoir. Elle se serait allongée près de lui, peut-être aurait-elle cherché le contact de son corps, si les ronflements de l’homme et les cris du bébé n’avaient enflé simultanément. Elle avait quitté la chambre pour le berceau, un peu lasse, un peu soulagée aussi.
    Les jours suivants, elle s’était apprêtée, encore, elle l’avait attendu, chaque soir davantage. Souvent, il s’était couché sans dîner. Il avait mangé au bureau, sur le pouce, entre deux dossiers. Il fallait bien que quelqu’un travaille, dans cette maison.
    Cet après-midi-là, quand le téléphone avait sonné, elle s’affairait autour de la table à langer. Le répondeur prendrait le message. Une tâche succédant à l’autre, elle n’y avait plus pensé. A la nuit tombée, quand elle se retrouva seule sur le canapé, enfin désœuvrée, elle remarqua le combiné qui clignotait.
    « Bonjour monsieur Aubert, restaurant Lebonbon, nous avons retrouvé votre permis de conduire. Il a dû tomber de votre manteau hier. Vous pourrez le récupérer tout à l’heure, quand vous viendrez dîner.»
    Elle n’entendit pas la fin du message ; elle avait déjà attrapé l’imperméable qui trainait et sauté dans ses chaussures. L’établissement était à deux rues. Ils y avaient passé quelques soirées avant la naissance de Pierre. En dévalant les escaliers, elle eut le temps de construire un roman, de lui inventer une liaison qui l’aurait retenu chaque soir, une adversaire à détester, à accuser, à insulter. Une histoire qui aurait tout expliqué. Elle le vit aussitôt à travers la vitrine, seul et qui ne se cachait pas, l’autre ne devrait pas tarder. Elle attendit. A l’intérieur, les visages rougirent et s’égayèrent, sur le trottoir, la morsure du froid s’accentua. Il était toujours seul. La devanture se couvrit de buée à mesure que l’atmosphère du restaurant se réchauffa. Quand elle ne distingua plus de lui qu’une vague silhouette embrumée, elle regagna l’appartement. Ce soir-là, elle se coucha la première.

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    • Laurence Délis says:

      Ton récit est empreint d’une mélancolie fort bien décrite. Tout en retenue et pourtant très présente. J’ai beaucoup aimé. Vraiment.

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    • valérie s says:

      Oh…ma curiosité est piquée à vif. Que va-t-il advenir à cette jeune femme délaissée ? à ce mari? à ce couple? Que cache cet homme derrière la violence de ses paroles et son attitude? Très bien écrit, bravo.

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    • Photonanie says:

      Quelle tristesse due au manque de communication entre ces deux-là pour qui je veux croire que tout est encore possible…

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    • Kloud says:

      Le texte est beau, malgré une amertume, une résignation qui émanent de cette femme. Leur vie commune semble se résumer à une cohabitation. Sans doute une absence de dialogue, une incompréhension.

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      • Lothar says:

        Oui mais un déshabillé de satin
        Même si sous mille couches
        … Bon

        Et se faire moins femme
        À près
        En fait

        J’aime quand le recit s’accelère
        Dans sa tête
        Dans sa vie
        En vie vente
        En vraie

        En la fin tout est dit …

        J’ai adoré

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  3. Kloud says:

    Ch’ti Blues

    Les verres sont cathédrales
    Ma tête dans les étoiles
    Dans mon nez se dévoile
    Un parfum de Maroilles.

    Refrain :
    Ch’uis pas ch’ti, ch’uis pas mineur
    La terre du Nord est dans mon coeur
    Ch’uis pas ch’ti, ch’uis pas mineur
    La terre du Nord est sol majeur.

    Dans cette rue de Lille
    Comme dans toutes les villes
    La nuit me semble hostile
    Tout me semble fragile

    Dans les bruits de casseroles
    Pas besoin de bristols
    Les sourires me consolent
    Et mon ennui s’envole

    Les alcools circulent
    Le genièvre me brûle
    Je suis un funambule
    Le monde est minuscule.

    Et je n’attend plus qu’elle
    Qui ignore mon appel
    Mais elle me sait fidèle
    A mon rêve éternel.

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    • Kloud says:

      Comme c’est bien écrit. Beaucoup de tendresse dans ce texte, d’amour aussi. Merci.

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    • Lothar says:

      C’est délice sans un mot de trop

      Pfff faut pas me dire des textes comme cela,
      Ni même me les sussurer …
      Et on entre même pas,

      C’est caresse,

      Plus c’est l’homme qui dit

      Comme j’ai aimé lire cela

      Merci

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  4. Céline says:

    Bonjour. Voici mon texte. Bonne lecture et belle journée.

    Il se chuchotait
    Une nouvelle adresse
    Au cœur de Lille.

    Il fallait se perdre
    Un peu dans les petites rues
    Pour la trouver.

    Le bouche-à-oreilles
    Murmurait la chaleur du lieu,
    Vantait la qualité des plats
    Et la délicatesse du service.

    Oh il fallait bien sûr
    Montrer patte blanche
    Pour y pénétrer.

    L’originalité se trouvait
    Dans un escape-game
    Qui déverrouillait la porte,
    Sésame d’un dîner
    Des plus étonnants
    À son tour.

    Enfin, clou de la soirée
    Un mot d’ordre :
    Ne rien dévoiler
    À la sortie…
    Peut-être le challenge
    Le plus difficile finalement ?

    Une soirée exceptionnelle
    À tous les amateurs et amatrices
    De défis à relever et de mystères
    Et le tout…
    Sans que ça coûte Bon’bon.

    Répondre
    • valérie s says:

      Moi qui doit me rendre à Lille d’ici peu….je vais partir à la recherche de ce lieu mystérieux…

      Répondre
      • Céline says:

        C’est vrai que ça donne envie d’aller y faire un tour. Belle découverte

        Répondre
    • Photonanie says:

      En avant pour l’aventure! Ton texte titille bien ma curiosité naturelle même si jamais je ne tenterais l’expérience .

      Répondre
      • Céline says:

        Merci. Pas évident de dépasser ses appréhensions mais ça peut valoir le coup. Personnellement, j’ai tenté un dîner dans le noir et c’était une sacrée expérience mais au combien intéressante.

        Répondre
    • Kloud says:

      Bravo d’avoir su laisser le lecteur non seulement dans le mystère, mais aussi avec la curiosité d’en savoir davantage sur ce lieu.

      Répondre
  5. valérie s says:

    Bonjour
    J’espère que le beau soleil de ce week end vous ravit autant que moi.
    Bonne lecture à vous : pour ceux qui ont participé aux premiers ateliers de janvier, vous retrouverez dans mon texte un de mes personnages. Bonne lecture

    Nous n’avons pas pu emménager de suite avec ma petite Eve. L’appartement était bien trop insalubre pour un bébé. Il a fallu faire des travaux d’abord. Moi, qui n’avais jamais tenu un outil ni un pinceau, j’ai appris avec Marc. Marc est un des éducateurs du centre Mères-Filles où nous étions encore accueillies. Il a été d’une patience et d’une efficacité redoutable. Dès que nos bébés étaient pris en charge un moment, il venait nous chercher avec son vieux Traffic chargé de matériel de bricolage en tout genre et nous embarquait avec Marine, une autre jeune femme qui comme moi devait emménager avec son bébé dans le même immeuble. Venaient aussi trois ou quatre volontaires. Marc nous apprenait tout : décoller du papier peint, du carrelage, en remettre, peindre, poser du vinyle, du parquet, même des petites choses en robinetterie et en électricité. On faisait au plus simple, avec les moyens du bord, essentiellement du matériel qu’on récupérait à droite et à gauche, mais peu à peu nos appartements prenaient vie.
    Il était vraiment fort Marc et tellement gentil. Jamais un mot plus haut que l’autre, toujours une parole pour nous encourager. Nous nous démenions pour que les travaux avancent au plus vite. Nous étions fières de nous. Et lui aussi.
    Un petit tour chez Emmaüs pour récupérer de quoi aménager nos appartements et le tour serait joué.

    Alors que nous livrions les meubles chinés, je sentis pour la première fois Marc différent. Lui habituellement si enthousiaste, prêt à faire une blague, à rigoler me paraissait triste d’un coup, comme s’il voulait nous dire quelque chose et qu’il n’osait pas. D’une même énergie, sans même avoir eu besoin de nous concerter, à la fin du déménagement nous l’avons toutes entouré, inquiètes. Il nous a expliqué que comme on avait dû le voir, en dessous de nos appartements se trouvait un ancien restaurant, abandonné lui aussi, et qu’il avait toujours rêvé de travailler en cuisine, qu’il ferait bien une proposition à la mairie pour reprendre l’enseigne mais qu’il n’en avait pas les moyens.
    Nous n’avons pas eu besoin de réfléchir des jours ni même des heures. Un simple regard entre nous a suffi pour que d’une même voix, on s’exclame « Mais on est là, nous ! On te suit dans ton projet. »
    Nous n’avions rien que nos mains et notre volonté de rendre à Marc ce qu’il nous avait donné : son temps, son énergie, sa gentillesse. Il n’avait pas compté ses efforts pour nous et nous allions faire pareil.

    Alors Marc a engagé des démarches auprès de la mairie afin d’acquérir ce bien. Dès la vente conclue, nous, les filles du centre, on s’est organisé. Par roulement, certaines garder les bébés, d’autres faisaient des petits jobs par intérim pour rembourser le prêt, d’autres bricolaient, d’autres chinaient pour récupérer de quoi aménager le restaurant et faire vivre la cuisine…. Une véritable énergie se dégageait de nous toutes, guidées par Marc qui sentait son rêve aboutir.
    Ce défi partagé nous a donné des ailes, il nous a sorti de notre déprime, nous a donné la force de nous relever et de croire de nouveau en nous et en notre avenir. Certaines des filles feront partie de la brigade, d’autres ayant trop aimé bricoler envisagent de valider leur acquis en faisant un CAP pour ensuite créer une mini-entreprise. D’autres encore ont développé des capacités de gestion pour aider Marc à établir les prévisions financières et les formalités administratives. Avec Marine, nous avons adoré chiner et nous nous renseignons pour une formation en décoration d’intérieur. Toutes avons remis un pieds à l’étrier.
    Nous avons insisté pour que Marc garde le nom d’origine du restaurant « Le Bon bon », le jeu de mots nous semblait coller parfaitement à Marc, cet homme si bon et généreux dont la douceur est digne des meilleurs bonbons. Marc était un peu gêné mais nous avons su le convaincre.
    Ce soir, c’est l’inauguration. Nous sommes toutes là pour l’occasion. Nous sommes toutes persuadées que le restaurant de Marc sera à son image : solidaire et généreux.

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    • Kloud says:

      Les vitre embuées du resto s’associent très bien à ton texte bien sympathique qui se termine du genre « notre vie privée ne regarde que nous »…

      Répondre
    • Lothar says:

      Bien décidée à entrer

      Malgré tout
      En un texte clair
      Éclairé par les vitres embuées
      Et par la façade solaire

      Et en une chute trés trés claire aussi…

      🙂

      Répondre
    • Valérie s says:

      Un scénario intéressant avec cette scène revisitée des années après pour en tirer des leçons. Le fauteur de trouble contrairement à sa victime d un soir a fait bien des dégâts. Le « c est juste pour rire » que certaines personnes pratiquent peut effectivement avoir des conséquences graves. Bien écrit. Bravo.

      Répondre
    • Lothar says:

      Bon samedu Pierforest

      Oui,
      Dans un continuum d’espace temps
      Dés Posé
      Mon Dieu …

      Une recherche des causes immuables
      En éléments déclencheurs
      De Vies d’après
      Saupoudrées du Hazard

      Mais toujours comme ici si pédagogiquement
      Dit
      Merci …

      J’ai aimé cette écriture

      Répondre
  6. Kloud says:

    Super texte très bien écrit. Qui laisse au lecteur place à bien des réflexions. Le cas type présenté est particulièrement convaincant pour des étudiants.

    Répondre
    • Pierforest says:

      Merci Kloud. Le rôle d’enseignant ne devrait jamais se limiter purement aux connaissances. J’aime bien l’idée de renforcer les valeurs et l’éthique. Dans une société tournée vers les bénéfices de l’individu, ça rétablit un peu l’équilibre.

      Répondre
    • Kloud says:

      C’est bien : ton texte laisse le lecteur avec la même interrogation. Le mystère colle parfaitement avec la photo.

      Répondre
    • Valérie s says:

      Effectivement un lieu qui laisse place à l’imagination comme en témoigne la variété de nos interprétations. Bon voyage à ton personnage.

      Répondre
    • Adrienne says:

      chaque fois que je veux faire un comm’ sous ton texte (sur ton blog) je reçois un message d’erreur… c’est peut-être pour ça que tu n’as eu qu’un comm depuis quatre jours

      Répondre
    • Lothar says:

      L’eau à la bouche …

      Mais mais on ne le saura jamais
      Mais mais c’est si bien dit…
      Et
      Super bien mené.

      Répondre
  7. Lothar says:

    Bonjour à toutes et tous
    Voici ma participation :

    Canard à l’Orange

    Au Bon-Bon Coin, dis-moi, aurais-je du Canard ?
    Baigné sur grande feuille, ortie âcre ou bien verte ?
    Un vilain Saturnin au venin de bâtard
    Qu’elle m’apportera sur sa tendre desserte ?

    Je te parle d’un plat qui coule sous le fard,
    Mitonné à la ferme en vrac, en pure perte,
    Aux conditions d’un couac retenu sur le tard,
    Et pas d’un Gédéon, bandonéon alerte …

    Douceur d’un Caneton un ton dessous la gamme,
    Ivresse d’un journal à lire entre les mots,
    Sucre trempé d’amour, Servante et grande Dame

    Qui tire à boulet rouge au moindre de mes rots,
    Et sous un mur trop haut tout constellé d’Orange,
    M’en bouche encore un Coin par ses œillades d’ange.

    Merci

    Répondre

Commentaire :

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