Le souffle

Mon souffle se fait rare ; mon passé resurgit
Mon corps, ce traître, est devenu une prison
Les années de plaisir sont désormais lointaines
Et certains noms s’effacent, comme ces visages tant aimés
Les souvenirs se mélangent ; qu’importe
Si ma vie ne tient qu’à ton cil
Ton sourire sera mon linceul; ton odeur, le parfum de l’éternité.

© AK/AQ